Fasting intermittent

MFR

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Bonjour a tous,

Je serai curieux d'avoir votre avis au sujet du fasting intermittent ; c'est une méthode qui consiste (grossièrement résumer) a effectuer un jeun de 16h chaque jours (augmentation de la GH) tout en suivant sa diet d'objectif (sèche, pdm...) avec une journée haute en lipide et basse en hydrates suivi d'une journée haute en hydrates et basse en lipide (un rebond pour ainsi dire).

Je compte tenter cette méthode pour ma prépa coupler à un cyclage de glucides (jours de training moyennement haut et jours off bas) et j'ai besoin de vos avis ;-).

Coach Grondin en parle dans une de ses dernières vidéos et je trouve ça intéressant...

Merci d'avance à vous.
 
tient poto quelques précisions :)

GESTION D’UNE DIETE EN « LEAN GAIN »
Cette approche nutritionnelle repose essentiellement sur une période de jeûne d’une durée de seize heures durant laquelle aucune calorie n’est apportée. Les seuls aliments autorisés sont des boissons chaudes ou froides avec ou sans édulcorant sans calories. L’argument principal de cette « méthode » est que le jeûne est une période idéale pour être productif. Contrairement au dogme répandu en culturisme et dans la nutrition en général, la fréquence des repas durant la phase d’alimentation (qui dure huit heures) n’a pas d’importance.

Toutefois, la majorité de l’apport calorique quotidien doit être concentré après l’entrainement, soit 95-99% en cas d’entrainement à jeun, 80% si un repas a été pris avant l’entrainement et 60% si deux repas ont été consommés avant la séance. Afin que ce programme soit efficace, la période d’apport alimentaire, appelée « fenêtre de feeding », doit être conservée approximativement aux mêmes heures.

Les jours de repos, c’est le premier repas qui devrait être le plus calorique, soit 35-40% du total, contrairement aux jours d’entrainement et il doit être haut en protéines. Cependant, il est possible de modifier cette répartition et de planifier le repas le plus calorique à un autre moment de la journée. L’essentiel est de conserver une certaine régularité dans cette organisation.

Bien que cette diète propose une approche innovante, il est possible de constater que le principe de « cycle » est conservé, ce qui tend à souligner son efficacité. Ainsi, les glucides et le total calorique sont plus élevés durant les jours d’entrainement.
Les jours de repos, le taux de glucides est abaissé alors que la quantité de lipides est augmentée. Le niveau de protéines reste égal sur chacun des jours de la semaine.

L’auteur va à l’encontre de nombreuses idées reçues en s’appuyant sur des recherches scientifiques et des exemples concrets, ce qui lui confère une forte légitimité. Il énonce ainsi dix « mythes » qu’il renverse de manière judicieuse et argumentée, à savoir :
- manger régulièrement pour entretenir le « feu métabolique »
- manger plusieurs petits repas pour contrôler la faim
- manger des petits repas pour garder le taux de sucre sanguin sous contrôle
- jeûner fait passer le corps en « état de famine »
- maintenir un apport régulier d’acides aminés en mangeant des protéines toutes les deux à trois heures, le corps ne pouvant absorber plus de 30g de protéines en une seule prise
- jeûner occasionne une perte de muscle
- sauter le petit déjeuner est mauvais et fait grossir
- jeûner augmente le cortisol
- l’entrainement à jeun, c’est nul, tu vas perdre du muscle et tu n’auras pas de force
- mange comme un roi le matin, comme un prince à midi et comme un pauvre au diner

Afin d’en apprendre davantage sur ce protocole, voici l’adresse du site Internet de l’auteur :http://www.leangains.com/2010/04/leangains-guide.html

EXEMPLE DE PLANIFICATIONS CONFORMES AU « LEAN GAIN »
Contrairement aux idées reçues, l’entrainement à jeun ne diminue pas les performances et accentue même le phénomène de congestion. De plus, certaines études ont rapporté une réponse anabolique plus élevée après l’entrainement, mais ces résultats sont controversés.

En revanche, il faut absolument éviter de s’entrainer le ventre entièrement vide. Ainsi, cinq à dix minutes avant la séance, il convient de consommer 10g de BCAA, ou 30g de whey dans la demi-heure qui précède l’entrainement. L’entrée d’une telle quantité d’acides aminés dans le sang ne stimulera pas suffisamment la sécrétion d’insuline pour rompre la période de jeûne.

En revanche, aucun glucides ni acides aminés ne doivent être utilisés durant la séance. Après l’entrainement, il est possible de rompre le jeûne en consommant le repas le plus riche de la journée où de prolonger cette phase en prenant 10g de BCAA ou 30g de whey toutes les deux heures jusqu’au moment du « vrai » repas.

1- Entrainement à jeun tôt le matin et premier « vrai » repas à midi
7h30 : 30g de whey ou 7h45 : 10g de BCAA
8h00-9h00 : Entrainement de musculation
9h30 : 30g de whey ou 9h45 : 10g de BCAA
11h30 : 30g de whey ou 11h45 : 10g de BCAA
12h30 : Rupture du jeûne avec le plus gros repas de la journée (95-99% des calories)
16h : Second repas
19h30 : Dernier repas avant d’entrer dans la période de jeûne

2- Un repas avant l’entrainement
12h00-13h00 : Repas antérieur à l’entrainement, soit 20-25% du total calorique
15h00-16h00 : Entrainement en musculation (qui doit se dérouler quelques heures après le précédent repas)
16h00-17h00 : Repas postérieur à l’entrainement, soit 80% du total calorique
20h00-21h00 : Dernier repas avant d’entrer dans la période de jeûne

3- Deux repas avant l’entrainement
12h00-13h00 : Premier repas, soit 20-25% du total calorique
15h00-16h00 : Repas antérieur à l’entrainement, soit 20-25% du total calorique
18h00-19h00 : Entrainement en musculation (qui doit se dérouler quelques heures après le précédent repas)
19h00-20h00 : Repas postérieur à l’entrainement et dernier repas avant d’entrer dans la période de jeûne, soit 60% du total calorique
 
tient poto quelques précisions :)

GESTION D’UNE DIETE EN « LEAN GAIN »
Cette approche nutritionnelle repose essentiellement sur une période de jeûne d’une durée de seize heures durant laquelle aucune calorie n’est apportée. Les seuls aliments autorisés sont des boissons chaudes ou froides avec ou sans édulcorant sans calories. L’argument principal de cette « méthode » est que le jeûne est une période idéale pour être productif. Contrairement au dogme répandu en culturisme et dans la nutrition en général, la fréquence des repas durant la phase d’alimentation (qui dure huit heures) n’a pas d’importance.

Toutefois, la majorité de l’apport calorique quotidien doit être concentré après l’entrainement, soit 95-99% en cas d’entrainement à jeun, 80% si un repas a été pris avant l’entrainement et 60% si deux repas ont été consommés avant la séance. Afin que ce programme soit efficace, la période d’apport alimentaire, appelée « fenêtre de feeding », doit être conservée approximativement aux mêmes heures.

Les jours de repos, c’est le premier repas qui devrait être le plus calorique, soit 35-40% du total, contrairement aux jours d’entrainement et il doit être haut en protéines. Cependant, il est possible de modifier cette répartition et de planifier le repas le plus calorique à un autre moment de la journée. L’essentiel est de conserver une certaine régularité dans cette organisation.

Bien que cette diète propose une approche innovante, il est possible de constater que le principe de « cycle » est conservé, ce qui tend à souligner son efficacité. Ainsi, les glucides et le total calorique sont plus élevés durant les jours d’entrainement.
Les jours de repos, le taux de glucides est abaissé alors que la quantité de lipides est augmentée. Le niveau de protéines reste égal sur chacun des jours de la semaine.

L’auteur va à l’encontre de nombreuses idées reçues en s’appuyant sur des recherches scientifiques et des exemples concrets, ce qui lui confère une forte légitimité. Il énonce ainsi dix « mythes » qu’il renverse de manière judicieuse et argumentée, à savoir :
- manger régulièrement pour entretenir le « feu métabolique »
- manger plusieurs petits repas pour contrôler la faim
- manger des petits repas pour garder le taux de sucre sanguin sous contrôle
- jeûner fait passer le corps en « état de famine »
- maintenir un apport régulier d’acides aminés en mangeant des protéines toutes les deux à trois heures, le corps ne pouvant absorber plus de 30g de protéines en une seule prise
- jeûner occasionne une perte de muscle
- sauter le petit déjeuner est mauvais et fait grossir
- jeûner augmente le cortisol
- l’entrainement à jeun, c’est nul, tu vas perdre du muscle et tu n’auras pas de force
- mange comme un roi le matin, comme un prince à midi et comme un pauvre au diner

Afin d’en apprendre davantage sur ce protocole, voici l’adresse du site Internet de l’auteur :http://www.leangains.com/2010/04/leangains-guide.html

EXEMPLE DE PLANIFICATIONS CONFORMES AU « LEAN GAIN »
Contrairement aux idées reçues, l’entrainement à jeun ne diminue pas les performances et accentue même le phénomène de congestion. De plus, certaines études ont rapporté une réponse anabolique plus élevée après l’entrainement, mais ces résultats sont controversés.

En revanche, il faut absolument éviter de s’entrainer le ventre entièrement vide. Ainsi, cinq à dix minutes avant la séance, il convient de consommer 10g de BCAA, ou 30g de whey dans la demi-heure qui précède l’entrainement. L’entrée d’une telle quantité d’acides aminés dans le sang ne stimulera pas suffisamment la sécrétion d’insuline pour rompre la période de jeûne.

En revanche, aucun glucides ni acides aminés ne doivent être utilisés durant la séance. Après l’entrainement, il est possible de rompre le jeûne en consommant le repas le plus riche de la journée où de prolonger cette phase en prenant 10g de BCAA ou 30g de whey toutes les deux heures jusqu’au moment du « vrai » repas.

1- Entrainement à jeun tôt le matin et premier « vrai » repas à midi
7h30 : 30g de whey ou 7h45 : 10g de BCAA
8h00-9h00 : Entrainement de musculation
9h30 : 30g de whey ou 9h45 : 10g de BCAA
11h30 : 30g de whey ou 11h45 : 10g de BCAA
12h30 : Rupture du jeûne avec le plus gros repas de la journée (95-99% des calories)
16h : Second repas
19h30 : Dernier repas avant d’entrer dans la période de jeûne

2- Un repas avant l’entrainement
12h00-13h00 : Repas antérieur à l’entrainement, soit 20-25% du total calorique
15h00-16h00 : Entrainement en musculation (qui doit se dérouler quelques heures après le précédent repas)
16h00-17h00 : Repas postérieur à l’entrainement, soit 80% du total calorique
20h00-21h00 : Dernier repas avant d’entrer dans la période de jeûne

3- Deux repas avant l’entrainement
12h00-13h00 : Premier repas, soit 20-25% du total calorique
15h00-16h00 : Repas antérieur à l’entrainement, soit 20-25% du total calorique
18h00-19h00 : Entrainement en musculation (qui doit se dérouler quelques heures après le précédent repas)
19h00-20h00 : Repas postérieur à l’entrainement et dernier repas avant d’entrer dans la période de jeûne, soit 60% du total calorique
Merci poto ;-) je ne pouvais pas espérer mieux! Je pense que cette méthode peut être intéressante dans mon cas sachant que je vais être en sèche bientôt en parallèle de ma 1ere cure de Testo E pour prépa Men's Physique... Je vais créer un feed sur tout ça... Merci encore @barbarrian ;-)
 
le seul avantages pour moi de ce "régime" est de laissez le système digestif au repos sinon je trouve sa limite y a qu a voir pendant les période de ramadan pour ce qui le font bhe c est pas le top niveau intensité d' entraînement et pdm , par contre en sèche cela peut etre bien je pense a voir ...
 
si tu ne la pas essayer je trouve sa réducteur de ta part de dire que c'est limite , certes ce régime convient mieux en sèche qu'en PDM et il ne convient pas a tout le monde je te l'accorde , ce n'est pas un régime MIRACLE et certains ne supporteront pas quand à d'autres pour eux ça sera génial et tu en as plein sur le net , Yves Gasser l'utilise par exemple quasi à l'année , car c'est beaucoup plus facile de gérer son total calorique

il est plus adapté à ceux qui ont des organismes lents ou qui font du gras facilement

puppeter qui étais sur ce forum l'utilisais aussi il rapporte ceci
les trois plus gros avantages de jeûne que j'ai pratiqué a deux reprises, sont pour moi:

-La possibilité de se lâcher sur la quantité pendant un repas même quand le total calorique sur la journée est faible ( sous les 2000 kcal ça peut être difficile quand il faut partager en 5 repas. Il ne reste quasi rien a chaque collation, alors que la, limite on a le droit de se gaver ou y moins bien remplir son estomac)

- aucune sensation de faim en dehors des repas. La faim arrive toujours une demi heure avant, et les matinées et soirées sont bien moins difficile a supporter qu'avec une diète restrictive classique.

- les congestions et l'energje pendant le training impressionnants, même avec le training a jeun ( bcaa avant séance tout de même)
 
Bizarre Yves m'a coaché durant un an entre octobre 2013 et octobre 2014 et il ne m'en a jamais parlé :( Je suis bien tenté d'essayer ça même si je suis en PDM ! Mais bon une semaine sur deux mes horaires de taff changent et les trainings avec. Et une semaine sur deux je fais 2 trainings / jour donc a voir si j'arrive a tout bien mettre en place.
 
L'ayant pratiqué car étant loin d'être un gros mangeur, j'trouve ça super niveau sensation de bien-etre (pour ceux que ce sentent plus à l'aise à jeun que le ventre plein), et les propos de puppeter rapporté par Barbarrian plus haut sont exactement ce que je dirais de cette méthode !

Par contre en pdm c'est limité, du moins pour moi ça l'était, donc je suppose que c'est plus ou moins le cas pour tous ceux qui ont un métabolisme rapide :/
À voir pour ceux avec un métabolisme moyen et lent, c'est peut-être jouable même en pdm
 
et oui yves le pratique depuis pas mal de temps du reste il en parle sur ton forum
suite a un post de badrhari ou tu avais répondu Je lirais plus tard mais merci du partage
smile.png
 
Punaise j'ai du zappé :( En tout cas étant ancien gros et faisant de ce fait du lard rapidement (insulino résistance + cellules adipocytes multipliées) ça peut le faire :)
 
Oui je pense que dans le cadre d'une diete de sèche lorsque l'on as un métabolisme lent (c'est mon cas), cette méthode ne peut être que bénéfique, pour avoir essayer une seche "classique" avec réduction progressive des hydrates pour arriver a presque 1500kcal en fin de sèche en cétogène pour finir plat et même pas défini là je pense que c'est plus dans mon fonctionnement corporel... L'avenir nous le dira...
 

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