Question : «Pour planifier une cure de stéroïdes anabolisants, quand dois-je considérer que la cure est terminée ? A la fin de la dernière semaine où j’ai pris les stéroïdes ou bien lorsque les stéroïdes ont été évacués de mon système?»
Bill Roberts : Vous pouvez choisir l’un ou l’autre si vous calculez toujours de la même façon. Je préfère calculer la longueur d’une cure sur combien de temps les niveaux de stéroïdes anabolisants sont suppressifs.
Par exemple, supposez que quelqu’un pense prendre 2000 mg par semaine de cypionate de testostérone. On pourrait penser que ce n’est pas réaliste mais selon les individus, cela est tout à fait possible. Supposez que cette personne fasse attention à sa santé et qu’elle veuille une prompte récupération. Cela peut aussi être réaliste: beaucoup d’utilisateurs à ce niveau font très attention à ce qu’ils font.
Cette personne sait que sa récupération après une cure planifiée de 10 semaines peut être plutôt rapide et que si les cycles sont plus longs, la récupération le sera aussi. Elle voudra donc un cycle de 10 semaines.
Et bien, s’il calcule sur les 10 semaines d’injections, la récupération n’ira pas comme il l’espère.
Simplifions les choses et arrondissons la demi-vie du cypionate de testostérone à exactement une semaine, même si en fait c’est un peu moins que ça.
A la fin de la semaine 11, ses niveaux de testostérone injectés sont encore aussi élevés que s’il s’injectait 1000 mg par semaine. Ces niveaux sont bien trop hauts pour permettre de récupérer. Probablement la raison pour laquelle il a planifié cette cure à 2000 mg par semaine est qu’il sait qu’il ne pourrait pas atteindre un nouveau record à 1000 mg par semaine, encore moins après avoir culminé après 10 semaines à 2000 mg par semaine. Donc la semaine 11 ne lui permet ni de continuer sa croissance, ni de récupérer.
A la fin de la semaine 12, ses niveaux sont encore comme s’il s’injectait 500 mg par semaine. Toujours pas de récupération et aucun gain supplémentaire non plus.
Même à la fin de la semaine 13, les niveaux sont toujours trop hauts pour une récupération. Une autre semaine de perdue.
Seulement vers la semaine 14 les niveaux pourront être suffisamment bas pour espérer pouvoir récupérer. Mais maintenant après autant de semaines d’inhibition, la récupération va être lente, peut-être même très lente pour lui.
Ce n’était pas ce qu’il recherchait. Il aurait voulu avoir une récupération rapide associé à seulement 10 semaines d’inhibition, après avoir eu 10 semaines de gains importants.
Mais cette situation est ce qui peut se produire lorsqu’on calcule par semaine d’injection plutôt que par semaine d’inhibition.
En planifiant par rapport aux semaines d’inhibition, il aura probablement une récupération rapide. Il ajustera la cure de stéroïdes là où la transition sera rapide d’un niveau de 2000 mg par semaine à un niveau suffisamment bas pour permettre la récupération, tel qu’un niveau de 100 à 200 mg par semaine.
Cela se fait en prenant des esters à action rapide, des suspensions et/ou des produits oraux vers la fin de la cure, au lieu d’esters à action prolongée.
Bill Roberts est un spécialiste mondialement reconnu pour son expertise sur les stéroïdes anabolisants et les médicaments améliorant la performance. Bill possède un Diplôme universitaire en Microbiologie et Cytologie, et a accompli les critères éducationnels et de recherche pour l’obtention d’un PhD en Chimie Médicinale dans une université Américaine réputée.
Bill intégra l’industrie des compléments nutritionnels avant de finir sa thèse de doctorat, mais son parcours éducatif était tellement inestimable au point de pouvoir concevoir et améliorer des compléments nutritionnels, vu que c’était dans le domaine de la conception de molécules de médicaments, et secondairement quelques travaux dans l’administration transdermique.
Son éducation n’a pas été particulièrement « orientée » vers les stéroïdes anabolisants autrement qu’une expertise avec des principes pharmacologiques qui disposent de larges applications. Ceci a permis à Bill de fournir un aperçu unique dans le domaine de la pharmacologie des anabolisants, avec une connaissance des points qu’il n’aurait connu autrement.
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