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Selon une étude britannique publiée ce mardi, l'anti-douleur le plus vendu au monde ne serait pas si inoffensif qu'on le croit, puisque pris à long terme, il accroît les problèmes rénaux et cardiovasculaires.
Médicament anti-douleur le plus vendu dans le monde le paracétamol pourrait ne pas être aussi inoffensif que certains l'imaginent et accroître, à haute dose et à long terme, les risques rénaux et cardiovasculaires, selon une étude britannique.
Le paracétamol est vendu dans le monde entier, la plupart du temps sans ordonnance, sous des marques diverses (Doliprane, Efferalgan...). Alors qu'on connaissait déjà, en cas d'abus, sa toxicité pour le foie, des chercheurs britanniques se sont penchés sur les conséquences d'une prise régulière et à long terme.
Les chercheurs de l'hôpital britannique de Leeds ont montré un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu'à 63% chez les patients consommant de manière répétée des doses importantes de paracétamol (3 g par jour). La prise régulière de paracétamol augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d'hémorragies digestives et de problèmes rénaux.
Faible dans l'absolu, le risque est, selon les chercheurs, d'autant plus important que la consommation est forte et qu'elle dure longtemps. "L'étude montre que quand on dépasse 3 g par jour pendant deux semaines ou plus on commence à rentrer dans un zone à risque plus élevé" résume le chef du service de pharmacie clinique à l'Hôpital Cochin-Hôtel Dieu.
Il ajoute toutefois qu'en dépit de la démonstration d'une "augmentation discrète mais réelle de la toxicité", l'étude "ne remet pas en cause les qualité du paracétamol qui reste un médicament très utile pour la douleur et la fièvre et qui présente moins d'effets secondaires que l'aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène".
"Le paracétamol est un médicament remarquablement efficace et sûr", souligne de son côté le Professeur Philippe Even, auteur avec Bernard Debré du "Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux". Mais il rappelle également qu'il n'existe "aucun médicament n'ayant pas d'effets indésirables" et qu'il vaut mieux éviter de le prendre en continu pendant plus de deux à trois semaines.
Cette dernière étude montre "que le véritable risque du paracétamol est supérieur à ce que pense actuellement la communauté médicale", estiment les médecins britanniques. Ils réclament d'ailleurs "une revue systématique de son efficacité et de sa tolérance dans des pathologies particulières", compte tenu de son usage très répandu.
Médicament anti-douleur le plus vendu dans le monde le paracétamol pourrait ne pas être aussi inoffensif que certains l'imaginent et accroître, à haute dose et à long terme, les risques rénaux et cardiovasculaires, selon une étude britannique.
Le paracétamol est vendu dans le monde entier, la plupart du temps sans ordonnance, sous des marques diverses (Doliprane, Efferalgan...). Alors qu'on connaissait déjà, en cas d'abus, sa toxicité pour le foie, des chercheurs britanniques se sont penchés sur les conséquences d'une prise régulière et à long terme.
Les chercheurs de l'hôpital britannique de Leeds ont montré un taux de mortalité accru pouvant atteindre jusqu'à 63% chez les patients consommant de manière répétée des doses importantes de paracétamol (3 g par jour). La prise régulière de paracétamol augmente également le risque de maladies cardiovasculaires, d'hémorragies digestives et de problèmes rénaux.
Faible dans l'absolu, le risque est, selon les chercheurs, d'autant plus important que la consommation est forte et qu'elle dure longtemps. "L'étude montre que quand on dépasse 3 g par jour pendant deux semaines ou plus on commence à rentrer dans un zone à risque plus élevé" résume le chef du service de pharmacie clinique à l'Hôpital Cochin-Hôtel Dieu.
Il ajoute toutefois qu'en dépit de la démonstration d'une "augmentation discrète mais réelle de la toxicité", l'étude "ne remet pas en cause les qualité du paracétamol qui reste un médicament très utile pour la douleur et la fièvre et qui présente moins d'effets secondaires que l'aspirine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène".
"Le paracétamol est un médicament remarquablement efficace et sûr", souligne de son côté le Professeur Philippe Even, auteur avec Bernard Debré du "Guide des 4.000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux". Mais il rappelle également qu'il n'existe "aucun médicament n'ayant pas d'effets indésirables" et qu'il vaut mieux éviter de le prendre en continu pendant plus de deux à trois semaines.
Cette dernière étude montre "que le véritable risque du paracétamol est supérieur à ce que pense actuellement la communauté médicale", estiment les médecins britanniques. Ils réclament d'ailleurs "une revue systématique de son efficacité et de sa tolérance dans des pathologies particulières", compte tenu de son usage très répandu.