Ragnar lothbrock
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Passé 45 ans, l’usage de traitements de remplacement de la testostérone (TRT) augmenterait légèrement le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), d’infarctus ou d’autres problèmes cardiovasculaires, selon une nouvelle étude.
Face à une baisse des niveaux de testostérone, aussi appelée andropause ou hypogonadisme, et à ses conséquences (libido, énergie…), certains hommes peuvent être tentés d’opter pour un traitement de remplacement de la testostérone (TRT).
Malheureusement, comme tout médicament, cette approche thérapeutique a son lot d’effets indésirables. Une nouvelle étude scientifique parue dans l’American Journal of Medicine, affirme que ces traitements hormonaux augmentent légèrement le risque de problèmes cardiovasculaires, et notamment d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’infarctus du myocarde.
L’équipe a analysé une vaste base de données et sélectionné pas moins de 15 401 hommes âgés de 45 ans et plus et présentant de faibles taux de testostérone. Les participants engagés dans un traitement de remplacement de la testostérone présentaientun risque d’accident cardiovasculaire de 21% plus élevé que ceux qui ne prenaient pas de TRT.Ce risque accru ne serait cependant que transitoire, et diminuerait après deux ans d’utilisation du TRT.
"Nos résultats montrent que l'utilisation de TRT a été associée à un risque accru d'accident vasculaire cérébral, d'accident ischémique transitoire (AIT) ou d'arrêt cardiaque au cours des deux premières années d'utilisation", a déclaré Christel Renoux, coauteure de l’étude. “Il existe peu de preuves sur les avantages cliniques à long terme de la TRT [...]. Nous recommandons vivement aux cliniciens de procéder avec prudence lorsqu'ils envisagent de prescrire une TRT et de discuter des avantages potentiels et des risques avec les patients”, a ajouté la chercheuse.
Bien que les taux d'hypogonadisme signalés soient restés stables, les prescriptions de TRT ont fortement augmenté ces 20 dernières années selon les chercheurs, et sont de plus en plus prescrites pour soulager les symptômes “naturels” du vieillissement, comme la fatigue et la légère dégradation du fonctionnement sexuel. Pourtant, ces deux composantes peuvent être prises en charge par d’autres moyens, avec des médicaments ou d’autres approches thérapeutiques moins “risquées”.
Source : Eurekalert
Face à une baisse des niveaux de testostérone, aussi appelée andropause ou hypogonadisme, et à ses conséquences (libido, énergie…), certains hommes peuvent être tentés d’opter pour un traitement de remplacement de la testostérone (TRT).
Malheureusement, comme tout médicament, cette approche thérapeutique a son lot d’effets indésirables. Une nouvelle étude scientifique parue dans l’American Journal of Medicine, affirme que ces traitements hormonaux augmentent légèrement le risque de problèmes cardiovasculaires, et notamment d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou d’infarctus du myocarde.
L’équipe a analysé une vaste base de données et sélectionné pas moins de 15 401 hommes âgés de 45 ans et plus et présentant de faibles taux de testostérone. Les participants engagés dans un traitement de remplacement de la testostérone présentaientun risque d’accident cardiovasculaire de 21% plus élevé que ceux qui ne prenaient pas de TRT.Ce risque accru ne serait cependant que transitoire, et diminuerait après deux ans d’utilisation du TRT.
"Nos résultats montrent que l'utilisation de TRT a été associée à un risque accru d'accident vasculaire cérébral, d'accident ischémique transitoire (AIT) ou d'arrêt cardiaque au cours des deux premières années d'utilisation", a déclaré Christel Renoux, coauteure de l’étude. “Il existe peu de preuves sur les avantages cliniques à long terme de la TRT [...]. Nous recommandons vivement aux cliniciens de procéder avec prudence lorsqu'ils envisagent de prescrire une TRT et de discuter des avantages potentiels et des risques avec les patients”, a ajouté la chercheuse.
Bien que les taux d'hypogonadisme signalés soient restés stables, les prescriptions de TRT ont fortement augmenté ces 20 dernières années selon les chercheurs, et sont de plus en plus prescrites pour soulager les symptômes “naturels” du vieillissement, comme la fatigue et la légère dégradation du fonctionnement sexuel. Pourtant, ces deux composantes peuvent être prises en charge par d’autres moyens, avec des médicaments ou d’autres approches thérapeutiques moins “risquées”.
Source : Eurekalert