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"Tout dépend de ce que l'on entend par "qualité" des protéines. Si l'on entend que les protéines animales permettent d'être en meilleur santé que les protéines végétales, cette affirmation est fausse. Les études épidémiologiques montrent qu'il est bénéfique pour la santé de s'alimenter essentiellement de protéines végétales.
Si l'on entend que les protéines animales ont en général une proportion en acides aminés essentiels plus proche de l'optimum théorique, c'est en revanche plus souvent vrai.
Toutes les protéines, qu'elles soient animales ou végétales, sont un assemblage de briques constitué par les 20 acides aminés élémentaires. Les protéines contiennent toutes les 9 acides aminés essentiels qui permettent de synthétiser au besoin les 11 acides aminés non essentiels.
En fait, nous n'avons pas besoin des protéines au sens propre, mais des acides aminés qu'elles contiennent.
Le processus de digestion conduit à découper les protéines provenant de notre alimentation en acides aminés. Nous avons besoin de suffisamment de chacun des 9 acides aminés essentiels, mais pas directement de protéines, que nous sommes incapable d'utiliser telles quelles.
La proportion des acides aminés essentiels varie selon la nature de la protéine. En revanche, les acides aminés sont exactement les mêmes dans toutes les protéines, qu'elles soient végétales ou animales. La protéines issue de la viande rouge n'aura pas la même proportion en différents acides aminés que celle du blé ou de la lentille par exemple. C'est pour cette raison qu'il a toujours été conseillé d'associer les légumineuses avec les céréales. Ce conseil est judicieux, mais il n'est pas nécessaire de le faire au cours du même repas. De plus, même si c'est déconseillé, il serait possible d'assurer ses apports en acides aminés essentiels en ne mangeant que des céréales par exemple, connues pour être limitées en un acide aminé essentiel : la lysine. Il suffirait d'augmenter d'environ 30% la ration théorique de protéine issues des céréales et la lysine serait apportée en quantité suffisantes. Ce n'est pas conseillé car les légumineuses sont supérieures aux céréales sur de nombreux plans et l'utilisation exclusive de ces dernières n'aurait un sens que dans une situation de survie par exemple. Dans la pratique, la plupart des occidentaux mangent trop de tout et ont des apports excessifs en tous les acides aminés essentiels (ndlr : ceci est valable pour Monsieur tout le monde, pas pour nous autres bodybuildeurs).
A ce jour, contrairement à une idée très répandue, il n'existe aucune preuve de la supériorité des protéines animales sur les protéines végétales, comme l'a démontré le Dr Young, chercheur spécialisé dans les protéines de renommé internationale.
Bien au contraire, les protéines végétales ont des propriété particulières que les protéines animales n'ont pas. Par exemple, leur richesse en arginine, un acide aminé non essentiel, permet à l'organisme de synthétiser du monoxyde d'azote, un composé essentiel à la bonne santé cardiovasculaire et au bon fonctionnement du système immunitaire.
De plus, les lipides associés aux protéines végétales sont le plus souvent moins riches en graisses saturées que ceux associés aux protéines animales. En effet, nous mangeons rarement des protéines isolées, mais des aliments entiers contenant de nombreux nutriments.
Ces propriétés spéciales des protéines végétales expliquent en partie la moindre fréquence des maladies cardio-vasculaires chez les végétariens.
Au total, il est tout à fait légitime de dire que les protéines végétales sont globalement de meilleure qualité que les protéines animales et ceux qui prouvent le contraire sont bien incapables de produire des études scientifiques qui le prouvent." - Extrait du livre "Vegan" de Marie Laforêt.
Les potos, je tiens à préciser que je ne suis pas vegan, que je consomme moi-même des protéines animales. Cependant je trouve cet extrait suffisamment intéressant pour être posté, car on a souvent tendance à "diaboliser" les protéines végétales, à tort.
Si l'on entend que les protéines animales ont en général une proportion en acides aminés essentiels plus proche de l'optimum théorique, c'est en revanche plus souvent vrai.
Toutes les protéines, qu'elles soient animales ou végétales, sont un assemblage de briques constitué par les 20 acides aminés élémentaires. Les protéines contiennent toutes les 9 acides aminés essentiels qui permettent de synthétiser au besoin les 11 acides aminés non essentiels.
En fait, nous n'avons pas besoin des protéines au sens propre, mais des acides aminés qu'elles contiennent.
Le processus de digestion conduit à découper les protéines provenant de notre alimentation en acides aminés. Nous avons besoin de suffisamment de chacun des 9 acides aminés essentiels, mais pas directement de protéines, que nous sommes incapable d'utiliser telles quelles.
La proportion des acides aminés essentiels varie selon la nature de la protéine. En revanche, les acides aminés sont exactement les mêmes dans toutes les protéines, qu'elles soient végétales ou animales. La protéines issue de la viande rouge n'aura pas la même proportion en différents acides aminés que celle du blé ou de la lentille par exemple. C'est pour cette raison qu'il a toujours été conseillé d'associer les légumineuses avec les céréales. Ce conseil est judicieux, mais il n'est pas nécessaire de le faire au cours du même repas. De plus, même si c'est déconseillé, il serait possible d'assurer ses apports en acides aminés essentiels en ne mangeant que des céréales par exemple, connues pour être limitées en un acide aminé essentiel : la lysine. Il suffirait d'augmenter d'environ 30% la ration théorique de protéine issues des céréales et la lysine serait apportée en quantité suffisantes. Ce n'est pas conseillé car les légumineuses sont supérieures aux céréales sur de nombreux plans et l'utilisation exclusive de ces dernières n'aurait un sens que dans une situation de survie par exemple. Dans la pratique, la plupart des occidentaux mangent trop de tout et ont des apports excessifs en tous les acides aminés essentiels (ndlr : ceci est valable pour Monsieur tout le monde, pas pour nous autres bodybuildeurs).
A ce jour, contrairement à une idée très répandue, il n'existe aucune preuve de la supériorité des protéines animales sur les protéines végétales, comme l'a démontré le Dr Young, chercheur spécialisé dans les protéines de renommé internationale.
Bien au contraire, les protéines végétales ont des propriété particulières que les protéines animales n'ont pas. Par exemple, leur richesse en arginine, un acide aminé non essentiel, permet à l'organisme de synthétiser du monoxyde d'azote, un composé essentiel à la bonne santé cardiovasculaire et au bon fonctionnement du système immunitaire.
De plus, les lipides associés aux protéines végétales sont le plus souvent moins riches en graisses saturées que ceux associés aux protéines animales. En effet, nous mangeons rarement des protéines isolées, mais des aliments entiers contenant de nombreux nutriments.
Ces propriétés spéciales des protéines végétales expliquent en partie la moindre fréquence des maladies cardio-vasculaires chez les végétariens.
Au total, il est tout à fait légitime de dire que les protéines végétales sont globalement de meilleure qualité que les protéines animales et ceux qui prouvent le contraire sont bien incapables de produire des études scientifiques qui le prouvent." - Extrait du livre "Vegan" de Marie Laforêt.
Les potos, je tiens à préciser que je ne suis pas vegan, que je consomme moi-même des protéines animales. Cependant je trouve cet extrait suffisamment intéressant pour être posté, car on a souvent tendance à "diaboliser" les protéines végétales, à tort.
