Q: «Quels composés sont habituellement ou toujours de mauvais choix à inclure dans un cycle ? Ou quelles sont les erreurs courantes dans certains cas mais qui peuvent s’avérer utiles dans d’autres?»
R: Le Proviron n’est jamais utile dans un cycle. Son utilisation le plus proche de l’utilité est justifiée par son effet légèrement anti-oestrogénique, mais il existe de meilleurs moyens d’obtenir cet effet. Je considèrerais le Proviron comme une perte d’argent pure et simple durant un cycle.
Certainement, il n’aide pas dans la phase de relance en post cycle et peut même la gêner. Bien qu’on pourrait utiliser un agent prosexuel durant cette période, j’éviterais de l’utiliser de façon continuelle.
Je ne suis pas un fan de l’usage de Propecia/Proscar (finastéride) ou d’Avodart (dutastéride) pendant un cycle. Certains espèrent qu’il va réduire la progression de la calvitie masculine, mais une approche plus simple serait de ne pas utiliser de la testostérone vu que le seul effet positif de la finastéride est d’inhiber la puissance de la testostérone dans le cuir chevelu en bloquant largement la conversion en DHT. D’autres stéroïdes anabolisants ne subissent généralement pas une telle potentiation. Il est à la fois vrai que le finastéride est inutile lorsqu’il est associé à eux, et qu’il n’existe pas de combinaison plus dure sur les cheveux que l’association testostérone/finastéride.
Je suis un agnostique en ce qui concerne les histoires d’horreur liées au finastéride et au dutastéride. Je ne sais pas si le risque à long terme sur l’affaiblissement de la libido existe vraiment comme certains s’en plaignent, mais je ne sais pas non plus si cela peut ne pas être vrai. Quoi qu’il en soit, je ne trouve aucune raison pour recommander l’utilisation de finastéride ou de dutastéride dans les cycles de stéroïde.
Je ne recommande le Deca qu’à faible dose, parce que d’autres stéroïdes anabolisants vont donner de bons ou de meilleurs resultants sans l’altération de l’humeur et l’affaiblissement de la recuperation qui resultant souvent d’une telle utilisation de Deca. Quand les bénéfices du Deca sur les articulations existent – ce qui n’est pas forcément le cas pour tous les utilisateurs de stéroïdes – les avantages peuvent être pleinement obtenus avec des quantités telles que 75 à 100 mg/semaine.
Il n’y a vraiment aucun intérêt à ajouter de produits pro-hormones/pro-stéroïdes à un cycle de stéroïdes anabolisants : utilisez seulement les quantités appropriées de stéroïdes anabolisants.
Cela est aussi valable pour les MSRE.
Une anti-prolactine (cabergoline, bromocriptine) est rarement nécessaire durant un cycle de stéroïde anabolisant si l’oestradiol est maintenu sous contrôle à l’aide d’un anti-aromatase. Je n’ai jamais trouvé au cours d’aucune consultation personnelle, de raison pour inclure une anti-prolactine. Et jamais il ne s’est révélé de raison pour laquelle je devais agir ainsi. Les inclure revient généralement à du gaspillage, au moins si l’œstrogène est correctement controlée.
Un autre exemple de pratique inutile : combiner un MSRE avec un anti-aromatase.
Ainsi donc, j’éviterais toutes ces pratiques.
Bill Roberts est un spécialiste mondialement reconnu pour son expertise sur les stéroïdes anabolisants et les médicaments améliorant la performance. Bill possède un Diplôme universitaire en Microbiologie et Cytologie, et a accompli les critères éducationnels et de recherche pour l’obtention d’un PhD en Chimie Médicinale dans une université Américaine réputée.
Bill intégra l’industrie des compléments nutritionnels avant de finir sa thèse de doctorat, mais son parcours éducatif était tellement inestimable au point de pouvoir concevoir et améliorer des compléments nutritionnels, vu que c’était dans le domaine de la conception de molécules de médicaments, et secondairement quelques travaux dans l’administration transdermique.
Son éducation n’a pas été particulièrement « orientée » vers les stéroïdes anabolisants autrement qu’une expertise avec des principes pharmacologiques qui disposent de larges applications. Ceci a permis à Bill de fournir un aperçu unique dans le domaine de la pharmacologie des anabolisants, avec une connaissance des points qu’il n’aurait connu autrement.
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