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Culturisme naturel à Libourne : humour, muscle et chorégraphies sur la scène du championnat du monde .42 participants de cinq nations se disputaient le titre, samedi 6 novembre, pour la reprise du championnat après une période d’arrêt liée à la pandémie
Culturisme naturel à Libourne : le Bordelais Antoine Gross sacré champion du monde
Libourne accueillait samedi 6 novembre le championnat du monde de culturisme naturel. 42 athlètes y défendaient cinq nations
www.sudouest.fr
Un sourire lorsqu’il comprend que le titre ne peut plus lui échapper. Un check avec ses concurrents avant de monter sur la plus haute marche du podium. Antoine Gross a été sacré ce samedi 6 novembre champion du monde de culturisme naturel dans la catégorie seniors hommes, moins de 85 kg. Une épreuve pour laquelle l’athlète bordelais s’est préparé à fond pour affronter des compétiteurs, certes peu nombreux, mais tout aussi affûtés que lui. 42 adeptes de la discipline représentant cinq nations – France, Belgique, Suisse, Catalogne et Portugal – ont ainsi défilé toute la journée pour séduire le jury. Une compétition un peu moins dense que prévu mais nécessaire pour le moral des troupes et la dynamique des prix.Culturisme naturel à Libourne : le Bordelais Antoine Gross sacré champion du monde
Libourne accueillait samedi 6 novembre le championnat du monde de culturisme naturel. 42 athlètes y défendaient cinq nations
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« Il y a deux ans, à La Teste, nous avions environ de 170 athlètes avec 15 nations représentées », soupire Xavier de Puytorac, président de la Ligue de force Nouvelle Aquitaine, qui accueillait la manifestation de la World natural bodybuilding (WNBB). « Nous avons eu une année blanche à cause du Covid. Il était important pour nous de reprendre date. » Une opération réussie, détendue et souriante, malgré la modestie de l’effectif. « Il s’agit d’une petite fédération, poursuit le dirigeant associatif. Elle est malgré tout importante car elle promeut une pratique sportive saine. »
Prof et rugbyman
Un aspect naturel auquel est sensible Antoine Gross. Ce tout juste trentenaire du quartier Bacalan est tombé dans le culturisme à 16 ans. « Suite à une blessure de rugby », précise le professeur d’EPS, alors même qu’on lui fait un raccord de tan, ce produit qui offre à son corps une esthétique de statue de bronze. L’homme taquine toujours le ballon ovale, mais il n’a plus jamais quitté les salles, travaillant son corps, se mesurant depuis aux autres athlètes. Il a remporté des prix en junior, s’est frotté à l’équipe de France, tentait sa chance ce samedi en individuel. Les résultats sont à la hauteur de son investissement.Musculature et symétrie sont des points d’évaluation important dans cette compétition organisée par la WNBB.
En coulisses, concentration et temps de récupération rythment la manifestation. « J’aime la compétition, me confronter aux autres », explique le Bordelais en posant muscles saillants devant les photographes. « Il y a une recherche de performance, bien sûr, mais aussi de perfection esthétique. Durant les figures imposées, nous sommes jugés sur la masse musculaire, la symétrie du corps et le niveau de sèche. Le posing libre nous permet de nous exprimer. Il ne rapporte que quelques points, mais c’est précieux, dès lors qu’il s’agit de se départager des autres candidats. »
Une préparation de haut niveau
Cette première place, Antoine Gross est allée la chercher à force de travail. « Cela fait plus deux mois que je m’entraîne entre trois et quatre fois par jour, en salle de gym, en extérieur et en salle de lutte. On travaille beaucoup le cardio mais aussi la souplesse pour le posing. Je travaille mon temps de sommeil, en deux fois pour une meilleure récupération, et mon alimentation, toujours équilibrée, six à huit petites prises par jour. C’est une préparation de haut niveau… »— Et alors la marmotte, elle..