Article sur la testostérone

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"La TESTOSTERONE est très souvent sujet à controverse, elle est imprégnée d'une sorte d'aura mystique à cause de son utilisation massive dans le milieu du dopage. Cependant cette hormone stéroïde extrêmement anabolisante possède des applications sur un champ beaucoup plus vaste, dépassant de loin l'utilisation qu'en font certains musculeux ou sportifs pour améliorer leur apparence et leurs performances.

Pour que ce dossier soit plus digeste je vais le diviser en deux parties, avec pour commencer une présentation "générale" du contexte et des enjeux, puis une prochaine publication ou je détaillerai les moyens qui sont à notre disposition pour optimiser notre taux de testostérone.

Pour l'homme adulte, son taux plasmatique est capital pour la santé et la longévité, c'est une sorte de marqueur de bonne forme. Un bas niveau de testostérone, l'hypoandrogénisme, est associé avec un risque accru d'obésité, de diabète de type 2, de syndrome métabolique, de maladies cardio-vasculaires, de dysfonction sexuelle (fertilité et libido), de troubles d'ordres psychologiques (humeur dépressive, perte de motivation), de perte de densité musculaire et osseuse, de gynécomastie.

La femme est aussi concernée, en particulier en approche de la ménopause, des études ont montré qu'un meilleur taux de testostérone améliorait l'humeur, la libido et le bien être général dans cette étape de leur vie.

De formule C19H28O2, elle est produite à partir du cholestérol ( C27H46O ) par les cellules de Leydig des testicules et en faible part dans les surrénales, sous l' ordre d'une des deux hormones gonadotropes la LH ( hormone lutéinisante ) qui elle vient de l'hypophyse. On parle d'axe gonadotrope, cet axe est fortement perturbé par la prise de testostérone exogène.
Son niveau commence à décroitre entre 25 et 30 ans.
Outre Atlantique elle est mesurée en Nanogramme par Décilitre ng/dl, en Europe le plus souvent c'est en Nanogramme par Millilitre ng/ml donc attention aux conversions.
On en distingue 3 types :

*la libre, sa forme biologiquement active dans le plasma et directement utilisable par les organes et tissus (environ 2%)

*la biodisponible qui comprend la libre plus celle attachée à l'albumine, la principale protéine de transport plasmatique (environ 35%)

*la totale qui comprend la biodisponible plus celle attachée à la SHBG, un autre type de protéine de transport plasmatique.

La testostérone transportée par l'albumine peut être libérée si le corps en a besoin, par contre celle transportée par la SHBG la rend totalement indisponible, c'est un moyen que le corps possède pour réguler finement sa biodisponiblité.
Plus l'homme vieillit plus la concentration en SHBG augmente ainsi que son affinité et sa faculté à se lier avec la testostérone, cela réduit le taux de biologiquement libre donc par conséquent moins un homme aura de SHBG plus il aura de testostérone libre.

Ce qui est mesuré en général c'est la testostérone totale, mais le plus important est la libre qui est immédiatement active et disponible.

Je vais donner quelques chiffres pour que tout le monde puisse se repérer.
Déjà par âge, à 20 ans le taux moyen de testostérone totale est de 7 ng/ml, à 30 ans il est de 6,5 ng/ml, à 40 ans 6 ng/ml, à 50 ans 5,5 ng/ml. Ces chiffres sont variables d'une personne à une autre en fonction de leur bagage génétique mais surtout leur hygiène de vie.
Des études estiment qu'une supplémentation "naturelle" du genre tribulus, gingembre ou ashwagandha augmente ce taux de 16% à 20% au grand maximum.
Pour un dopé prenant de la testostérone exogène ce taux peut facilement monter à plus de 30 ng/ml, ce qui représente une augmentation de plus de 400%. Et encore ce chiffre peut largement croître selon la quantité administrée.
On diagnostique l'hypoandrogénisme lorsque le taux passe en dessous de 3 ng/ml, c'est encore du cas par cas, donc attention, ce seuil peut tout à fait être atteint à cause d'une mauvaise hygiène de vie associée à un âge élevé.

Pour le sportif ce taux doit évidement être optimal pour profiter de son effet anabolisant, meilleure récupération, meilleure densité musculaire, grosse motivation. Cependant il faut bien se dire que même en augmentant votre taux de 1 ng/ml les bénéfices vont être extrêmement minces. Mais si on considère que la performance physique est une addition de petites optimisations physiologiques, on aurait alors tord de s'en priver, car c'est dans les détails que l'on prend l'avantage." - Béranger Boudal

Je vous posterai la deuxième partie de l'article dès qu'elle sera publiée les potos. ;)
 
Merci pour l'article @Samuro ;)
Je compte faire un "avant après" de mes taux de testo avec une cure de tribulus
J'ai un Feed en cours à ce propos
jamais tu connais ( ou quelqu'un dautre ) une source efficace de tribu je suis preneur ^^

Il faut du 90% de saponine exact ?
 
Merci pour l'article @Samuro ;)
Je compte faire un "avant après" de mes taux de testo avec une cure de tribulus
J'ai un Feed en cours à ce propos
jamais tu connais ( ou quelqu'un dautre ) une source efficace de tribu je suis preneur ^^

Il faut du 90% de saponine exact ?
A vrai dire je ne m'intéresse que peu à cette plante.
Les conclusions d'études que j'ai lu là-dessus ne montrent pas d'agmentation significative de la performance grâce au tribulus, donc j'évite de claquer des thunes là-dedans.
Mais ton retour m'intéresse poto. :)
Après oui du peu que je j'en sais, plus c'est concentré en saponine mieux c'est.
 
J'ai une question par rapport à la SHBG, il vaut mieux qu'elle soit basse ou haute en cure ?
Perso j'ai eu une période avec ma SHBG à 2x la norme haute : pas de libido. C'est redescendu depuis et niveau libido ça va mieux... Coïncidence ? Je ne crois pas.

Par contre j'aimerai comprendre un truc : on dit que telle ou telle molécule baisse la SHBG, mais c'est vraiment comme ça que ça marche ? J'ai lu que certaines molécules avaient une forte affinité avec la SHBG et que du coup elles occupaient les récepteurs SHBG et laissaient donc plus de champ libre à la testo libre et aux autres aas pour aller s'activer dans les tissus notamment (puisque moins de SHBG dispo pour les "capturer"). Mais de là à dire que certaines molécules baissent carrément la production endogène de SHBG... Ça me parait être un raccourci, non ? Jsais pas si ma question est claire...
 
Merci pour cet article intéressant @Samuro.
J attends pour la deuxième partie.
Les retours sur les plantes et épices m interessent mais je crois que c'est une perte de temps...car ça ne fait qu augmenter légèrement le taux de testo naturelle.
J ai déjà essayé je n n'ai pas remarqué d effets significatifs mais c est vrai qu à la base j ai 10 fois moins de testo que vous...
 
Merci pour cet article intéressant @Samuro.
J attends pour la deuxième partie.
Les retours sur les plantes et épices m interessent mais je crois que c'est une perte de temps...car ça ne fait qu augmenter légèrement le taux de testo naturelle.
J ai déjà essayé je n n'ai pas remarqué d effets significatifs mais c est vrai qu à la base j ai 10 fois moins de testo que vous...
Oui faut pas se leurrer... Comparé à la chimie l'impact des plantes reste très minime (quand bien même ça fonctionne, mèf aux études bidons des lobbies des compléments qui tentent de nous faire croire monts et merveilles...).
 
Oui faut pas se leurrer... Comparé à la chimie l'impact des plantes reste très minime (quand bien même ça fonctionne, mèf aux études bidons des lobbies des compléments qui tentent de nous faire croire monts et merveilles...).
Ah ça c est sûr, je ne dis pas le contraire....
 
Perso j'ai eu une période avec ma SHBG à 2x la norme haute : pas de libido. C'est redescendu depuis et niveau libido ça va mieux... Coïncidence ? Je ne crois pas.

Par contre j'aimerai comprendre un truc : on dit que telle ou telle molécule baisse la SHBG, mais c'est vraiment comme ça que ça marche ? J'ai lu que certaines molécules avaient une forte affinité avec la SHBG et que du coup elles occupaient les récepteurs SHBG et laissaient donc plus de champ libre à la testo libre et aux autres aas pour aller s'activer dans les tissus notamment (puisque moins de SHBG dispo pour les "capturer"). Mais de là à dire que certaines molécules baissent carrément la production endogène de SHBG... Ça me parait être un raccourci, non ? Jsais pas si ma question est claire...
Ça expliquerait pourquoi j'avais tellement envie juste en faisant un test léger à l'aromasin, concernant la SHBG ^^
 

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