luis31
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Des chercheurs néerlandais lancent une étude proposant de grimper le mont Ventoux... sous EPO ! Si vous êtes retenus, vous y gagnerez près de 1 000 euros et contribuerez peut-être à prouver définitivement qu'il s'agit de dopage.
Avez-vous déjà essayé de monter le Ventoux sous EPO ? Si ça vous tente, on peut vous payer 860 euros ! La seule condition est de parler néerlandais pour espérer être retenu pour prendre part à l’étude lancée par Proefpersoon, en lien avec le Centre de recherche sur les drogues basé à Leiden (entre Amsterdam et Rotterdam). "Pour cette étude, nous recherchons 48 corps sains, des cyclistes masculins bien entraînés entre 18 et 45 ans", précise Proefpersoon sur son site. L’idée est donc d’étudier "l’effet de l’EPO sur la performance et les éventuels effets secondaires".
Voici les précisions d’usage dans ce genre de cas:"Notre médicament d’étude fonctionne de la même manière que l’EPO. L’EPO est produite par les reins et agit sur la moelle osseuse, où elle stimule la production de globules rouges. Le médicament a été largement testé, il est sûr et bien supporté. Il est utilisé chez les patients souffrant d’anémie, par exemple pour une insuffisance rénale ou une chimiothérapie. Grâce à ce médicament, les patients vont mieux car ils peuvent faire de l’exercice."
Au mois de juin, une course de 150km
Quant au but recherché, il est bien sûr directement lié aux problématiques de dopage, qui pourrissent le cyclisme de haut niveau: "Depuis la création de ce médicament, les athlètes ont pensé que ce serait un moyen d’améliorer leurs performances sportives. En 1990, l’AMA l’a mis sur la liste des produits dopants, mais les recherches ne sont pas encore suffisantes afin de prouver que l’EPO a un effet sur les cyclistes. Notre conclusion, c’est donc qu’il n’y a aucune preuve que l’EPO améliore les performances des cyclistes professionnels. L’étude devrait apporter une certaine clarté."
Sur les 48, 24 recevront le médicament et 24 un placebo
Proefpersoon
Celle-ci débute en mars et se termine en juin, selon un processus bien défini: "Sur les 48 participants, 24 recevront le médicament et 24 autres un placebo." Tout en s’entraînant rigoureusement, il faudra se rendre 15 fois au Centre de recherche sur les drogues, huit fois pour recevoir le produit ou un placebo, et les sept autres pour effectuer un test d’effort. Le bouquet final, au mois de juin, consistera donc en une course de 150km se terminant par l’ascension du mont Ventoux. Le tout, donc, pour 860 euros et des frais de voyage intégralement remboursés (vers les Pays-Bas comme vers le Ventoux). Avis aux amateurs...
Avez-vous déjà essayé de monter le Ventoux sous EPO ? Si ça vous tente, on peut vous payer 860 euros ! La seule condition est de parler néerlandais pour espérer être retenu pour prendre part à l’étude lancée par Proefpersoon, en lien avec le Centre de recherche sur les drogues basé à Leiden (entre Amsterdam et Rotterdam). "Pour cette étude, nous recherchons 48 corps sains, des cyclistes masculins bien entraînés entre 18 et 45 ans", précise Proefpersoon sur son site. L’idée est donc d’étudier "l’effet de l’EPO sur la performance et les éventuels effets secondaires".
Voici les précisions d’usage dans ce genre de cas:"Notre médicament d’étude fonctionne de la même manière que l’EPO. L’EPO est produite par les reins et agit sur la moelle osseuse, où elle stimule la production de globules rouges. Le médicament a été largement testé, il est sûr et bien supporté. Il est utilisé chez les patients souffrant d’anémie, par exemple pour une insuffisance rénale ou une chimiothérapie. Grâce à ce médicament, les patients vont mieux car ils peuvent faire de l’exercice."
Au mois de juin, une course de 150km
Quant au but recherché, il est bien sûr directement lié aux problématiques de dopage, qui pourrissent le cyclisme de haut niveau: "Depuis la création de ce médicament, les athlètes ont pensé que ce serait un moyen d’améliorer leurs performances sportives. En 1990, l’AMA l’a mis sur la liste des produits dopants, mais les recherches ne sont pas encore suffisantes afin de prouver que l’EPO a un effet sur les cyclistes. Notre conclusion, c’est donc qu’il n’y a aucune preuve que l’EPO améliore les performances des cyclistes professionnels. L’étude devrait apporter une certaine clarté."
Sur les 48, 24 recevront le médicament et 24 un placebo
Proefpersoon
Celle-ci débute en mars et se termine en juin, selon un processus bien défini: "Sur les 48 participants, 24 recevront le médicament et 24 autres un placebo." Tout en s’entraînant rigoureusement, il faudra se rendre 15 fois au Centre de recherche sur les drogues, huit fois pour recevoir le produit ou un placebo, et les sept autres pour effectuer un test d’effort. Le bouquet final, au mois de juin, consistera donc en une course de 150km se terminant par l’ascension du mont Ventoux. Le tout, donc, pour 860 euros et des frais de voyage intégralement remboursés (vers les Pays-Bas comme vers le Ventoux). Avis aux amateurs...