KYLE
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Les secrétions de l’antéhypophyse: fonctions gonadotrope, thyréotrope, corticotrope, somatotrope et prolactine.
Fonction gonadotrope
Dosages statiques
•FSH et LH par radio-immunologie (RIA) et immunoradiometric assay (IRMA) dans le plasma
•Expression variable des résultats en fonction des standards et des techniques utilisées,
•Taux de base variables en fonction du sexe et de l’âge : (avant la puberté, âge adulte, ménopause) et de l’évolution du cycle menstruel.
•La valeur des hormones gonadotropes doit toujours être confrontée aux valeurs correspondantes des hormones cibles (œstradiol, progestérone, testostérone).
La mesure du taux de base de FSH et LH permet, lorsque le taux est très élevé et que les stéroïdes correspondants sont bas, de s’orienter vers un déficit des glandes cibles (dysgénésie gonadique, ménopause précoce).
Des taux bas d’estradiol chez la femme ou de testostérone chez l’homme en présence de gonadotrophines non élevées (normales ou basses) sont le témoin d’une insuffisance gonadotrope. Toutefois, le taux de testostérone peut fluctuer et plusieurs dosages sont parfois nécessaires pour poser le diagnostic d’insuffisance gonadotrope. Le test à la GnRH permet d’apprécier le caractère partiel ou complet de cette insuffisance.
Tests de stimulation
.Test à la Gonadolibérine (LH-RH ou GnRH)
Il permet d’apprécier la réserve hypophysaire en gonadotrophines. Après l’injection intraveineuse de 100 μg de LH-RH, on étudie les variations de la FSH et de la LH plasmatiques à t-15, t0, t15, t30, t60, t90, t120.
Une réponse est positive si le taux de base de FSH est multiplié par 1,5 à 2 et le taux de LH par 3 à 4.
La réponse est variable selon l’âge : avant la puberté chez le garçon, l’élévation est très limitée pour les deux gonadotrophines. Chez la fille, une réponse de la FSH est observée, celle de la LH n’apparaît qu’à la puberté. Chez la femme réglée, la réponse de la FSH est faible en phase folliculaire ; celle de la LH est très marquée pendant la période ovulatoire immédiate (pic à 80 à 100 mU/ml), elle se réduit en période post-ovulatoire.
En pathologie
•Taux de base élevé et réponse très forte sans recoupement avec les sujets normaux en cas de dysgénésie ovarienne (Syndrome de Turner).
•Taux de base bas et réponse au LH-RH très faible en cas d’insuffisance hypophysaire (S. de Sheehan), ou même hypothalamique car, dans certains cas, la mise au repos prolongé de l’hypophyse nécessiterait des injections multiples pour retrouver une capacité sécrétoire mesurable.
•Une réponse normale : peut s’observer en cas d’atteinte hypothalamique ou hypophysaire d’intensité moyenne, aménorrhée psychogène, anorexie mentale.
•Une réponse dissociée : avec réponse plus marquée de la LH peut s’observer dans les ovaires polykystiques.
Test au Clomifène
Cet analogue des estrogènes entre en compétition au niveau des récepteurs hypothalamo-hypophysaires avec l’hormone naturelle et provoque, par rétroaction, une activation des fonctions de FSH et LH.
L’administration per os de 100 mg/j pendant 5 jours, provoque une élévation de LH et FSH. Cette élévation se poursuit du 5ème au 12ème jour, après le début de la prise médicamenteuse. C’est à cette date que se produira une ovulation.
Les effets du Clomifène se jugeront sur le décalage thermique ovulatoire, l’élévation de LH, FSH et estrogènes mesurés au minimum le 5ème et 12ème jour après le début des prises.
Cette épreuve ne peut être effectuée qu’après la puberté. Elle peut être réalisée chez l’homme.
On peut ainsi juger de la capacité fonctionnelle d’un appareil hypothalamo-hypophysaire apparemment quiescent (aménorrhée secondaire, stérilité). Ce peut être une première étape d’un traitement à visée ovulatoire en sachant qu’un risque de kyste ovarien ou de grossesse multiple est possible.
Fonction gonadotrope
Dosages statiques
•FSH et LH par radio-immunologie (RIA) et immunoradiometric assay (IRMA) dans le plasma
•Expression variable des résultats en fonction des standards et des techniques utilisées,
•Taux de base variables en fonction du sexe et de l’âge : (avant la puberté, âge adulte, ménopause) et de l’évolution du cycle menstruel.
•La valeur des hormones gonadotropes doit toujours être confrontée aux valeurs correspondantes des hormones cibles (œstradiol, progestérone, testostérone).
La mesure du taux de base de FSH et LH permet, lorsque le taux est très élevé et que les stéroïdes correspondants sont bas, de s’orienter vers un déficit des glandes cibles (dysgénésie gonadique, ménopause précoce).
Des taux bas d’estradiol chez la femme ou de testostérone chez l’homme en présence de gonadotrophines non élevées (normales ou basses) sont le témoin d’une insuffisance gonadotrope. Toutefois, le taux de testostérone peut fluctuer et plusieurs dosages sont parfois nécessaires pour poser le diagnostic d’insuffisance gonadotrope. Le test à la GnRH permet d’apprécier le caractère partiel ou complet de cette insuffisance.
Tests de stimulation
.Test à la Gonadolibérine (LH-RH ou GnRH)
Il permet d’apprécier la réserve hypophysaire en gonadotrophines. Après l’injection intraveineuse de 100 μg de LH-RH, on étudie les variations de la FSH et de la LH plasmatiques à t-15, t0, t15, t30, t60, t90, t120.
Une réponse est positive si le taux de base de FSH est multiplié par 1,5 à 2 et le taux de LH par 3 à 4.
La réponse est variable selon l’âge : avant la puberté chez le garçon, l’élévation est très limitée pour les deux gonadotrophines. Chez la fille, une réponse de la FSH est observée, celle de la LH n’apparaît qu’à la puberté. Chez la femme réglée, la réponse de la FSH est faible en phase folliculaire ; celle de la LH est très marquée pendant la période ovulatoire immédiate (pic à 80 à 100 mU/ml), elle se réduit en période post-ovulatoire.
En pathologie
•Taux de base élevé et réponse très forte sans recoupement avec les sujets normaux en cas de dysgénésie ovarienne (Syndrome de Turner).
•Taux de base bas et réponse au LH-RH très faible en cas d’insuffisance hypophysaire (S. de Sheehan), ou même hypothalamique car, dans certains cas, la mise au repos prolongé de l’hypophyse nécessiterait des injections multiples pour retrouver une capacité sécrétoire mesurable.
•Une réponse normale : peut s’observer en cas d’atteinte hypothalamique ou hypophysaire d’intensité moyenne, aménorrhée psychogène, anorexie mentale.
•Une réponse dissociée : avec réponse plus marquée de la LH peut s’observer dans les ovaires polykystiques.
Test au Clomifène
Cet analogue des estrogènes entre en compétition au niveau des récepteurs hypothalamo-hypophysaires avec l’hormone naturelle et provoque, par rétroaction, une activation des fonctions de FSH et LH.
L’administration per os de 100 mg/j pendant 5 jours, provoque une élévation de LH et FSH. Cette élévation se poursuit du 5ème au 12ème jour, après le début de la prise médicamenteuse. C’est à cette date que se produira une ovulation.
Les effets du Clomifène se jugeront sur le décalage thermique ovulatoire, l’élévation de LH, FSH et estrogènes mesurés au minimum le 5ème et 12ème jour après le début des prises.
Cette épreuve ne peut être effectuée qu’après la puberté. Elle peut être réalisée chez l’homme.
On peut ainsi juger de la capacité fonctionnelle d’un appareil hypothalamo-hypophysaire apparemment quiescent (aménorrhée secondaire, stérilité). Ce peut être une première étape d’un traitement à visée ovulatoire en sachant qu’un risque de kyste ovarien ou de grossesse multiple est possible.
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