Q: “Je suis intéressé par le propionate de boldénone. Quels avantages pourrait-il me donner comparé aux autres esters de courte durée d’action ? Je n’ai plus envie d’utiliser à nouveau de l’acétate de trenbolone, vu qu’à 50mg/jour, je suis un vrai salaud avec ma copine, un peu plus même que d’habitude. Plus important encore, je ne dors pas bien. Et je ne suis pas un fan du propionate de testostérone à cause de la douleur après les injections. Je n’ai encore jamais utilisé du boldénone, donc est-ce que vous pouvez m’informer un peu sur ça?”
A: L’idée du propionate de boldénone est très bien. En effet, le boldénone dispose d’un profil relativement favorable quant aux effets secondaires, comparé à la plupart des autres stéroïdes anabolisants. Sa conversion en œstrogènes est faible, et le cas échéant, la quantité modeste de conversion peut être bénéfique si aucun autre stéroïde aromatisant n’est utilisé. A la différence de la testostérone, il n’est pas potentialisé dans la peau ou dans le cuir chevelu. Généralement, le boldénone n’a que très peu d’effets négatifs sur l’humeur. Les problèmes les plus courants sont l’augmentation de l’appétit (dans les cas où cela est perçu comme un problème) et à des doses élevées, parfois une sensation fébrile. Mais en général, il est très bien toléré à des dosages modestes comme jusqu’à 400- 500 mg/semaine, parfois plus.
Cependant, le problème peut résulter de la longue demi-vie de l’ester sous la forme undécylénate utilisée typiquement pour le boldénone, comme dans l’Equipoise. La demi-vie va jusqu’à environ 2 semaines en transition très lente depuis les taux d’androgènes utiles pour l’anabolisme pour retrouver les taux d’androgènes permettant la récupération.
Par exemple, supposons que 500 mg/semaine d’Equipoise représentent la partie injectable administrée dans le cadre d’un stack de stéroïdes. Ceci, en particulier avec un stéroïde oral, peut être très efficace.
Une semaine après la dernière injection, on aimerait vraiment que la récupération se produise. Toutefois, cela ne se produira pas. Les taux sanguins de boldénone seront comparables à une utilisation continue d’environ 350 mg/semaine d’Equipoise. Une telle concentration pourrait en elle-même fournir un degré d’anabolisme d’efficacité relative à un état initial naturel, mais après avoir eu des gains suite à un cycle, c’est trop minime pour d’éventuels gains. Il n’y aura ni récupération, ni gains. Toutefois, le temps de suppression de l’axe hypothalamo-hypophysaire testiculaire s’accumulera.
Qu’en est-il des 2 semaines après la dernière injection? Les taux sont maintenant comparables à une utilisation continue d’environ 250 mg/semaine. Même histoire.
Typiquement, en pratique avec un cycle à l’Equipoise, il faut environ un mois avant que la récupération commence bien (peut-être moins avec des doses plus faibles).
Le proprionate de boldénone, au contraire, a une demi-vie de seulement 2 jours environ. Il fournirait une transition brusque des concentrations sanguines. Donc soit vous ferez des progrès sur le plan anabolique, soit vous commencerez votre récupération.
La théorie promet beaucoup.
En pratique, les injections de propionate de boldénone sont exceptionnellement douloureuses. Personnellement, je trouve que même l’utilisation d’une concentration de 25 mg/mL est inacceptable. D’autres ont aussi retrouvé une douleur anormalement grande avec cette injection contrairement aux autres produits.
Hypothétiquement, et le phénylpropionate, et l’acétate de boldénone pourraient fournir les avantages d’une courte demi-vie et d’une injection sans douleur, mais à ce que je sache, ils ne sont pas disponibles.
Je suggèrerais d’essayer soit le propionate de testosterone à une concentration n’excédant pas 50 mg/mL, ce qui peut être non douloureux, soit l’acétate de testostérone à la même concentration, ou pas plus de 100 mg/mL.
Bill Roberts est un spécialiste mondialement reconnu pour son expertise sur les stéroïdes anabolisants et les médicaments améliorant la performance. Bill possède un Diplôme universitaire en Microbiologie et Cytologie, et a accompli les critères éducationnels et de recherche pour l’obtention d’un PhD en Chimie Médicinale dans une université Américaine réputée.
Bill intégra l’industrie des compléments nutritionnels avant de finir sa thèse de doctorat, mais son parcours éducatif était tellement inestimable au point de pouvoir concevoir et améliorer des compléments nutritionnels, vu que c’était dans le domaine de la conception de molécules de médicaments, et secondairement quelques travaux dans l’administration transdermique.
Son éducation n’a pas été particulièrement « orientée » vers les stéroïdes anabolisants autrement qu’une expertise avec des principes pharmacologiques qui disposent de larges applications. Ceci a permis à Bill de fournir un aperçu unique dans le domaine de la pharmacologie des anabolisants, avec une connaissance des points qu’il n’aurait connu autrement.
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