G
guest
Guest
voici un article sur lequel je suis tombé en cherchant quelques infos sur la hgh, et je vous fait un copié/collé.
Des hormones de croissance à action longue durée prometteuses pour les adultes souffrant d’un déficit d’hormone de croissance
Deux produits substitutifs à l’hormone de croissance (GH) à action longue durée à l’étude actuellement pourraient permettre des dosages moins importants et un meilleur suivi du traitement chez les adultes souffrant d’un déficit de GH.
Le déficit de GH chez l’adulte est une pathologie rare qui se caractérise par une sécrétion inappropriée de la GH par la glande pituitaire. Elle peut être héréditaire, acquise suite à un choc, une infection, une irradiation ou à une tumeur cérébrale, voire se manifester sans réelle cause établie. Actuellement, le traitement s’effectue avec une injection sous-cutanée quotidienne de GH.
Les nouveaux résultats de la phase 3 de l’étude de Novo Nordisk (injection du dérivé de GH somapacitan une fois par semaine pendant 26 semaines) et de la phase 2 de l’étude Versartis (sur l’effet de la GH à action longue durée somavaratan), toutes deux portant sur des patients adultes souffrant d’un déficit en GH, furent présentés lors de l’ENDO 2017.
« Le bon suivi du traitement est souvent un problème avec les injections quotidiennes de GH chez les enfants, mais aussi chez les adultes » a indiqué la modératrice Luma Ghalib, MD, professeur associé à la division endocrinologie, diabète et métabolisme de la Ohio State University Wexner Medical Center, à la revue Medscape Medical News.
« Les patients arrêtent souvent de prendre leur médicaments quotidiens, parfois pour des raisons de coût, mais surtout parce que les injections quotidiennes sont contraignantes. De fait, si ces deux agents à action longue durée à l’étude sont approuvés par les autorités sanitaires, ils constitueraient une formidable avancée ».
Cependant, des données sur le long terme sont nécessaire, prévient-elle. « Sur le long terme, nous nous inquiétons de l’impact sur le métabolisme. Nous savons que la GH peut augmenter la résistance à l’insuline et le risque de diabète, et nous devons donc garder un œil sur les pics de GH ».
Elle ajoute également qu’il pourrait y avoir un risque de recroissance de l’adénome pituitaire qui conduit au déficit de GH. « Ce risque est très probablement faible car nous n’avons pas observé de recroissance avec les injections quotidiennes, mais il n’a pas été étudié ».
Les injections hebdomadaires de Somapacitan s’avèrent sûre et bien tolérées
Gudmundur Johannsson, MD, PhD, professeur et médecin-chef à l’Université de Gothenburg (Suède) a analysé les résultats d’une étude portant sur l’utilisation de la Somapacitan – un dérivé de GH qui inhibe les récepteurs d’albumine et s’injecte en sous-cutané une fois par semaine – sur une population multiculturelle et multiethnique, menée pendant 26 semaines.
Au total, ce sont 92 adultes (âgés de 18 à 79 ans), auparavant traités via une injection quotidienne de substitut de GH pendant au moins 6 mois, qui furent traités (après un jour de sevrage) à 50% soit avec une injection hebdomadaire de Somapacitan ou une injection quotidienne de Somatropin (Nortitropin de Novo Nordisk). Les doses furent ajustées lors des 8 premières semaines pour atteindre un niveau de sécrétion d’IGF-1 normale, puis restèrent fixe lors des 18 semaines suivantes.
Les patients avaient en moyenne 50 ans, comprenaient 45% de femmes, et avaient un BMI de 28kg/m2. Après être restés stables dans les deux groupes suite à la période d’ajustement, l’écart type moyen pour le taux d’IGF-1 à la 25e semaine était de 0.22 pour la Somapacitan et de 0.35 pour la Somatropin.
La première conclusion, à savoir l’occurrence d’effets indésirables tels que des réactions sur le site d’injections, fut similaire dans les 2 groupes. Ces effets indésirables concernaient 53 patients sur 61 (86.9%) avec la Somapacitan et 21 sur 31 (67.5%) avec la Somatropin, et incluaient des rhinopharyngites, des maux de tête, de la fatigue, des nausées et de l’arthralgie. Des effets secondaires sévères furent observés chez 4 patients (6.6%) avec la Somapacitan et 2 patients (6.5%) avec la Somatropin.
Sur les 1500 injections de Somapacitan réalisées, il y eut 2 réactions limitées sur le site d’injection (bleus et hématomes). Aucun anticorps à la Somapacitan ou à la GH ne fut détecté.
A la 26e semaine, les scores donnés par les patients sur le questionnaire de satisfaction étaient tous en faveur de la Somapacitan.
Un porte-parole de Novo Nordisk a indiqué à la revue Medscape Medical News que la phase 3 du test chez des adultes souffrant d’un déficit en GH est en cours, tout comme la phase 2 d’un test chez des enfants.
Une étude sur la posologie de la Somavaratan indique un effet au bout de 2 semaines
Kevin CJ Yuen, MD, MBChB, directeur médical du Centre Pituitaire Suédois de l’Institut de Neuroscience Suédois de Seattle a présenté les résultats de la phase 2 d’une étude ouverte portant sur le Somavaratan – une nouvelle forme à action prolongée de la GH recombinante – réalisé dans plusieurs centres de recherches. Cette étude visait à définir la posologie de départ, l’ajustement de la posologie et la sécurité du produit, et à déterminer son impact sur les niveaux d’IGF-1 après 30 jours.
Les patients furent répartis en 3 groupes en fonction de la posologie initiale : 0.6mg/kg/mois pour ceux de 35 ans et plus, 0.8mg/kg/mois pour ceux de moins de 35 ans, et 1.0mg/kg/mois pour les femmes suivant un traitement à base d’œstrogènes oraux, quel que soit leur âge. Tous reçurent 5 injections sous-cutanées mensuelles de Somavaratan avec un objectif d’écart type pour le taux d’IGF-1 de 0 – 1.5. Au total, 32 des 49 patients ont été jusqu’au bout de l’étude.
Le taux moyen d’IGF est passé de -1.32 au début de l’étude à +2.31 7 jours après la première injection, sachant que les sujets ayant reçus des doses plus élevées présentaient en moyenne des taux d’IGF-1 plus importants. Suite à la dernière injection, l’écart type du taux d’IGF-1 est revenu au taux de référence après 22 jours.
Le Dr. Ghalib a indiqué à la revue Medscape Medical News au sujet de ces 2 produits : « Nous sommes dans l’attente de nouveaux résultats. Des injections moins fréquentes rendront nos vie et bien sûr celles des patients bien plus faciles ».
Des hormones de croissance à action longue durée prometteuses pour les adultes souffrant d’un déficit d’hormone de croissance
Deux produits substitutifs à l’hormone de croissance (GH) à action longue durée à l’étude actuellement pourraient permettre des dosages moins importants et un meilleur suivi du traitement chez les adultes souffrant d’un déficit de GH.
Le déficit de GH chez l’adulte est une pathologie rare qui se caractérise par une sécrétion inappropriée de la GH par la glande pituitaire. Elle peut être héréditaire, acquise suite à un choc, une infection, une irradiation ou à une tumeur cérébrale, voire se manifester sans réelle cause établie. Actuellement, le traitement s’effectue avec une injection sous-cutanée quotidienne de GH.
Les nouveaux résultats de la phase 3 de l’étude de Novo Nordisk (injection du dérivé de GH somapacitan une fois par semaine pendant 26 semaines) et de la phase 2 de l’étude Versartis (sur l’effet de la GH à action longue durée somavaratan), toutes deux portant sur des patients adultes souffrant d’un déficit en GH, furent présentés lors de l’ENDO 2017.
« Le bon suivi du traitement est souvent un problème avec les injections quotidiennes de GH chez les enfants, mais aussi chez les adultes » a indiqué la modératrice Luma Ghalib, MD, professeur associé à la division endocrinologie, diabète et métabolisme de la Ohio State University Wexner Medical Center, à la revue Medscape Medical News.
« Les patients arrêtent souvent de prendre leur médicaments quotidiens, parfois pour des raisons de coût, mais surtout parce que les injections quotidiennes sont contraignantes. De fait, si ces deux agents à action longue durée à l’étude sont approuvés par les autorités sanitaires, ils constitueraient une formidable avancée ».
Cependant, des données sur le long terme sont nécessaire, prévient-elle. « Sur le long terme, nous nous inquiétons de l’impact sur le métabolisme. Nous savons que la GH peut augmenter la résistance à l’insuline et le risque de diabète, et nous devons donc garder un œil sur les pics de GH ».
Elle ajoute également qu’il pourrait y avoir un risque de recroissance de l’adénome pituitaire qui conduit au déficit de GH. « Ce risque est très probablement faible car nous n’avons pas observé de recroissance avec les injections quotidiennes, mais il n’a pas été étudié ».
Les injections hebdomadaires de Somapacitan s’avèrent sûre et bien tolérées
Gudmundur Johannsson, MD, PhD, professeur et médecin-chef à l’Université de Gothenburg (Suède) a analysé les résultats d’une étude portant sur l’utilisation de la Somapacitan – un dérivé de GH qui inhibe les récepteurs d’albumine et s’injecte en sous-cutané une fois par semaine – sur une population multiculturelle et multiethnique, menée pendant 26 semaines.
Au total, ce sont 92 adultes (âgés de 18 à 79 ans), auparavant traités via une injection quotidienne de substitut de GH pendant au moins 6 mois, qui furent traités (après un jour de sevrage) à 50% soit avec une injection hebdomadaire de Somapacitan ou une injection quotidienne de Somatropin (Nortitropin de Novo Nordisk). Les doses furent ajustées lors des 8 premières semaines pour atteindre un niveau de sécrétion d’IGF-1 normale, puis restèrent fixe lors des 18 semaines suivantes.
Les patients avaient en moyenne 50 ans, comprenaient 45% de femmes, et avaient un BMI de 28kg/m2. Après être restés stables dans les deux groupes suite à la période d’ajustement, l’écart type moyen pour le taux d’IGF-1 à la 25e semaine était de 0.22 pour la Somapacitan et de 0.35 pour la Somatropin.
La première conclusion, à savoir l’occurrence d’effets indésirables tels que des réactions sur le site d’injections, fut similaire dans les 2 groupes. Ces effets indésirables concernaient 53 patients sur 61 (86.9%) avec la Somapacitan et 21 sur 31 (67.5%) avec la Somatropin, et incluaient des rhinopharyngites, des maux de tête, de la fatigue, des nausées et de l’arthralgie. Des effets secondaires sévères furent observés chez 4 patients (6.6%) avec la Somapacitan et 2 patients (6.5%) avec la Somatropin.
Sur les 1500 injections de Somapacitan réalisées, il y eut 2 réactions limitées sur le site d’injection (bleus et hématomes). Aucun anticorps à la Somapacitan ou à la GH ne fut détecté.
A la 26e semaine, les scores donnés par les patients sur le questionnaire de satisfaction étaient tous en faveur de la Somapacitan.
Un porte-parole de Novo Nordisk a indiqué à la revue Medscape Medical News que la phase 3 du test chez des adultes souffrant d’un déficit en GH est en cours, tout comme la phase 2 d’un test chez des enfants.
Une étude sur la posologie de la Somavaratan indique un effet au bout de 2 semaines
Kevin CJ Yuen, MD, MBChB, directeur médical du Centre Pituitaire Suédois de l’Institut de Neuroscience Suédois de Seattle a présenté les résultats de la phase 2 d’une étude ouverte portant sur le Somavaratan – une nouvelle forme à action prolongée de la GH recombinante – réalisé dans plusieurs centres de recherches. Cette étude visait à définir la posologie de départ, l’ajustement de la posologie et la sécurité du produit, et à déterminer son impact sur les niveaux d’IGF-1 après 30 jours.
Les patients furent répartis en 3 groupes en fonction de la posologie initiale : 0.6mg/kg/mois pour ceux de 35 ans et plus, 0.8mg/kg/mois pour ceux de moins de 35 ans, et 1.0mg/kg/mois pour les femmes suivant un traitement à base d’œstrogènes oraux, quel que soit leur âge. Tous reçurent 5 injections sous-cutanées mensuelles de Somavaratan avec un objectif d’écart type pour le taux d’IGF-1 de 0 – 1.5. Au total, 32 des 49 patients ont été jusqu’au bout de l’étude.
Le taux moyen d’IGF est passé de -1.32 au début de l’étude à +2.31 7 jours après la première injection, sachant que les sujets ayant reçus des doses plus élevées présentaient en moyenne des taux d’IGF-1 plus importants. Suite à la dernière injection, l’écart type du taux d’IGF-1 est revenu au taux de référence après 22 jours.
Le Dr. Ghalib a indiqué à la revue Medscape Medical News au sujet de ces 2 produits : « Nous sommes dans l’attente de nouveaux résultats. Des injections moins fréquentes rendront nos vie et bien sûr celles des patients bien plus faciles ».
