bohanan
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Les bienfaits de la vitamine C
( pour ceux qui ne veulent pas lire le pavé de ces diverses études, un dossier plus petit de EurekaSanté par VIDAL est affiché plus bas )
Avant-propos
Le document que vous allez lire maintenant est une synthèse de tout ce que j’ai pu apprendre, lire et découvrir au sujet de la vitamine C au cours de ces 20 dernières années.
Les sources sont multiples : dossiers parus sur internet, revue « médecines nouvelles », plusieurs livres de médecins ou chercheurs. Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne découverte de ce que cette merveilleuse vitamine peut faire pour vous.
AU SOMMAIRE de ce dossier :
1. Introduction
2. Le scorbut
3. Linus Pauling et la vitamine C
4. Où peut-on se procurer de la vitamine C
5. Vitamine C et système nerveux
6. Vitamine C et insomnie
7. Vitamine C et dépression
8. Vitamine C et défenses immunitaires
9. Vitamine C et cancer
10. Vitamine C et allergies
11. Vitamine C et interventions chirurgicales
12. Vitamine C et collagène
13. Vitamine C et alcoolisme
14. Vitamine C et tabac
15. Vitamine C et détoxination
16. Vitamine C et douleurs
17. Vitamine C et crises de goutte
18. Vitamine C et arthrose
19. Vitamine C et constipation
20. Vitamine C et anémie
21. Vitamine C et coagulation du sang
22. Vitamine C et maladies veineuses
23. Vitamine C et hypertension
24. Vitamine C et cholestérol
25. Vitamine C et calculs biliaires
26. Vitamine C et enfants autistes
27. Pourquoi la vitamine C n’est-elle pas plus souvent indiquée sur le plan thérapeutique ?
28. Des méga-doses pour les cas extrêmes !
29. La vitamine C n’est pas stockée dans l’organisme ???
30. Pour éviter les malentendus…
31. Conclusion
Introduction
Comme la plupart des gens, (dont j’ai fait partie pendant longtemps), vous avez très certainement de « fausses-croyances » concernant la vitamine C.
Par exemple, vous pensez peut-être que la vitamine C énerve ou qu’elle empêche de dormir… eh bien, ce n’est pas tout à fait vrai.
Pourtant, me direz-vous, vous avez pu constater par vous mêmes que si vous en preniez le soir (ou tard dans l’après-midi), vous aviez du mal à vous endormir… je vous crois, bien entendu, mais au long de ce dossier, vous allez comprendre pourquoi… et vous pourrez aussi découvrir que la vitamine C à haute dose à des effets thérapeutiques que vous n’imaginez même pas…
La plupart des gens savent aussi qu’une carence en vitamine C va entraîner des problèmes de santé connus sous le nom de scorbut, (maladie que connaissaient bien les anciens marins). Aujourd’hui, grâce à la prise régulière de vitamine C, le scorbut n’est plus qu’un mauvais souvenir…. (quoi que !)
Mais commençons par le commencement…
Le scorbut
Le scorbut. dont on a su plus tard qu’il était dû à une carence en vitamine C, était un mal connu et décrit depuis l’antiquité.
Certains des désordres qui l’accompagnent (hémorragies, inflammation des gencives, anémie, fatigues, troubles de l’ossification) sont déjà mentionnés dans l’Ancien Testament et dans les écrits d’Hippocrate (460-370 avant J.C.).
Le scorbut décima l’armée des Croisés plus que ne le firent les Sarrasins. Les grands navigateurs (Magellan, Vasco de Gama, Jacques Cartier, … ) et la Marine Anglaise lui ont payé un lourd tribut. La gravité des troubles dont souffraient les marins a induit, dès 1600 quelques essais de traitements antiscorbutiques (à base de jus de citron) sur des bateaux de la Compagnie des Indes.
En 1734. une corrélation évidente fut établie entre le manque de végétaux frais dans l’alimentation et l’apparition du scorbut. C’est le Docteur James Lind qui prouva expérimentalement en 1753 le rôle curatif et préventif des citrons et oranges.
En 1795, un traitement préventif était instauré dans la Marine Anglaise, après dix jours de mer. Le même traitement était appliqué dans la marine marchande en 1854. Le remède du scorbut était bien connu. Il faudra attendre plus d’un demi-siècle pour progresser dans la connaissance du principe actif.
En 1906, Hopkins suggéra que l’origine du scorbut résidait dans la carence alimentaire d’un composé.
En 1907, Holst et Frolich réalisèrent un scorbut expérimental chez le cobaye en le privant de végétaux frais. La nature hydrosoluble du principe actif antiscorbutique était établie.
Mais il a fallu attendre 1928 et Szent-Gyorgyi qui isola du paprika un composé identifié à la vitamine C et identique au principe actif isolé du citron.
(extrait d’un dossier vu sur http://webpublic.ac-dijon.fr/pedago/physique/documents/prepa/tipe/VitamineC.html)
Linus Pauling et la vitamine C
Une grande partie de ce que nous savons aujourd’hui sur la vitamine C, est la résultante des différents travaux menés par Linus Pauling, chimiste de formation, né en 1901 et décédé à l’âge de 93 ans. C’est à l’âge de 53 ans qu’il s’intéresse à la vitamine C et il y consacrera le reste de sa vie, soit près de 40 ans.
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parlé de cet homme ou de ces travaux, sachez encore que Linus Pauling n’est pas n’importe qui. C’est un homme qui a dans sa vie été par deux fois élu prix nobel. Le premier titre, c’est en 1954, où il reçoit le prix Nobel de chimie pour sa contribution à la découverte de la structure des protéines. Le second, ce sera le prix Nobel de la paix en 1962.
En 1969, il va créer en Californie, un institut qui porte son nom et qui sera consacré à la recherche sur la vitamine C et sur la nutrithérapie.
Pauling va tout au long de sa vie se battre pour faire connaître et reconnaître les travaux qui prouvent les bienfaits de la prise régulière de vitamine C. Bien entendu, la plupart de ces études se verront controversées et certains chercheurs iront même jusqu’à « falsifier » certains résultats pour prouver l’irréalité des travaux de Pauling. La encore, vous comprendrez certainement pourquoi au fil de la lecture de ce dossier.
Lorsque l’on connaît la symbolique des organes et du corps, on comprendra mieux pourquoi Linus Pauling est décédé d’un cancer de la prostate…, ce que ces détracteurs ont bien entendu aussitôt utilisé contre lui et ses travaux.
Bien entendu (soyons sérieux), la vitamine C à elle seule n’a pas la prétention de vous guérir du cancer, bien qu’en effet, ce fut une des pistes suivies par Pauling au cours de sa recherche. La Vitamine C est connue sous le nom chimique de « acide ascorbique ». Il faut distinguer l’acide L-ascorbique et l’acide D-ascorbique. Nous en reparlerons plus loin dans ce dossier.
Cette vitamine de part sa structure est très proche du glucose. Il faut savoir par exemple que la plupart des plantes et des animaux fabriquent eux-mêmes leur propre vitamine C en transformant le glucose (et d’autres sucres simples) grâce à deux enzymes. Cette transformation n’est malheureusement pas possible chez l’homme puisqu’il lui manque l’une de ces deux enzymes (la gulanolactone-oxydase). Sans cette enzyme… pas de transformation possible du glucose en vitamine C.
Tant pis pour nous… ou plutôt dommage pour nous ! Certains chercheurs ont émis l’hypothèse que nous avions cette faculté auparavant mais que nous en avons perdu la capacité, il y a de cela plusieurs millions d’années, à une époque où nos ancêtres se nourrissaient essentiellement de fruits, de légumes, donc très riches en vitamine C.
Puisque nous n’avons plus cette possibilité de fabriquer notre propre vitamine C, il faut bien en trouver à l’extérieur.
Où peut-on se procurer de la vitamine C
Essentiellement dans les végétaux frais. En tête de liste, nous trouvons la fameuse Acérola. Originaire des Antilles et de la mer des Caraïbes, l’Acerola (Malpighia punicifolia ou glabra) est un arbuste indigène de l’Amérique tropicale. Cet arbuste porte des fruits dont la couleur et la forme rappellent nos cerises, d’où son nom d’Acerola ou Cerise des Indes occidentales. C’est elle qui en contient le plus, environ 1745 mg pour 100 g. Les différentes tables nutritionnelles montrent que l’acérola est 20 fois plus concentré en vitamine C que l’orange ou le citron. Outre la Vitamine C, l’acérola contient en plus petites doses des minéraux et des bioflavonoïdes.
Parmi les autres sources de vitamine C végétale nous trouvons la baie d’églantier (1250 mg/100 g), le piment rouge cru (370 mg/100 g), le persil (170 mg/100 g), le kiwi (100 mg/100 g), la fraise (55 mg/100 g), l’orange (55 mg/100 g), le pamplemousse (35 mg/100 g). Je ne vais pas tous les citer…. mais au bas de la liste, nous trouvons encore la pomme de terre avec 15 mg/100 g, l’abricot avec 10 mg/100 g et la prune avec 5 mg/100 g.
Sachant que les AQR (apports quotidiens recommandés) sont de seulement 60 mg/jour, on peut donc se dire aisément qu’il suffit de manger 1 orange ou deux chaque jour… et le tour est joué. C’est en tout cas ce que veulent nous faire croire bon nombre de gens… De nos jours, vous allez voir que ce n’est pas si simple !
Le problème de la vitamine C c’est que c’est l’une des plus instables de toutes les vitamines. La chaleur, l’exposition à l’air et sa solubilité dans l’eau sont autant de conditions qui nuisent à la teneur en vitamine C. A notre époque, parlez d’insuffisance, voire de carence en vitamine C à votre médecin et il risque bien de vous rire au nez… « Voyons à notre époque, et par rapport aux quantités reconnues comme minima pour l’organisme 60 mg/jour, et si vous avez une alimentation équilibrée, que vous mangez des légumes et des fruits, vous avez bien assez de vitamine C dans votre organisme… »
Et pourtant… Les fruits et les légumes destinés à être mis en conserve, surgelés ou déshydratés, subissent au préalable un blanchiment qui détruit jusqu’à 95 % de la vitamine C… Le stockage des légumes en magasin, au supermarché ou même tout simplement chez vous peut détruire jusqu’à 80 % de la vitamine C… par exemple, une pomme qui contient à la cueillette jusqu’à 10 mg de vitamine C pour 100 g n’en contient plus que la moitié après 11 semaines… (lorsque vous achetez une pomme en magasin.. savez-vous depuis quand est-elle cueillie ?) – des épinards simplement laissés à la température ambiante perdent jusqu’à 30 % de leur vitamine C en une seule journée…
Simplement durant la préparation des aliments, le simple fait de découper, ou d’éplucher les légumes entraînent une oxydation qui détruit une grande partie de la vitamine C. Écrasez des pommes de terre pour en faire de la purée… et vous avez détruit près de 40 % de la vitamine C.
Et si nous parlons de la cuisson, sachez alors que la plupart des aliments perdent plus de la moitié de leur vitamine C initiale durant cette phase… Tout ceci pour dire qu’à l’époque de notre monde moderne où nous ne sommes plus certains de la qualité et de la fraîcheur des aliments que nous pouvons trouver sur le marché, et dans un monde moderne ou le stress est grandissant… la plupart des gens sont en très nette insuffisance de vitamine C.
Bien entendu, cette insuffisance n’est pas une carence marquée qui pourrait annoncer le scorbut, mais il y a pourtant bien des signes extérieurs qui pourraient nous mettre sur la voie…
Ce que la vitamine C peut faire pour vous
-Vitamine C et système nerveux
Savez-vous par exemple qu’une baisse de l’attention et des difficultés de concentration sont en rapport avec une baisse de production de la noradrénaline (neurotransmetteur fabriqué par les fibres nerveuses du système sympathique, par le système nerveux central et en moindre quantité par les glandes médullosurrénales) et cette baisse est souvent en rapport avec un manque de vitamine C. Les glandes surrénales sont mises à contribution dès que notre organisme est sous stress… et à notre époque… le stress… il est grandissant ! Le contenu en vitamine C des glandes surrénales chute considérablement sous l’effet du stress.
-Vitamine C et insomnie
Comme je l’ai dit en préambule, la plupart des gens pensent à tort que la vitamine C a un effet stimulant et excitant qui va les empêcher de dormir. Combien de fois avez-vous pu entendre qu’il ne fallait pas prendre de la vitamine C après 16 heures sinon vous alliez avoir des insomnies ! C’est malheureusement faux.
Expliquons :
Si vous prenez 500 mg de vitamine C vers 16 heures alors que vous n’en avez effectivement pas consommé de la journée, il se peut bien, en effet, que votre organisme qui est en insuffisance de vitamine C, se « réjouisse un peu vite de cet apport » et vous le fasse savoir par une exubérance qui peut ne pas vous faciliter l’endormissement.
Par contre, si vous prenez dès le matin au réveil, 1 dose de 1000 mg et que vous renouvelez cette dose à midi, puis une troisième prise au repas du soir et enfin une dernière prise de 1000 mg au coucher, non seulement vous n’aurez pas de problème d’endormissement, mais en plus, vous allez dormir d’un sommeil profond et réparateur. Cela ne va très certainement pas s’établir, comme par miracle, dès le premier soir, mais faites l’expérience sur au moins 8 jours, et vous allez constater une très nette amélioration de la qualité de vos nuits. Pour les personnes qui souffrent d’insomnies depuis longtemps et qui utilisent des somnifères, il est même possible de les « sevrer » des somnifères en augmentant considérablement la prise de vitamine C vers le soir. Cela peut donner par exemple, 1000 mg le matin + 1000 mg le midi + 3000 mg avant le repas du soir et encore 3000 mg avant le coucher.
Avec une prise régulière de vitamine C, il est fort probable que vous puissiez vous réveiller un peu plus tôt le matin. Personnellement depuis que je l’utilise dans ces dosages (qui varient entre 4 et 8 g/jour), je me réveille systématiquement en pleine forme, entre 15 minutes et 1/2 h avant que le réveil ne sonne. Il faut savoir qu’en France le problème de l’insomnie est relativement grave, puisqu’on estime que presque 1 Français sur 2 est insomniaque.
-Vitamine C et dépression
Les états pré-scorbutiques sont beaucoup plus courants qu’on pourrait le croire à première vue. La dépression, par exemple, dont on connaît mal les causes, pourrait être attribuable, partiellement du moins, à une carence en vitamine C, cette affection constituant l’un des premiers symptômes cliniques du scorbut.
Ce qui est clair par contre, c’est que si l’on supplémente rapidement en vitamine C une personne qui présente les symptômes d’un début de dépression, dans bien des cas, cette personne se rétablit très rapidement, sans être obligée de prendre (même temporairement) des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Dans les cas de dépression, le dosage vitamine C peut atteindre les 10 à 15 grammes/jour, en 3 ou 4 prises.
-Vitamine C et défenses naturelles
Bien entendu, la vitamine C est très importante pour renforcer les défenses naturelles de l’organisme. Les globules blancs (leucocytes) sont les gardiens de l’immunité et il faut savoir qu’ils contiennent beaucoup de vitamine C, près de 60 fois plus que le plasma sanguin.
Les réserves sont vite épuisées en cas de maladies, infections ou choc traumatique. Différents travaux ont pu démontrer que des concentrations élevées en vitamine C permettaient une meilleure mobilisation des globules blancs et des neutrophiles leur permettant ainsi de s’attaquer beaucoup plus facilement aux bactéries.
La vitamine C est également indispensable à la synthèse d’anticorps et elle possède donc un effet antiviral à fortes doses. La vitamine C doit donc être largement utilisée dans toutes les infections, qu’elles soient dues à des bactéries, des virus, des champignons, des levures ou des parasites. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
Le Dr. Jariwalla, de Palo Alot (Californie), a mis en évidence l’activité anti-HIV de la vitamine C, qui inhibe in vitro la réplication des différentes souches de ce virus. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
Pourquoi la découverte de Jariwalla a-t’elle été si discrètement annoncée ? Elle vient pourtant confirmer ce que le Dr.Cathcard avait, dès 1984, mis en évidence très clairement : » les sidéens sont très améliorés cliniquement et biologiquement par la vitamine C « .
Faut-il en conclure que la vitamine C peut guérir le sida ? Je n’irai pas jusque là, mais je vous expliquerai tout à l’heure pourquoi la vitamine C joue un rôle important dans tous les mécanismes de « réparation » de votre organisme. Bien évidemment, la vitamine C sera donc très utile dans toutes ces maladies comme la grippe, le coryza, l’hépatite, la mononucléose infectieuse et l’herpès.
-Vitamine C et cancer
Le symposium qui s’est tenu à l’institut national de la santé de Washington, les 11 et 12 sept.1990, a bien montré que la vitamine C joue un rôle actif et important dans la prévention du cancer et qu’une teneur faible en vitamine C (hypovitaminose) double le risque statistique de cancer. Par ailleurs, la vitamine C atténue les conséquences des effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie, tout en participant elle-même à la destruction des cellules malignes et en empêchant leur multiplication. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
La encore, faut-il en déduire que la vitamine C seule va guérir le cancer ? Je ne le pense pas, par contre, je suis convaincu que la vitamine C utilisée à haute dose, et en compléments d’autres thérapeutiques, va aider considérablement le travail de « réparation » de votre organisme. La question que l’on peut donc logiquement se poser, c’est pourquoi toutes ces découvertes restent sans application concrète ? Je suis persuadé qu’en y réfléchissant bien, vous allez trouver la réponse… (c’est toujours une question d’intérêt)
-Vitamine C et allergies
Les phénomènes allergiques sont en pleine expansion. Pourquoi ? Le contact avec des produits chimiques nouveaux n’explique pas tout, car les allergies se développent aussi avec des allergènes naturels (graminées, etc..) que l’homme connaît depuis toujours. Non il faut chercher l’explication dans les taux de plus en plus bas de vitamine C chez les individus. Nous l’avons vu, l’alimentation moderne n’est plus capable de nous apporter les dosages vitaminiques dont nous avons besoin. Le stress grandissant contribue à nous faire perdre beaucoup de cette précieuse vitamine. Le tabac, l’alcool, la pollution sont autant de facteurs qui contribuent à nous faire consommer beaucoup de cette vitamine précieuse. Donc bon nombre d’individus se trouvent à des concentrations en vitamine C très proches de la carence. Avant d’en arriver à des carences graves qui pourraient provoquer le fameux scorbut, le corps réagit par d’autres signaux. Les réactions allergiques font partie de ces signaux.
La vitamine C réduit les réactions allergiques en diminuant le taux d’histamine qui est sécrétée par le corps lors d’une réaction de type allergique. Elle devrait donc être systématiquement donnée dans les cas de rhume des foins, asthme, etc… J’ai vu une patiente améliorer considérablement ses crises de rhume des foins en prenant (dans les périodes concernées) jusqu’à 12 grammes de vitamine C par jour (en 3 prises)
( pour ceux qui ne veulent pas lire le pavé de ces diverses études, un dossier plus petit de EurekaSanté par VIDAL est affiché plus bas )
Avant-propos
Le document que vous allez lire maintenant est une synthèse de tout ce que j’ai pu apprendre, lire et découvrir au sujet de la vitamine C au cours de ces 20 dernières années.
Les sources sont multiples : dossiers parus sur internet, revue « médecines nouvelles », plusieurs livres de médecins ou chercheurs. Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne découverte de ce que cette merveilleuse vitamine peut faire pour vous.
AU SOMMAIRE de ce dossier :
1. Introduction
2. Le scorbut
3. Linus Pauling et la vitamine C
4. Où peut-on se procurer de la vitamine C
5. Vitamine C et système nerveux
6. Vitamine C et insomnie
7. Vitamine C et dépression
8. Vitamine C et défenses immunitaires
9. Vitamine C et cancer
10. Vitamine C et allergies
11. Vitamine C et interventions chirurgicales
12. Vitamine C et collagène
13. Vitamine C et alcoolisme
14. Vitamine C et tabac
15. Vitamine C et détoxination
16. Vitamine C et douleurs
17. Vitamine C et crises de goutte
18. Vitamine C et arthrose
19. Vitamine C et constipation
20. Vitamine C et anémie
21. Vitamine C et coagulation du sang
22. Vitamine C et maladies veineuses
23. Vitamine C et hypertension
24. Vitamine C et cholestérol
25. Vitamine C et calculs biliaires
26. Vitamine C et enfants autistes
27. Pourquoi la vitamine C n’est-elle pas plus souvent indiquée sur le plan thérapeutique ?
28. Des méga-doses pour les cas extrêmes !
29. La vitamine C n’est pas stockée dans l’organisme ???
30. Pour éviter les malentendus…
31. Conclusion
Introduction
Comme la plupart des gens, (dont j’ai fait partie pendant longtemps), vous avez très certainement de « fausses-croyances » concernant la vitamine C.
Par exemple, vous pensez peut-être que la vitamine C énerve ou qu’elle empêche de dormir… eh bien, ce n’est pas tout à fait vrai.
Pourtant, me direz-vous, vous avez pu constater par vous mêmes que si vous en preniez le soir (ou tard dans l’après-midi), vous aviez du mal à vous endormir… je vous crois, bien entendu, mais au long de ce dossier, vous allez comprendre pourquoi… et vous pourrez aussi découvrir que la vitamine C à haute dose à des effets thérapeutiques que vous n’imaginez même pas…
La plupart des gens savent aussi qu’une carence en vitamine C va entraîner des problèmes de santé connus sous le nom de scorbut, (maladie que connaissaient bien les anciens marins). Aujourd’hui, grâce à la prise régulière de vitamine C, le scorbut n’est plus qu’un mauvais souvenir…. (quoi que !)
Mais commençons par le commencement…
Le scorbut
Le scorbut. dont on a su plus tard qu’il était dû à une carence en vitamine C, était un mal connu et décrit depuis l’antiquité.
Certains des désordres qui l’accompagnent (hémorragies, inflammation des gencives, anémie, fatigues, troubles de l’ossification) sont déjà mentionnés dans l’Ancien Testament et dans les écrits d’Hippocrate (460-370 avant J.C.).
Le scorbut décima l’armée des Croisés plus que ne le firent les Sarrasins. Les grands navigateurs (Magellan, Vasco de Gama, Jacques Cartier, … ) et la Marine Anglaise lui ont payé un lourd tribut. La gravité des troubles dont souffraient les marins a induit, dès 1600 quelques essais de traitements antiscorbutiques (à base de jus de citron) sur des bateaux de la Compagnie des Indes.
En 1734. une corrélation évidente fut établie entre le manque de végétaux frais dans l’alimentation et l’apparition du scorbut. C’est le Docteur James Lind qui prouva expérimentalement en 1753 le rôle curatif et préventif des citrons et oranges.
En 1795, un traitement préventif était instauré dans la Marine Anglaise, après dix jours de mer. Le même traitement était appliqué dans la marine marchande en 1854. Le remède du scorbut était bien connu. Il faudra attendre plus d’un demi-siècle pour progresser dans la connaissance du principe actif.
En 1906, Hopkins suggéra que l’origine du scorbut résidait dans la carence alimentaire d’un composé.
En 1907, Holst et Frolich réalisèrent un scorbut expérimental chez le cobaye en le privant de végétaux frais. La nature hydrosoluble du principe actif antiscorbutique était établie.
Mais il a fallu attendre 1928 et Szent-Gyorgyi qui isola du paprika un composé identifié à la vitamine C et identique au principe actif isolé du citron.
(extrait d’un dossier vu sur http://webpublic.ac-dijon.fr/pedago/physique/documents/prepa/tipe/VitamineC.html)
Linus Pauling et la vitamine C
Une grande partie de ce que nous savons aujourd’hui sur la vitamine C, est la résultante des différents travaux menés par Linus Pauling, chimiste de formation, né en 1901 et décédé à l’âge de 93 ans. C’est à l’âge de 53 ans qu’il s’intéresse à la vitamine C et il y consacrera le reste de sa vie, soit près de 40 ans.
Pour ceux qui n’ont jamais entendu parlé de cet homme ou de ces travaux, sachez encore que Linus Pauling n’est pas n’importe qui. C’est un homme qui a dans sa vie été par deux fois élu prix nobel. Le premier titre, c’est en 1954, où il reçoit le prix Nobel de chimie pour sa contribution à la découverte de la structure des protéines. Le second, ce sera le prix Nobel de la paix en 1962.
En 1969, il va créer en Californie, un institut qui porte son nom et qui sera consacré à la recherche sur la vitamine C et sur la nutrithérapie.
Pauling va tout au long de sa vie se battre pour faire connaître et reconnaître les travaux qui prouvent les bienfaits de la prise régulière de vitamine C. Bien entendu, la plupart de ces études se verront controversées et certains chercheurs iront même jusqu’à « falsifier » certains résultats pour prouver l’irréalité des travaux de Pauling. La encore, vous comprendrez certainement pourquoi au fil de la lecture de ce dossier.
Lorsque l’on connaît la symbolique des organes et du corps, on comprendra mieux pourquoi Linus Pauling est décédé d’un cancer de la prostate…, ce que ces détracteurs ont bien entendu aussitôt utilisé contre lui et ses travaux.
Bien entendu (soyons sérieux), la vitamine C à elle seule n’a pas la prétention de vous guérir du cancer, bien qu’en effet, ce fut une des pistes suivies par Pauling au cours de sa recherche. La Vitamine C est connue sous le nom chimique de « acide ascorbique ». Il faut distinguer l’acide L-ascorbique et l’acide D-ascorbique. Nous en reparlerons plus loin dans ce dossier.
Cette vitamine de part sa structure est très proche du glucose. Il faut savoir par exemple que la plupart des plantes et des animaux fabriquent eux-mêmes leur propre vitamine C en transformant le glucose (et d’autres sucres simples) grâce à deux enzymes. Cette transformation n’est malheureusement pas possible chez l’homme puisqu’il lui manque l’une de ces deux enzymes (la gulanolactone-oxydase). Sans cette enzyme… pas de transformation possible du glucose en vitamine C.
Tant pis pour nous… ou plutôt dommage pour nous ! Certains chercheurs ont émis l’hypothèse que nous avions cette faculté auparavant mais que nous en avons perdu la capacité, il y a de cela plusieurs millions d’années, à une époque où nos ancêtres se nourrissaient essentiellement de fruits, de légumes, donc très riches en vitamine C.
Puisque nous n’avons plus cette possibilité de fabriquer notre propre vitamine C, il faut bien en trouver à l’extérieur.
Où peut-on se procurer de la vitamine C
Essentiellement dans les végétaux frais. En tête de liste, nous trouvons la fameuse Acérola. Originaire des Antilles et de la mer des Caraïbes, l’Acerola (Malpighia punicifolia ou glabra) est un arbuste indigène de l’Amérique tropicale. Cet arbuste porte des fruits dont la couleur et la forme rappellent nos cerises, d’où son nom d’Acerola ou Cerise des Indes occidentales. C’est elle qui en contient le plus, environ 1745 mg pour 100 g. Les différentes tables nutritionnelles montrent que l’acérola est 20 fois plus concentré en vitamine C que l’orange ou le citron. Outre la Vitamine C, l’acérola contient en plus petites doses des minéraux et des bioflavonoïdes.
Parmi les autres sources de vitamine C végétale nous trouvons la baie d’églantier (1250 mg/100 g), le piment rouge cru (370 mg/100 g), le persil (170 mg/100 g), le kiwi (100 mg/100 g), la fraise (55 mg/100 g), l’orange (55 mg/100 g), le pamplemousse (35 mg/100 g). Je ne vais pas tous les citer…. mais au bas de la liste, nous trouvons encore la pomme de terre avec 15 mg/100 g, l’abricot avec 10 mg/100 g et la prune avec 5 mg/100 g.
Sachant que les AQR (apports quotidiens recommandés) sont de seulement 60 mg/jour, on peut donc se dire aisément qu’il suffit de manger 1 orange ou deux chaque jour… et le tour est joué. C’est en tout cas ce que veulent nous faire croire bon nombre de gens… De nos jours, vous allez voir que ce n’est pas si simple !
Le problème de la vitamine C c’est que c’est l’une des plus instables de toutes les vitamines. La chaleur, l’exposition à l’air et sa solubilité dans l’eau sont autant de conditions qui nuisent à la teneur en vitamine C. A notre époque, parlez d’insuffisance, voire de carence en vitamine C à votre médecin et il risque bien de vous rire au nez… « Voyons à notre époque, et par rapport aux quantités reconnues comme minima pour l’organisme 60 mg/jour, et si vous avez une alimentation équilibrée, que vous mangez des légumes et des fruits, vous avez bien assez de vitamine C dans votre organisme… »
Et pourtant… Les fruits et les légumes destinés à être mis en conserve, surgelés ou déshydratés, subissent au préalable un blanchiment qui détruit jusqu’à 95 % de la vitamine C… Le stockage des légumes en magasin, au supermarché ou même tout simplement chez vous peut détruire jusqu’à 80 % de la vitamine C… par exemple, une pomme qui contient à la cueillette jusqu’à 10 mg de vitamine C pour 100 g n’en contient plus que la moitié après 11 semaines… (lorsque vous achetez une pomme en magasin.. savez-vous depuis quand est-elle cueillie ?) – des épinards simplement laissés à la température ambiante perdent jusqu’à 30 % de leur vitamine C en une seule journée…
Simplement durant la préparation des aliments, le simple fait de découper, ou d’éplucher les légumes entraînent une oxydation qui détruit une grande partie de la vitamine C. Écrasez des pommes de terre pour en faire de la purée… et vous avez détruit près de 40 % de la vitamine C.
Et si nous parlons de la cuisson, sachez alors que la plupart des aliments perdent plus de la moitié de leur vitamine C initiale durant cette phase… Tout ceci pour dire qu’à l’époque de notre monde moderne où nous ne sommes plus certains de la qualité et de la fraîcheur des aliments que nous pouvons trouver sur le marché, et dans un monde moderne ou le stress est grandissant… la plupart des gens sont en très nette insuffisance de vitamine C.
Bien entendu, cette insuffisance n’est pas une carence marquée qui pourrait annoncer le scorbut, mais il y a pourtant bien des signes extérieurs qui pourraient nous mettre sur la voie…
Ce que la vitamine C peut faire pour vous
-Vitamine C et système nerveux
Savez-vous par exemple qu’une baisse de l’attention et des difficultés de concentration sont en rapport avec une baisse de production de la noradrénaline (neurotransmetteur fabriqué par les fibres nerveuses du système sympathique, par le système nerveux central et en moindre quantité par les glandes médullosurrénales) et cette baisse est souvent en rapport avec un manque de vitamine C. Les glandes surrénales sont mises à contribution dès que notre organisme est sous stress… et à notre époque… le stress… il est grandissant ! Le contenu en vitamine C des glandes surrénales chute considérablement sous l’effet du stress.
-Vitamine C et insomnie
Comme je l’ai dit en préambule, la plupart des gens pensent à tort que la vitamine C a un effet stimulant et excitant qui va les empêcher de dormir. Combien de fois avez-vous pu entendre qu’il ne fallait pas prendre de la vitamine C après 16 heures sinon vous alliez avoir des insomnies ! C’est malheureusement faux.
Expliquons :
Si vous prenez 500 mg de vitamine C vers 16 heures alors que vous n’en avez effectivement pas consommé de la journée, il se peut bien, en effet, que votre organisme qui est en insuffisance de vitamine C, se « réjouisse un peu vite de cet apport » et vous le fasse savoir par une exubérance qui peut ne pas vous faciliter l’endormissement.
Par contre, si vous prenez dès le matin au réveil, 1 dose de 1000 mg et que vous renouvelez cette dose à midi, puis une troisième prise au repas du soir et enfin une dernière prise de 1000 mg au coucher, non seulement vous n’aurez pas de problème d’endormissement, mais en plus, vous allez dormir d’un sommeil profond et réparateur. Cela ne va très certainement pas s’établir, comme par miracle, dès le premier soir, mais faites l’expérience sur au moins 8 jours, et vous allez constater une très nette amélioration de la qualité de vos nuits. Pour les personnes qui souffrent d’insomnies depuis longtemps et qui utilisent des somnifères, il est même possible de les « sevrer » des somnifères en augmentant considérablement la prise de vitamine C vers le soir. Cela peut donner par exemple, 1000 mg le matin + 1000 mg le midi + 3000 mg avant le repas du soir et encore 3000 mg avant le coucher.
Avec une prise régulière de vitamine C, il est fort probable que vous puissiez vous réveiller un peu plus tôt le matin. Personnellement depuis que je l’utilise dans ces dosages (qui varient entre 4 et 8 g/jour), je me réveille systématiquement en pleine forme, entre 15 minutes et 1/2 h avant que le réveil ne sonne. Il faut savoir qu’en France le problème de l’insomnie est relativement grave, puisqu’on estime que presque 1 Français sur 2 est insomniaque.
-Vitamine C et dépression
Les états pré-scorbutiques sont beaucoup plus courants qu’on pourrait le croire à première vue. La dépression, par exemple, dont on connaît mal les causes, pourrait être attribuable, partiellement du moins, à une carence en vitamine C, cette affection constituant l’un des premiers symptômes cliniques du scorbut.
Ce qui est clair par contre, c’est que si l’on supplémente rapidement en vitamine C une personne qui présente les symptômes d’un début de dépression, dans bien des cas, cette personne se rétablit très rapidement, sans être obligée de prendre (même temporairement) des antidépresseurs ou des anxiolytiques. Dans les cas de dépression, le dosage vitamine C peut atteindre les 10 à 15 grammes/jour, en 3 ou 4 prises.
-Vitamine C et défenses naturelles
Bien entendu, la vitamine C est très importante pour renforcer les défenses naturelles de l’organisme. Les globules blancs (leucocytes) sont les gardiens de l’immunité et il faut savoir qu’ils contiennent beaucoup de vitamine C, près de 60 fois plus que le plasma sanguin.
Les réserves sont vite épuisées en cas de maladies, infections ou choc traumatique. Différents travaux ont pu démontrer que des concentrations élevées en vitamine C permettaient une meilleure mobilisation des globules blancs et des neutrophiles leur permettant ainsi de s’attaquer beaucoup plus facilement aux bactéries.
La vitamine C est également indispensable à la synthèse d’anticorps et elle possède donc un effet antiviral à fortes doses. La vitamine C doit donc être largement utilisée dans toutes les infections, qu’elles soient dues à des bactéries, des virus, des champignons, des levures ou des parasites. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
Le Dr. Jariwalla, de Palo Alot (Californie), a mis en évidence l’activité anti-HIV de la vitamine C, qui inhibe in vitro la réplication des différentes souches de ce virus. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
Pourquoi la découverte de Jariwalla a-t’elle été si discrètement annoncée ? Elle vient pourtant confirmer ce que le Dr.Cathcard avait, dès 1984, mis en évidence très clairement : » les sidéens sont très améliorés cliniquement et biologiquement par la vitamine C « .
Faut-il en conclure que la vitamine C peut guérir le sida ? Je n’irai pas jusque là, mais je vous expliquerai tout à l’heure pourquoi la vitamine C joue un rôle important dans tous les mécanismes de « réparation » de votre organisme. Bien évidemment, la vitamine C sera donc très utile dans toutes ces maladies comme la grippe, le coryza, l’hépatite, la mononucléose infectieuse et l’herpès.
-Vitamine C et cancer
Le symposium qui s’est tenu à l’institut national de la santé de Washington, les 11 et 12 sept.1990, a bien montré que la vitamine C joue un rôle actif et important dans la prévention du cancer et qu’une teneur faible en vitamine C (hypovitaminose) double le risque statistique de cancer. Par ailleurs, la vitamine C atténue les conséquences des effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie, tout en participant elle-même à la destruction des cellules malignes et en empêchant leur multiplication. (médecines nouvelles n°95 – 4è trim.99)
La encore, faut-il en déduire que la vitamine C seule va guérir le cancer ? Je ne le pense pas, par contre, je suis convaincu que la vitamine C utilisée à haute dose, et en compléments d’autres thérapeutiques, va aider considérablement le travail de « réparation » de votre organisme. La question que l’on peut donc logiquement se poser, c’est pourquoi toutes ces découvertes restent sans application concrète ? Je suis persuadé qu’en y réfléchissant bien, vous allez trouver la réponse… (c’est toujours une question d’intérêt)
-Vitamine C et allergies
Les phénomènes allergiques sont en pleine expansion. Pourquoi ? Le contact avec des produits chimiques nouveaux n’explique pas tout, car les allergies se développent aussi avec des allergènes naturels (graminées, etc..) que l’homme connaît depuis toujours. Non il faut chercher l’explication dans les taux de plus en plus bas de vitamine C chez les individus. Nous l’avons vu, l’alimentation moderne n’est plus capable de nous apporter les dosages vitaminiques dont nous avons besoin. Le stress grandissant contribue à nous faire perdre beaucoup de cette précieuse vitamine. Le tabac, l’alcool, la pollution sont autant de facteurs qui contribuent à nous faire consommer beaucoup de cette vitamine précieuse. Donc bon nombre d’individus se trouvent à des concentrations en vitamine C très proches de la carence. Avant d’en arriver à des carences graves qui pourraient provoquer le fameux scorbut, le corps réagit par d’autres signaux. Les réactions allergiques font partie de ces signaux.
La vitamine C réduit les réactions allergiques en diminuant le taux d’histamine qui est sécrétée par le corps lors d’une réaction de type allergique. Elle devrait donc être systématiquement donnée dans les cas de rhume des foins, asthme, etc… J’ai vu une patiente améliorer considérablement ses crises de rhume des foins en prenant (dans les périodes concernées) jusqu’à 12 grammes de vitamine C par jour (en 3 prises)
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