La vérité sur l’eau du robinet

bohanan

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La vérité sur l’eau du robinet

Entre les alarmistes qui crient à l’empoisonnement et les tenants de l’angélisme qui ne jurent que par l’eau du robinet, où se situe la vérité ? Peut-on boire l’eau du robinet sans danger ? en 2014, 33 200 personnes ont subi une coupure d’eau car l’eau du robinet était jugée non-conforme à la consommation.


Une carte des pollutions de l’eau potable en France permet d’ailleurs de constater la variété des menaces qui pèsent sur nos ressources en eau. E-coli, acide chloridryque, perchlorate d’ammonium, nos ressources sont attaquées de toute part.


Certes, on dispose de nombreuses informations sur les problèmes de conformités, les autorités s’empressant de faire valoir leur vigilance préventive pour justifier les coupures.


Mais la transparence est moins évidente lorsqu’on s’intéresse aux résidus de produits contaminants dans notre eau du robinet. Ils n’impliquent pas de coupure d’eau pour non-conformité. On sait toutefois que l’exposition répétée à ces produits nocifs impacte notre santé à moyen et long terme.


Quels sont les principaux contaminants dans notre eau ?


Les THM liés au chlore :

Les résidus de trihalométhanes ou THM qui se forment lorsque l’eau contient à la fois du chlore et des matières organiques. Le risque est bien réel : il ne se mesure qu’à long terme, puisqu’une exposition prolongée à ce gaz peut se traduire par l’apparition de cancers de la vessie.

Le plomb lié aux canalisations :

L’état des canalisations a également un impact pour la santé. On sait que les immeubles anciens qui acheminent l’eau via des canalisations en plomb relarguent des particules de plombs. Dans les années 80, une centaine de cas de contamination au plomb par voie hydrique ont été recensés. Les effets peuvent être particulièrement nocifs pour les enfants ( troubles neurologiques et nerveux) et les adultes (douleurs abdominales, anémie, etc.)

Le CVM lié aux canalisations en PVC :

Par ailleurs, une génération de canalisations en PVC installées dans les années 70 inquiète les épidémiologistes. Elles engendrent un relargage de chlorure de vinyle monomère qui serait à l’origine de cancers du foie, une maladie a priori très rare. Le risque est suffisamment pris au sérieux pour que l’Anses décide d’une étude épidémiologique, afin de mesurer d’éventuels dégâts sanitaires liés à ces conduites d’eau. La cartographie des sites à risques est en cours.

L’aluminium dans les communes rurales :

Dans de nombreuses communes rurales, on continue à traiter l’eau courante avec de l’aluminium, un procédé destiné à éclaircir l’eau du robinet lorsqu’elle a une couleur marron.

Or plusieurs études suspectent l’aluminium d’augmenter les risques de maladie d’Alzheimer…On prend donc un risque d’autant plus inacceptable que l’on pourrait remplacer l’aluminium par des résidus ferrés, reconnus comme inoffensifs pour la santé…


Les pesticides, nitrates et sélénium :


Autre point d’inquiétude soulevé, cette fois par le journal Que Choisir en mars dernier : un million de personnes – situées dans le Bassin Parisien, le Nord et la Champagne – consomment chaque année une eau non conforme en matière de pesticides, nitrates et sélénium.

Le Criieau (Comité de Recherches et d’Informations Indépendantes sur l’Eau), s’est d’ailleurs récemment alarmé des risques suspectés « de cancers, de troubles du système nerveux ainsi que de troubles de la reproduction » engendrés par une exposition répétée à des résidus de pesticides.

Les dangers bactériologiques :

Cette association qui réunit différents experts en santé et biologie, rappelle également l’existence d’autres risques bactériologiques souvent ignorés par la presse comme « les Rotavirus et les Norovirus, résistants à une chloration ordinaire, et à l’origine de nombreuses épidémies de gastroentérites virales hivernales ».

L’association met également en garde les consommateurs contre les fréquentes « parasitoses transmises par l’eau potable ».

Les résidus de médicaments :

Elle met aussi en garde contre un risque sanitaire plus diffus, celui de « la transmission par l’eau potable de gènes de résistances aux antibiotiques ». Ces gènes « nous sont transmis en droite ligne par l’élevage animal qui consomme les deux-tiers des antibiotiques consommés en France ». Des antibiotiques qui se retrouvent à l’état de résidus dans notre eau courante….

Quels risques pour quelles précautions ?

Où doit commencer l’application du principe de précaution ? L’eau du robinet contient – même après traitement – un nombre si élevé de traces de polluants, qu’il est très difficile de démontrer fermement ces implications sur notre santé.

La plupart du temps, les scientifiques émettent donc de forts soupçons sur les liens entre polluants et maladies. Un doute scientifique nécessaire. Mais qui ne suffit pas à faire appliquer le principe de précaution.

Ce qui incite indirectement l’industrie de la distribution d’eau – publique et privée – à concentrer ses contrôles sur des risques de crises sanitaires les plus immédiatement perceptibles.

Pendant ce temps là, les moyens alloués à la prévention des risques de maladies graves qui se déclenchent au bout de plusieurs dizaines d’années, restent dérisoires. Pour exemple, les effets cocktails qui produisent des interactions entre polluants chimiques, agricoles et médicamenteux ne sont quasiment pas investigués.



Source : Choc vérité et stop mensonges


 
Bon sujet, après on jette l'opprobre sur l'eau du robinet, donc "publique", mais peu de gens parlent de l'eau de source (embouteillée dans du plastique au passage) vendue.
 
Bon sujet, après on jette l'opprobre sur l'eau du robinet, donc "publique", mais peu de gens parlent de l'eau de source (embouteillée dans du plastique au passage) vendue.
L’eau en bouteille dénoncéeUne étude publiée dans le Journal of Epidémiologique & Community Health a découvert que ceux qui consomment de l’ eau fluorée sont plus susceptibles de souffrir de problèmes de thyroïde.
«Dans de nombreuses régions du monde, l’ hypothyroïdie est une préoccupation majeure de santé et en plus d’autres facteurs, comme l’ exposition de la carence en iode, le fluorure devrait être considéré comme un facteur contributif. Les résultats de l’étude soulèvent des préoccupations particulières au sujet de la validité de la fluoration de l’eau potable des collectivités en tant que mesure de santé publique sûre » , on conclu les auteurs de l’ étude.

Pour éviter l’ achat d’ une marque d’eau en bouteille qui contient du fluorure, évitez les marques suivantes.

Voici une liste des eaux en bouteille qui contiennent du fluorure (mg/l):

  • ST-YORRE 8,9
  • SAIL-LES-BAINS 6,5
  • VICHY CELESTINS 6,1
  • PAROT 3,7
  • ST-ALBAN CESAR 3,4
  • OREE DU BOIS 2,8
  • CHATEAUNEUF 2,7
  • ST-ALBAN ANTONIN 2,7
  • AMANDA 2,5
  • ST-AMAND VAUBAN 2,5
  • WATTWILLER 2,4
  • CHATELDON 2,2
  • CLOS DE L’ABBAYE 2,1
  • FONFORT 2,0
  • QUEZAC 2,0
  • DAX 1,9
  • SOULTZMATT 1,9
  • ST-CHRISTOPHE 1,9
  • BADOIT 1,8
  • MIERS-ALVIGNAC 1,8
  • VALS-VIVARAISE 1,6
  • ST-DIERY 1,5
  • VERNET 1,5
  • ST-ANTONIN-NOBLE-VAL 1,4
  • ARCENS 1,2
  • CRISTALINE 1,1
  • ARVIE 1,0
  • VERNIERE 1,0
  • REINE DES BASALTES 0.9
  • STE-MARGUERITE 0.9
  • ROZANA 0.7
  • VALS ST-JEAN 0.7
  • PUITS St-GEORGES 0.6
  • AMELIE-LA-REINE 0.5
  • SALVETAT 0.5
  • AUVERGNE 0.4
  • HEPAR 0.4
  • DIDIER 0.4
  • ABATILLES 0.3
  • CONTREX 0.3
  • VENTADOUR 0.3
  • VITTEL 0.3
  • CHANTEMERLE 0.3
  • AVENE 0.2
  • AIZAC 0.2
  • CHAMBON 0.2
  • HYDROXYDASE 0.2
  • VOLVIC 0.2
  • ALET 0.2
  • PLANCOET 0.2
  • PROPIAC 0.2
  • OREZZA 0.1
  • EVIAN 0.1
  • LUCHON 0.07
  • PERRIER 0.07
  • THONON 0.07
  • CELTIC 0.05
  • DIDIER PLATE 0.05
  • MONT-ROUCOUS 0.05
  • NESTLE PURE LIFE Source des Acacias 0.05
  • ST-MARTIAL 0.03
  • OGEU 0.09
Faits importants sur l’eau en bouteille
 
Très intéressant, je bois personnellement de la cristalline et elle en contient beaucoup, je vais m'orienter vers une autre eau.
 
Je ne dis pas que touts ce qui est dit dans l article est faux, mais je vous encourage a visiter le site d ou est il est tiré et a vous faire votre propre opinion sur sur sa crédibilité.
 

Ministère de l'Environnement,
de l'Énergie et de la Mer


D’où viennent les principales pollutions de l’eau ?

La pollution de l’eau vient essentiellement des activités humaines.

Pollutions organiques
Agriculteurs, particuliers et industriels rejettent des matières organiques (excréments, ordures ménagères animales ou végétales pour les particuliers ; déjections animales pour les exploitations agricoles ; déchets végétaux ou animaux pour les industries comme la papeterie, la tannerie ou les industries agroalimentaires). Or ces déchets, notamment les excréments, contiennent des microbes : bactéries, virus… : cette pollution peut donc entraîner des maladies (pollution microbiologique).

Pollutions chimiques

  • L’agriculture (culture et élevage) est une cause majeure de pollution des eaux souterraines, et importante pour les eaux de surface. Les engrais (nitrates, phosphates, mais aussi parfois cadmium) et pesticides utilisés pénètrent dans le sol, puis dans l’eau. Les médicaments et compléments alimentaires (par exemple, zinc) donnés aux animaux d’élevage pourraient également être source de pollution (des études doivent être menées sur l’impact sur le milieu, par exemple le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques).
  • Les particuliers, commerçants et artisans (eaux usées gérées par les villes) sont également à l’origine de pollutions des eaux. Les produits chimiques utilisés (produits de nettoyage, pesticides, peinture…) sont le plus souvent rejetés dans les canalisations (selon l’organisation des égouts dans la ville, ils sont alors soit directement rejetés dans le milieu naturel, soit envoyés en station de traitement des eaux usées). Les résidus de médicaments (absorbés puis rejetés dans les eaux usées) constituent également une source de pollution, mais des études pour améliorer les connaissances sur leur impact sur le milieu naturel sont nécessaires : par exemple, déterminer si certains produits (hormones contenues notamment dans les pilules contraceptives…) peuvent perturber le fonctionnement du système hormonal des animaux et contribuer à la féminisation des poissons. D’autres risques, moins connus, pourraient exister.
  • Les activités industrielles, autre source de pollution, rejettent des métaux, des hydrocarbures, des acides, et peuvent provoquer le réchauffement des eaux. La pollution des eaux par les activités industrielles a fortement baissé dans la deuxième moitié du XXème siècle, notamment avec la mise en place des stations de traitement des eaux usées en aval des industries dans les années 1970.
 

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