Anadrol (Oxymetholone)

par Bill Roberts – Anadrol (oxymetholone) arrive probablement en deuxième place après le Dianabol (methandrostenolone) en tant que stéroïde anabolisant oral dans le monde du culturisme. En outre, il a connu une importance médicale considérable notamment dans le traitement de l’anémie, et plus récemment pour aider à maintenir la masse maigre de patients atteints du VIH. Alors que beaucoup ont l’opinion subjective que Anadrol est un médicament sévère en termes d’effets secondaires, les découvertes médicales et les conclusions de nombreux athlètes amènent une toute autre conclusion.

Une autre question intéressante concerne la combinaison de Anadrol avec d’autres stéroïdes anabolisants. Par exemple, ajouter Anadrol à 50 mg/jour de Dianabol donne peut de bénéfices supplémentaires à un cycle de stéroïdes; en contraste, l’ajout de Anadrol à 50-100 mg/jour d’acétate de trenbolone ou à 60-80 mg/jour d’Anavar (oxandrolone) procure une amélioration frappante. Son effet synergique en ce cas est similaire à celui de Dianabol, mais pas à celui de la trenbolone. Cela s’explique probablement parce que, contrairement à la trenbolone, l’oxymetholone ne se lie pas fortement aux récepteurs d’androgènes, et la plupart de son effet anabolisant n’est probablement pas concilié génomiquement par le RA.

En ce qui concerne les effets secondaires parfois sévères perçus dans le culturisme, ceux-ci se produisent principalement ou même uniquement lorsque les niveaux d’oestrogènes sont élevés. Alors que l’oxymetholone n’a pas en soit d’effet d’aromatase  et aucune activité œstrogénique, il se peut qu’elle interfère avec le métabolisme des œstrogènes. Que ce soit la cause du problème ou non, maintenir les niveaux d’estradiol sous contrôle limite les effets secondaires de Anadrol à ceux d’autres stéroïdes anabolisants oraux. Les taux d’estradiol peuvent être maintenus sous contrôle soit en utilisant un inhibiteur de l’aromatase, tels que le létrozole ou Arimidex, ou en limitant l’utilisation de stéroïdes aromatisants comme la testostérone.

Le principal effet secondaire préoccupant est la toxicité pour le foie, comme c’est le cas pour tous les stéroïdes anabolisants alkylés oraux. Cela peut être abordé simplement en limitant la durée d’utilisation à 6-8 semaines, et en observant des pauses de prise du produit appropriées après chaque période d’utilisation. Parce que le foie se régénère rapidement, un temps de pause même de moitié de la période d’utilisation est souvent suffisant. Cependant, une pause de temps égale à la période d’utilisation est plus prudente.

Par milligramme, Anadrol paraît moins toxique pour le foie que tout autre stéroïde anabolisant alkylé, mais par taux d’effet anabolisant, le ratio de toxicité par rapport à l’effet anabolisant semble similaire.

Les autres effets secondaires auxquels on doit porter attention sont les mêmes qu’avec les autres stéroïdes anabolisants en général, comprenant l’augmentation potentielle de la pression artérielle et/ou du taux des hématocrites, l’aggravation du profil des lipides sanguins, l’élargissement de la prostate qui peut être temporaire, et une éventuelle augmentation de l’acné et/ou de la calvitie, chez ceux ayant le gène de la calvitie masculine.

L’utilisation typique est de 50-150 mg/jour. Dans certains cas, des doses plus importantes telles que 300 mg/jour sont utilisées, mais lorsque convenablement combiné avec un ou plusieurs autres stéroïdes anabolisants, il y a souvent peu d’avantages à dépasser 150 mg/jour.

Bien qu’il soit commun pour les bodybuilders de penser que Anadrol serait un choix encore plus risqué pour une utilisation par les femmes, comparé à d’autres stéroïdes anabolisants, en fait c’est l’inverse qui est vrai. Médicalement parlant, un dosage quotidien de 50 mg/jour sur de longues périodes n’a montré qu’un taux modéré de problèmes de virilisation. La même chose ne peut certainement pas être dite pour Anavar, Dianabol, ou Winstrol (stanozolol.) Bien que n’étant pas nécessairement suffisant pour la compétition de haut niveau dans le culturisme féminin d’aujourd’hui, une telle dose est en fait beaucoup plus que nécessaire pour que la plupart des femmes obtiennent d’excellents résultats en gain de masse musculaire, perte de graisse, et amélioration de leur physique. La moitié de cette dose – 25 mg/jour, de préférence prise en doses divisées – est très efficace et pour autant que je sache la façon la moins risquée d’obtenir des bénéfices des stéroïdes anabolisants.

Même 12.5 mg/jour en doses divisées est remarquablement efficace.

Cependant, cela ne veut pas dire que, même à des doses réduites, il n’y a pas de risque de virilisation. Comme on le voit par le fait que certaines femmes, avec le temps, développent des poils au visage et un enrouement de la voix tout simplement à cause de leurs niveaux d’androgènes naturels, il est ainsi possible pour une femme d’être déjà sur le seuil de la virilisation, dès le départ. Dans ces cas, tout ajout d’androgènes, ne serait-ce qu’une supplémentation orale en DHEA, peut déclencher des effets secondaires de virilisation. Donc, il faut comprendre qu’un risque est toujours présent.

En bref: L’utilisation de Anadrol, ou de Dianabol, en combinaison avec des stéroïdes anabolisants injectables est l’un des moyens les plus efficaces d’améliorer un cycle de stéroïdes. Il n’est pas nécessaire d’utiliser à la fois Dianabol et Anadrol simultanément: seulement un ou l’autre est habituellement choisi. Avec des précautions appropriées, les effets secondaires sont généralement très tolérables et posent un risque pour la santé en général assez bas pour être acceptables dans les normes du culturisme.

Oxymetholone est le nom de l’ingrédient actif dans Anadrol. Anadrol est une marque déposée de Unimed Pharmaceuticals aux Etats-Unis et/ou dans d’autres pays.