Question: “Mes niveaux de testostérone sont normaux dans la fourchette basse et pour moi, il y a une différence drastique de qualité de vie quand je prends de la testostérone, même en petite quantité. Plutôt que de m’injecter de la testostérone toutes les semaines pour le reste de ma vie, puis-je utiliser du Clomid ou du Nolvadex à la place? Quand j’ai utilisé du Clomid après une cure, j’ai eu de très bons résultats et me suis senti bien mieux. Mais je n’ai jamais entendu parler d’utilisation permanente.”
Cela peut se faire mais je ne le recommanderais pas.
Il y a eu une petite étude où des hommes peu fertiles ont pris du Clomid à 100 mg par jour pendant une année et ils ont eu de bons résultats et pas de problèmes. Ce n’est donc pas qu’il n’y a aucune base médicale à une utilisation possible de Clomid sur de longues périodes, mais c’est très limité.
Il y a eu de nombreuses femmes qui ont pris du Nolvadex pendant des années. Mais c’était une période où les docteurs le prescrivait comme un prophylactique pour les femmes qui étaient à risque du cancer du sein.
Pourtant on fait plus attention à son utilisation aujourd’hui, parce que le Nolvadex est un peu cancérigène, le Clomid aussi. On se pose donc maintenant la question de son effet bénéfique par rapport au risque.
Pour une utilisation standard en post cure (PCT), l’exposition est limitée, avec relativement peu de semaines au cours de l’année. Il y a donc probablement plus de risques de mourir en étant assommé par une noix de coco sur la tête que d’utiliser du Clomid ou du Nolvadex pendant vos périodes de post cure. Et le bénéfice, la récupération adéquate du HPTA (axe hypothalamo-hypophyso-testiculaire), est considérable. Je pense que dans ce cadre, l’équation risque/bénéfice est positive.
Pourtant, utiliser un de ces médicaments pendant 52 semaines par an et ce pendant des décennies provoquerait bien plus d’exposition, et aucun bénéfice ne serait ainsi obtenu qui ne pourrait l’être avec une utilisation continue de HCG et avec un contrôle de niveau d’estradiol avec un anti-aromatase, ou même un anti-aromatase seul. Je n’utiliserais pas de SERM de façon continue.
Bill Roberts est un spécialiste mondialement reconnu pour son expertise sur les stéroïdes anabolisants et les médicaments améliorant la performance. Bill possède un Diplôme universitaire en Microbiologie et Cytologie, et a accompli les critères éducationnels et de recherche pour l’obtention d’un PhD en Chimie Médicinale dans une université Américaine réputée.
Bill intégra l’industrie des compléments nutritionnels avant de finir sa thèse de doctorat, mais son parcours éducatif était tellement inestimable au point de pouvoir concevoir et améliorer des compléments nutritionnels, vu que c’était dans le domaine de la conception de molécules de médicaments, et secondairement quelques travaux dans l’administration transdermique.
Son éducation n’a pas été particulièrement « orientée » vers les stéroïdes anabolisants autrement qu’une expertise avec des principes pharmacologiques qui disposent de larges applications. Ceci a permis à Bill de fournir un aperçu unique dans le domaine de la pharmacologie des anabolisants, avec une connaissance des points qu’il n’aurait connu autrement.
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