Q: “La plupart des cycles de stéroïdes anabolisants que vous décrivez durent soit entre 8 et 12 semaines, soit exactement 2 semaines. Pourquoi est-ce que lorsque la durée d’un cycle excède 2 semaines, vous suggérez d’aller jusqu’à 8 semaines, et parfois plus? Y a-t-il des situations dans lesquelles les cycles de durée intermédiaire sont plus logiques pour un cas particulier?”
R: Absolument, de telles situations existent.
La raison pour laquelle certains cycles de stéroïdes durent exactement 2 semaines plutôt qu’un peu plus ou un peu moins, c’est que la reprise est remarquablement rapide lorsque la durée de la suppression est de 14 jours ou moins, mais qu’au-delà, elle devient plus lente. Ainsi, en dépassant cette durée, dans la plupart des cas, on pourrait tout autant aller considérablement bien plus loin. Et il y aurait seulement rarement une raison, si jamais elle existait, d’aller moins de 14 jours.
Une des raisons de la rareté relative des cycles de 3 à 7 semaines est que j’écris des cycles pour accommoder les objectifs et les préférences de chaque lifter, plutôt que de tout leur imposer. Par exemple, des cycles de 8 à 10 semaines sont très couramment demandés, mais je pense que personne n’a jamais demandé un cycle de 7 semaines ou de 9 semaines. C’est juste que la plupart préfèrent que leurs cycles durent un nombre pair de semaines. Mais un nombre impair de semaines peut tout aussi bien fonctionner.
Un domaine où les nombres de semaines intermédiaires, comme 3-7 semaines peuvent être spécialement appropriés réside dans les cycles d’entrainements dont les charges et les volumes varient de semaine en semaine. Que ce soit dans le cas où un seul cycle d’entrainement comme celui là est effectué, ou plusieurs entrainements consécutifs, cela serait plus logique d’utiliser respectivement les stéroïdes anabolisants selon les cycles.
La durée d’utilisation du stéroïde ne doit pas toujours être égale à la longueur du programme d’entrainement, mais peut se concentrer sur les semaines les plus exigeantes ou celles où les gains sont plus probables.
Lorsque les cycles d’entrainement sont effectués successivement, ou de manière répétitive avec différents entrainements entre eux, il faudrait aussi penser à la façon dont les semaines « off » (en arrêt) sont agencées. Ceci tend à varier énormément en fonction du cas de chaque individu, mais en appliquant les principes adéquats, on s’organise mieux afin de bien réussir.
Bill Roberts est un spécialiste mondialement reconnu pour son expertise sur les stéroïdes anabolisants et les médicaments améliorant la performance. Bill possède un Diplôme universitaire en Microbiologie et Cytologie, et a accompli les critères éducationnels et de recherche pour l’obtention d’un PhD en Chimie Médicinale dans une université Américaine réputée.
Bill intégra l’industrie des compléments nutritionnels avant de finir sa thèse de doctorat, mais son parcours éducatif était tellement inestimable au point de pouvoir concevoir et améliorer des compléments nutritionnels, vu que c’était dans le domaine de la conception de molécules de médicaments, et secondairement quelques travaux dans l’administration transdermique.
Son éducation n’a pas été particulièrement « orientée » vers les stéroïdes anabolisants autrement qu’une expertise avec des principes pharmacologiques qui disposent de larges applications. Ceci a permis à Bill de fournir un aperçu unique dans le domaine de la pharmacologie des anabolisants, avec une connaissance des points qu’il n’aurait connu autrement.
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