bohanan
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L'importance du choix de son eau pour gérer ses minéraux
Source : "pseudo-science.org" par Léon Guéguen
Les eaux de source embouteillées sont soumises aux mêmes limites de composition que l’eau dite potable et ne peuvent donc pas être très riches en certains constituants minéraux (calcium, magnésium, sodium, fluor, sulfates…). Elles ne peuvent donc pas revendiquer des propriétés particulières, sauf le fait de ne pas avoir subi de traitement chimique de désinfection. Il n’y a pas d’obligation de composition constante, ce qui conduit certaines marques à diversifier à l’extrême leurs sources (une vingtaine pour la plus connue !) conduisant à des teneurs en calcium et magnésium très différentes (échelle de 1 à 10), ce que l’acheteur ignore.
Les eaux minérales naturelles bénéficient d’un statut spécifique et avantageux. Leurs sources sont agréées par l’Académie de médecine et le ministère chargé de la Santé qui les reconnaît alors comme possédant des « caractéristiques propres susceptibles d’exercer des effets bénéfiques sur la santé ». Ainsi, elles n’ont pas l’obligation de respecter les « normes » de composition définissant l’eau potable, ce qui ne leur retire évidemment pas leur potabilité ! Les eaux minérales sont très diverses et sont classées en fonction de leur minéralisation (teneur en « résidu sec » par litre) : très faiblement minéralisées (moins de 50 mg/L), faiblement minéralisées (50 à 500 mg/L), moyennement minéralisées (500 à 1000 mg/L), fortement minéralisées (1000 à 1500 mg/L, catégorie ne figurant pas dans la classification officielle), très fortement minéralisées ou riches en sels minéraux (plus de 1500 mg/L).
Les eaux riches en éléments minéraux comme le calcium et le magnésium ont indéniablement un intérêt nutritionnel quand le régime alimentaire en est déficient, situation assez fréquente. Ces éléments minéraux ont une bonne biodisponibilité intestinale et leur apport contribue alors à l’équilibre nutritionnel. En revanche, pour toutes les eaux minérales naturelles dont les teneurs en éléments minéraux ne sont pas plus élevées que celles de l’eau du robinet ou des eaux de source, voire souvent plus faibles, il n’est pas justifié d’alléguer des effets spécifiques sur la santé. Inversement, les eaux minérales à composition extrême, dépassant (parfois largement) les normes de potabilité de l’eau de boisson, ne devraient pas revendiquer à la fois des effets sur la santé et le statut d’aliment courant pouvant être consommé quotidiennement par tous et sans modération ! Entre effet thérapeutique et qualité alimentaire il faut choisir ! Tel est le cas des eaux très riches en sodium (même sous forme de bicarbonates) favorisant l’hypertension, en sulfates dont les effets délétères sur la perte urinaire de calcium, sur le transit digestif et sur l’intégrité de la muqueuse intestinale sont avérés, en fluor dont l’excès aboutit à des lésions osseuses et dentaires, en magnésium qui exerce un effet laxatif et dont l’excès est suspecté de favoriser les accidents cardiorespiratoires, et même en calcium si le régime de base est déjà très bien pourvu en produits laitiers.
Source : "pseudo-science.org" par Léon Guéguen
Les eaux de source embouteillées sont soumises aux mêmes limites de composition que l’eau dite potable et ne peuvent donc pas être très riches en certains constituants minéraux (calcium, magnésium, sodium, fluor, sulfates…). Elles ne peuvent donc pas revendiquer des propriétés particulières, sauf le fait de ne pas avoir subi de traitement chimique de désinfection. Il n’y a pas d’obligation de composition constante, ce qui conduit certaines marques à diversifier à l’extrême leurs sources (une vingtaine pour la plus connue !) conduisant à des teneurs en calcium et magnésium très différentes (échelle de 1 à 10), ce que l’acheteur ignore.
Les eaux minérales naturelles bénéficient d’un statut spécifique et avantageux. Leurs sources sont agréées par l’Académie de médecine et le ministère chargé de la Santé qui les reconnaît alors comme possédant des « caractéristiques propres susceptibles d’exercer des effets bénéfiques sur la santé ». Ainsi, elles n’ont pas l’obligation de respecter les « normes » de composition définissant l’eau potable, ce qui ne leur retire évidemment pas leur potabilité ! Les eaux minérales sont très diverses et sont classées en fonction de leur minéralisation (teneur en « résidu sec » par litre) : très faiblement minéralisées (moins de 50 mg/L), faiblement minéralisées (50 à 500 mg/L), moyennement minéralisées (500 à 1000 mg/L), fortement minéralisées (1000 à 1500 mg/L, catégorie ne figurant pas dans la classification officielle), très fortement minéralisées ou riches en sels minéraux (plus de 1500 mg/L).
Les eaux riches en éléments minéraux comme le calcium et le magnésium ont indéniablement un intérêt nutritionnel quand le régime alimentaire en est déficient, situation assez fréquente. Ces éléments minéraux ont une bonne biodisponibilité intestinale et leur apport contribue alors à l’équilibre nutritionnel. En revanche, pour toutes les eaux minérales naturelles dont les teneurs en éléments minéraux ne sont pas plus élevées que celles de l’eau du robinet ou des eaux de source, voire souvent plus faibles, il n’est pas justifié d’alléguer des effets spécifiques sur la santé. Inversement, les eaux minérales à composition extrême, dépassant (parfois largement) les normes de potabilité de l’eau de boisson, ne devraient pas revendiquer à la fois des effets sur la santé et le statut d’aliment courant pouvant être consommé quotidiennement par tous et sans modération ! Entre effet thérapeutique et qualité alimentaire il faut choisir ! Tel est le cas des eaux très riches en sodium (même sous forme de bicarbonates) favorisant l’hypertension, en sulfates dont les effets délétères sur la perte urinaire de calcium, sur le transit digestif et sur l’intégrité de la muqueuse intestinale sont avérés, en fluor dont l’excès aboutit à des lésions osseuses et dentaires, en magnésium qui exerce un effet laxatif et dont l’excès est suspecté de favoriser les accidents cardiorespiratoires, et même en calcium si le régime de base est déjà très bien pourvu en produits laitiers.