luis31
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Faut-il criminaliser les athlètes convaincus de dopage, et leur néfaste entourage ? Le débat a été mis sur la table, avec une loi en ce sens votée fin 2015 en Allemagne, alors que les affaires et les scandales se multiplient.
Le mois dernier, une loi a été promulguée en Allemagne : les athlètes allemands convaincus de dopage seront non seulement suspendus, mais risquent également de passer par la case prison, encourant une peine de prison, jusqu’à trois ans pour ceux ayant été trouvé en possession de produits interdits.
L’entourage de l’athlète, c’est-à-dire les personnes ayant fourni les produits (coaches, médecins) peuvent encourir une peine maximale de dix ans.
Élément (très) intéressant, dans la mesure où les personnes aux intentions pernicieuses et aidant les athlètes convaincus de dopage à user de substances interdites ne sont actuellement presque jamais poursuivies par les autorités antidopage (hormis dans le cadre de scandale à grande échelle, à l’instar de la Russie).
Ici, la loi allemande prévoit une peine de prison plus de deux fois supérieure pour l’entourage que pour l’athlète lui-même. Ce texte a été voté et par la chambre haute et par la chambre basse du parlement, avant d’être signé par le président Joachim Gauck.
« La loin a été retardée, mais d’importantes dispositions pénales entrent maintenant en vigueur » a souligné le ministre de l’intérieur allemand, Thomas de Maiziere, cité par le site insidethegames.biz. « Je suis convaincu qu’à travers cette loi, nous pouvons nous attaquer plus efficacement au dopage dans le sport et aux structures criminelles afférentes. L’Allemagne fournit un engagement clair pour un sport propre et juste ».
L’Allemagne a particulièrement été touché par les problèmes de dopage au début des années 2000, à l’instar de pléthore de coureurs cyclistes de renom ayant été épinglés par les affaires (Jan Ulrich etc…), ce qui avait conduit la télévision germanique à ne plus retransmettre le Tour de France entre 2012 et 2015.
« Le problème (du dopage) ne semble pas diminuer, mais au contraire s’accroître »
Le ministre de la justice, Heiko Maas, a indiqué :« Au vu de la situation actuelle en Russie, le problème (du dopage) ne semble pas diminuer, mais au contraire s’accroître ».
En France, en sus des sanctions administratives (suspensions etc…), l’article L232-26 du code du sport stipule que des sanctions pénales peuvent être prononcées à l’encontre de sportifs détenant, « sans raison médicale dûment justifiée, une ou des substances ou méthodes interdites fixées par arrêté du ministre chargé des sports » (peine encourue : un an d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende).
De plus, en cas de prescription, administration ou cession d’une ou plusieurs substances ou méthodes interdites (mentionnées au dernier alinéa de l’article L. 232-9), de facilitation ou d’incitation à l’usage, les sanctions peuvent aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende et sept ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, lorsque les faits sont commis en bande organisée ou à l’égard d’un mineur (article L232-26 du Code du Sport s’appuyant surl’article L. 232-10).
Tout le monde n’est cependant pas favorable à une telle mesure. A commencer par le président de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA)himself, Sir Craig Reedie, qui a déclaré être« totalement opposé à la criminalisation des athlètes ».
De son côté, le Japon, qui accueillera les Jeux Olympiques 2020, pourrait aller dans le même sens que l’Allemagne, un projet de loi antidopage étant actuellement en préparation.
Ce durcissement de la loi outre-Rhin fait également écho aux propos du nouveau directeur des contrôles de l’Agence Français de Lutte contre le Dopage (AFLD), Damien Ressiot : ce dernier se demandait pourquoi les athlètes propres ne poursuivent pas en justice ceux qui leurs ont nuits. « Je suis complètement ahuri quand je vois qu’il n’y aucun sportif lésé qui n’attaque pas en justice le sportif qui l’a lésé. Il y a un préjudice qui est énorme. Si le sportif qui ferait ça gagnerait ? Je ne suis pas juriste, mais j’aimerais bien un jour qu’un sportif honnête ait le courage de le faire » indiquait-il
Le mois dernier, une loi a été promulguée en Allemagne : les athlètes allemands convaincus de dopage seront non seulement suspendus, mais risquent également de passer par la case prison, encourant une peine de prison, jusqu’à trois ans pour ceux ayant été trouvé en possession de produits interdits.
L’entourage de l’athlète, c’est-à-dire les personnes ayant fourni les produits (coaches, médecins) peuvent encourir une peine maximale de dix ans.
Élément (très) intéressant, dans la mesure où les personnes aux intentions pernicieuses et aidant les athlètes convaincus de dopage à user de substances interdites ne sont actuellement presque jamais poursuivies par les autorités antidopage (hormis dans le cadre de scandale à grande échelle, à l’instar de la Russie).
Ici, la loi allemande prévoit une peine de prison plus de deux fois supérieure pour l’entourage que pour l’athlète lui-même. Ce texte a été voté et par la chambre haute et par la chambre basse du parlement, avant d’être signé par le président Joachim Gauck.
« La loin a été retardée, mais d’importantes dispositions pénales entrent maintenant en vigueur » a souligné le ministre de l’intérieur allemand, Thomas de Maiziere, cité par le site insidethegames.biz. « Je suis convaincu qu’à travers cette loi, nous pouvons nous attaquer plus efficacement au dopage dans le sport et aux structures criminelles afférentes. L’Allemagne fournit un engagement clair pour un sport propre et juste ».
L’Allemagne a particulièrement été touché par les problèmes de dopage au début des années 2000, à l’instar de pléthore de coureurs cyclistes de renom ayant été épinglés par les affaires (Jan Ulrich etc…), ce qui avait conduit la télévision germanique à ne plus retransmettre le Tour de France entre 2012 et 2015.
« Le problème (du dopage) ne semble pas diminuer, mais au contraire s’accroître »
Le ministre de la justice, Heiko Maas, a indiqué :« Au vu de la situation actuelle en Russie, le problème (du dopage) ne semble pas diminuer, mais au contraire s’accroître ».
En France, en sus des sanctions administratives (suspensions etc…), l’article L232-26 du code du sport stipule que des sanctions pénales peuvent être prononcées à l’encontre de sportifs détenant, « sans raison médicale dûment justifiée, une ou des substances ou méthodes interdites fixées par arrêté du ministre chargé des sports » (peine encourue : un an d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende).
De plus, en cas de prescription, administration ou cession d’une ou plusieurs substances ou méthodes interdites (mentionnées au dernier alinéa de l’article L. 232-9), de facilitation ou d’incitation à l’usage, les sanctions peuvent aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende et sept ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, lorsque les faits sont commis en bande organisée ou à l’égard d’un mineur (article L232-26 du Code du Sport s’appuyant surl’article L. 232-10).
Tout le monde n’est cependant pas favorable à une telle mesure. A commencer par le président de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA)himself, Sir Craig Reedie, qui a déclaré être« totalement opposé à la criminalisation des athlètes ».
De son côté, le Japon, qui accueillera les Jeux Olympiques 2020, pourrait aller dans le même sens que l’Allemagne, un projet de loi antidopage étant actuellement en préparation.
Ce durcissement de la loi outre-Rhin fait également écho aux propos du nouveau directeur des contrôles de l’Agence Français de Lutte contre le Dopage (AFLD), Damien Ressiot : ce dernier se demandait pourquoi les athlètes propres ne poursuivent pas en justice ceux qui leurs ont nuits. « Je suis complètement ahuri quand je vois qu’il n’y aucun sportif lésé qui n’attaque pas en justice le sportif qui l’a lésé. Il y a un préjudice qui est énorme. Si le sportif qui ferait ça gagnerait ? Je ne suis pas juriste, mais j’aimerais bien un jour qu’un sportif honnête ait le courage de le faire » indiquait-il