Q: «Comment dois-je utiliser le Proviron (mestérolone) pendant les cycles de stéroïdes, pendant la relance (en post-cycle) et entre les cycles?»
A: Le Proviron n’est d’aucune utilité à visée anabolisante ou pour la relance. Il ne contribue ni à construire le muscle ni à reprendre les productions de LH et de testostérone.
Le fait qu’il ne contribue pas dans la construction du muscle est étrange. C’est le seul composé que je connaisse qui active le récepteur d’androgène en étant pourtant sans valeur dans ce sens. La raison est probablement la désactivation métabolique dans le tissu musculaire.
Ce qui est moins étrange, c’est qu’il est inutile dans la reprise de la production de LH naturelle et de testostérone. Aucun stéroïde anabolisant n’est capable de fournir de l’assistance dans ce sens : au contraire, leurs effets sont généralement inhibitoires.
Il y a une divergence d’opinions concernant le fait que le Proviron ne contribuerait pas seulement à la reprise des taux d’hormones naturelles ou s’il empêcherait vraiment la reprise.
Ses effets sur la LH sont difficiles à déterminer parce que chaque effet qu’il peut avoir sur la LH est tout au plus modéré, mais les taux de LH varient toujours beaucoup d’un moment à l’autre. Ainsi, si une mesure est un peu plus basse alors que le Proviron est utilisé, est-ce parce que le Proviron a fait baisser la LH ou parce qu’il se trouve que l’échantillon de sang est dans une valeur entre deux pics?
Ceci est vraiment difficile à déterminer. Une étude conduite il y a 40 ans ou plus a détecté un effet inhibitoire sur les taux de LH dès 50 mg de Proviron par jour. La réduction était significative du point de vue statistique, mais les concentrations se situaient en moyenne dans la fourchette normale. D’autre part, un certain nombre d’études scientifiques faites depuis se sont trouvé incapables de détecter les effets du Proviron sur la LH avec une significativité statistique.
Alors que cela sonne probablement comme une contradiction, ne pas détecter d’effet avec une valeur statistique est différente de détecter qu’il n’y a aucun effet.
Malheureusement, les auteurs écrivent typiquement qu’il n’y « avait » aucun effet, plutôt que de situer la question dans son contexte.
Il est juste de dire que d’après la totalité des preuves scientifiques, un quelconque effet inhibitoire du Proviron sur la production de LH est, tout au mieux, modeste. Lorsque la reprise est totale après un cycle, un quelconque effet inhibitoire issu d’une utilisation occasionnelle n’a aucune importance.
Cependant, durant la phase de relance, en post-cycle, j’ai découvert que l’utilisation du Proviron produit des effets notoires défavorables sur la reprise, aussi, je déconseillerais son usage.
Auparavant, le Proviron était utilisé pendant les cycles comme un anti-œstrogène d’action faible, mais aujourd’hui, l’usage d’un anti-aromatase est une approche de loin meilleure.
Le Proviron peut être certainement utile pour donner l’impression d’avoir de bons taux d’androgènes, et d’augmenter les performances érectiles dans certains exemples. En termes d’apparence physique, il peut quelquefois améliorer l’endurcissement apparent ou la vascularité. Je n’ai jamais connu de personne qui l’ait utilisé pour une séance photo, mais si j’en faisais une moi-même et que j’avais du Proviron sous la main, je l’utiliserais.
C’est bien d’utiliser occasionnellement le Proviron entre les cycles, si pour une raison quelconque, vous appréciez son usage. Il n’existe pas de dose exacte nécessaire, mais par exemple, la dose typique pour une prise occasionnelle est de 50 mg. La prise de quantités telles que 100 mg ou 150 mg ne présente aucun danger, mais utiliser des doses plus élevées n’apporte pas forcément plus de bénéfices. Je limiterais l’utilisation à pas plus qu’une fraction du temps.
Bill Roberts est un spécialiste mondialement reconnu pour son expertise sur les stéroïdes anabolisants et les médicaments améliorant la performance. Bill possède un Diplôme universitaire en Microbiologie et Cytologie, et a accompli les critères éducationnels et de recherche pour l’obtention d’un PhD en Chimie Médicinale dans une université Américaine réputée.
Bill intégra l’industrie des compléments nutritionnels avant de finir sa thèse de doctorat, mais son parcours éducatif était tellement inestimable au point de pouvoir concevoir et améliorer des compléments nutritionnels, vu que c’était dans le domaine de la conception de molécules de médicaments, et secondairement quelques travaux dans l’administration transdermique.
Son éducation n’a pas été particulièrement « orientée » vers les stéroïdes anabolisants autrement qu’une expertise avec des principes pharmacologiques qui disposent de larges applications. Ceci a permis à Bill de fournir un aperçu unique dans le domaine de la pharmacologie des anabolisants, avec une connaissance des points qu’il n’aurait connu autrement.
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