dopage dans l'athletisme

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Le rapport Donati.
A la connaissance de l’AMA, le rapport de Sandro Donati est, à ce jour, la seule tentative de quantifier le problème et d’identifier des tendances au niveau international en compilant dans un seul rapport des informations récentes sur le trafic international de substances dopantes.
Il faut lire ce rapport ! Certes il a 114 pages ! Cet ouvrage se lit presque comme un roman policier. il se trouve la:

http://www.bernardbruncourseapied.f...rafics-mondiaux-de-substances-dopantes_FR.pdf

LES TRAFICS MONDIAUX DE SUBSTANCES DOPANTES

1. TOUT LE MONDE SAIT-IL CE QU’EST LE DOPAGE
2. Y'A-T-IL UNE DIFFERENCE ENTRE DROGUE ET DOPAGE
3. IL Y A DEJA BIEN DES ANNEES QUE LA US DEA AVAIT TOUT COMPRIS
4. LA RECHERCHE D’INFORMATIONS SUR LES TRAFICS INTERNATIONAUX DE PRODUITS DOPANTS
5. L'HISTOIRE RECENTE DES TRAFICS DE PRODUITS DOPANTS
6.LE ROLE DE LA CRIMINALITE RUSSE ET DES AUTRES PAYS DE L'EX UNION SOVIETIQUE
7. LA FILIERE ASIATIQUE DU DOPAGE
8. LES TRAFICS VIA INTERNET
9. LES MILITAIRES, LES FORCES DE POLICE ET LE DOPAGE
10. LE DOPAGE ET LES PAYS ARABES DU GOLFE
11. LE ROLE DE L'EUROPE OCCIDENTALE
12. LA SITUATION ACTUELLE AUX ETATS-UNIS
13. LE SCANDALE DE LA MULTINATIONALE PHARMACEUTIQUE SERONO
14. L'EVENEMENT INQUIETANT SURVENU EN AFRIQUE DU SUD
15. UNE CONFUSION ENTRE ANIMAUX ET PERSONNES: LES HORMONES VETERINAIRES AUSTRALIENNES
16. LES PRINCIPALES ROUTES DU DOPING
17. COMBIEN DE PERSONNES DANS LE MONDE S'ADONNENT AU DOPING?
18. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES FUTURES

Extraits :
Chapitre 1 Page 6 :
La diffusion en tant que dopage d'autres hormones extrêmement importantes en milieu
thérapeutique comme l'érythropoïétine ou EPO, l'hormone de croissance ou GH, a provoqué un marché noir incroyablement complexe - décrit dans les paragraphes suivants – au sein duquel se sont souvent entrecroisés de manière perverse, le sort des personnes malades avec celui des sportifs.
Chapitre 2 page 11.
Il est vraiment singulier de relever l'unique référence faite au dopage par la France dans son rapport: "des enquêtes récentes ont mis en évidence un usage élevé parmi les hommes et les femmes de substances psycho actives utilisées lors des entraînements, sans une assistance qualifiée".
Chapitre 3 page 18
Du reste, l'on ne s'explique pas, sinon avec l'implication de la criminalité organisée, l'incroyable diffusion de l'Epo durant les années suivantes. Elle ira jusqu'à occuper les premières places des classements des ventes des divers médicaments, ce qui conduira à l'estimation de l'incroyable surproduction mondiale d'Epo par rapport aux réelles exigences des malades. Une telle surproduction sera évaluée à 5 ou 6 fois les réels besoins thérapeutiques. Elle est bien résumée par l'épisode inquiétant du gigantesque vol de fioles réalisé en 1999 à Nicosie, sur l'île de Chypre :environ 4650000 fioles d'Epo, ont été volées de nuit dans un dépôt pharmaceutique et, d'après les affirmations de la police chypriote, ce vol a été réalisé sur ordre d'une organisation criminelle efficace…, experte en la matière.
Page 19 :
Combien d'autres vols d'Epo ou d'hormones de croissance, similaires à celui de Nicosie, ont-ils été commis du début des années 90 à ce jour ? Il a été constaté, par exemple, un important vol de fioles d'Epo en Australie, quelques jours avant que ne débutent les Jeux Olympiques et également un important vol de fioles d'hormones de croissance a été commis à Phoenix (Etats-Unis) quelques semaines avant le début des Jeux Olympiques d'hiver; de plus, un nombre important de vols d'hormones anabolisantes et d'autres produits dopants ont été commis dans divers régions d'Italie par la Camorra napolitaine
Chapitre 4 page 27
Durant ces cinquante dernières années, le sport a également été proposé comme modèle éducatif donc comme composante essentielle de la formation des enfants et des jeunes. Le sport de haut niveau – dont le public est toujours friand et qui de ce fait se vend bien aux network télévisés ainsi qu'aux sponsors – peut vivre avec le dopage et peut se limiter à démontrer qu'il le combat. Par contre, pour le sport qui se propose comme instrument éducatif, cette cohabitation est au contraire impossible, car elle anéantit toute sa crédibilité.
Malgré ces perspectives peu réjouissantes, le monde du sport, mis face à ses responsabilités historiques pour avoir étouffé, hébergé et aussi alimenté le dopage, a démontré et démontre encore son plus grand intérêt et sa plus sincère vitalité contre ce phénomène. Cette affirmation doit être impérativement motivée sans quoi elle resterait incompréhensible, vu sa contradiction avec la précédente. Hormis par intérêt ou par hypocrisie, on ne peut nier que le sport de haut niveau ait été envahi par le dopage il y a de nombreuses années. Ses dirigeants ont même souvent démontré leur acquiescement voire même leur complicité. Mais au sein même du monde du sport, il existe également un fort pourcentage de ses membres qui considère le binôme sport/respect de l'éthique, comme l'unique raison qui justifie sa survie. Ce pourcentage ne se résigne pas à sa détérioration, trouvant ses alliés dans le monde des éducateurs scolaires ainsi que dans celui de nombreux parents.
Chapitre 11 page 84
La loi anti-dopage française, même après les retouches systématiques de 2006, continue à mettre au second plan la lutte contre les trafics de produits dopants et se focalise presque exclusivement sur les athlètes de moyen ou de haut niveau et sur les analyses anti-dopage comme si ces procédures très chères, qui plus est peu efficaces, pourraient être utiles pour les millions de sportifs amateurs et les équipes de jeunes.
Chapitre 17 page 110
…en moyenne, sur une base de 100, l'ordre de grandeur interne des cinq catégories de consommateurs pourrait être le suivant: sportifs 35-37% / body builders et autres adeptes de salles de fitness y compris les gardes du corps et les videurs de discothèques 38-40% / militaires et forces de police 4-6% / show-business 1-2% / fausses thérapies 15-20%.
Chapitre 18 page 113
Il faut encore relever que les frais médicaux nécessaires aux soins des pathologies engendrées par les drogues et le dopage sont supérieurs au total du commerce illicite de ces médicaments et des substances d'abus. Aux Etats-Unis par exemple, il a été calculé que les frais annuels pour soigner les problèmes de toxicodépendance s'élèvent à environ 100 milliards de dollars, alors que les frais pour l'achat de la drogue n’atteindraient que 65 milliards de dollars .
La US DEA, dans la désormais historique Conférence Internationale de Prague, s'est adressée sans réussite aux polices, aux gouvernements et au CIO, et sans plus de succès à l'Organisation Mondiale de la Santé invitant cette dernière à surveiller la production pharmaceutique des médicaments pouvant être utilisés à des fins de dopage, afin que ces derniers ne soient pas déviés vers des utilisations inappropriées.
 
Membre de la Dream Team RMC Sport, Maryse Ewanjé-Epée rebondit sur la tempête que traverse actuellement l’athlétisme, en particulier en Russie. Pour illustrer les dérives dopantes dans lesquelles tombent parfois certains sportifs, l’ancienne internationale tricolore a retrouvé Nadir Bosch, ancien coureur de demi-fond tricolore qui a a vu l’EPO débarquer sur les pistes au début des années 2000. Témoignage.
La voix est douce, le débit est rapide. La passion s’est tarie depuis longtemps et Nadir Bosch, l’un de nos plus talentueux coureurs de demi-fond court s’est éloigné de l’athlétisme sans même y prendre garde.

Il vit au Brésil, entouré de sa femme, son fils et les dizaines de gamins brésiliens qu’il forme au football. Le discours est tranchant comme le cuir d’un fouet : « Vous voulez faire du football ? C’est pourri le football. C’est un milieu de simulateurs et de requins… Soyez prêts » !

Il veut que les mômes qu’il voit arriver les yeux pleins d’étoiles dans l’école qu’il a fondé avec Léomar, un ancien de la Seleçao sachent qu’ils auront à se battre dans un milieu infiltré de prédateurs.

« Moi je ne savais pas ce qui m’attendait quand j’ai commencé à faire des performances. J’étais heureux comme un gamin qui a reçu un jouet. Je courrais et je gagnais ! Il ne m’en fallait pas plus » s’enflamme-t-il.

Huit fois champion de France
Le jour où un grand quotidien français a titré après qu’il ait battu le record de France du 2000 mètres du grand Michel Jazy « L’Algérien naturalisé français Nadir Bosch bat le record », il a été choqué. Et quand on l’a interviewé en lui demandant sa religion et comment ses parents s’en sortaient, il a compris que les clichés ont le dos solide : « Moi j’ai vécu mon enfance dans une villa sur la côte d’Azur entre des parents kinés (Michel et Fadila) et mes grands-parents s’appellent Augustin et Francine, Bachir et Zohra ».

Nadir est né à Alger, de parents expatriés et il est arrivé en France à l’âge de trois ans. Il a lu Montaigne et Pascal et il a appris la musique au conservatoire. Une histoire française en somme. Il court parce qu’il aime ça et il est sacrément doué. Huit fois champion de France, finaliste mondial et demi-finaliste olympique, son talent s’exprime du 800 mètres au 3000 mètres en passant par le steeple.

Tout s'accélère
Courir le rend heureux jusqu’au jour où il réalise qu’il peut aller plus haut. Il travaille d’arrache-pied, en visant le 1500 mètres où il semble avoir de meilleures chances de se placer dans l’élite. En 3.32 pense-t-il, il aura rejoint le gotha et pourra jouer les podiums dans les compétitions internationales. En 1997 Hicham El Guerrouj a battu le record du monde en 3:31.18. et Haile Gebreselassié est deuxième des bilans mondiaux en 3.32.39…

Mais à la veille de l’an 2000, tout s’accélère. L'EPO a fait son apparition et elle s’installe rapidement et silencieusement dans les officines du demi-fond et du fond. Curieusement, c’est en 1998-1999 que les bilans mondiaux connaissent une effervescence sans précédent. Nadir a bien réussi à s’approcher des 3.32 mais cela ne le place même pas dans les dix meilleurs mondiaux (il est 12ème en 3.32.06).

Il n'a rien vu venir
Nadir n’a rien vu venir mais il voit des coureurs moyens devenir très bons, et des très bons devenir imbattables. Il s’accroche et croise la route d’Ali Saïdi Sief avec lequel il s’entraine brièvement avant de quitter le groupe, écœuré par la progression insensée d’un partenaire qu’il juge suspect. Saïdi Sief est pris par la patrouille en 2001 mais ses chronos et sa médaille olympique de Sydney sur 5000 mètres restent. Tout comme restent les 3.30:83 de Fouad Chouki, Icare écarté des pistes en 2003 après un contrôle positif à l’EPO, qui devance Nadir sur les tablettes nationales du 1500 mètres.

Nadir a toujours les jambes mais plus le cœur ; Un matin, l’envie était partie. Il l’a annoncé peu avant les Mondiaux de Paris Saint-Denis, en 2003, à la stupéfaction générale. « Le plus dur » dit-il, « ce n’est pas de ne pas gagner ». Ca, il en fait son affaire. Il court pour lui et peu importe les choix que les autres font. Ce qui l’enrage aux larmes, alors que lui a fait le choix de ne pas céder, c’est qu’il sait que pour tout le monde ou presque, il est forcément dopé lui aussi : « le pire c’est quand on me dit que j’aurais dû me doper moi aussi puisque tout le monde le fait » !

"Je cours à l'eau claire !"
Non, tout le monde ne le fait pas. Lui ne l’a jamais fait mais il doute qu’on le croit. Il l’a réalisé un de ces soirs de grand succès qui aurait dû le rendre fou de joie. Il venait de battre à la régulière le Kenyan Noah Ngeny, star éphémère du 1500 m à Villeneuve-d’Ascq. Alors que Patrick Montel l’encensait, Nadir a réalisé tout à coup que battre un tel chrono signifierait pour beaucoup n’être « pas très très clair ».

Alors il a craqué et a supplié le journaliste de dire aux Français que lui, Nadir Bosch, « courait à l’eau claire ». La suite, c’est une succession de vexations, de visages qui se ferment. Des athlètes français et internationaux avec lesquels ils s’entrainaient se sont sentis visés par les propos du Français.

"On ne s’intéresse qu’aux « pauvres » dopés"
Aujourd’hui encore, il n’a pas enterré la hache de guerre avec certains. Nadir suit de loin en loin les affaires de l’athlétisme mais le bruit du scandale l’a atteint jusque dans sa retraite très active. Et il a eu envie de dire son ras le bol. « On ne m’a jamais appelé depuis ma retraite pour me demander comment j’allais… On ne s’intéresse qu’aux « pauvres » dopés. Je ne crois pas que j’aurais pu avoir une reconversion comme celle que je vis en restant en France… J’étais redevenu un Maghrébin comme certains de ceux qui ont été pris dans les affaires de dopage là-bas. Comme si le dopage n’était l’affaire que de quelques profils ! »

Nadir Bosch est apaisé mais pas résigné. Ce petit frère des pistes dont j’ai admiré la foulée à mes débuts de consultante a couru le 1500 mètres en 3.32.06 à l’eau claire. J’avais envie de l’écrire…

Par Maryse Ewanjé-Epée

http://rmcsport.bfmtv.com/athletism...u-l-epo-arriver-dans-l-athletisme-929641.html
 
Je trouve aussi très hypocrite de pointer du doigts la Russie , alors que ils sont tous dans le même panier , c'est clair les russes ont été parmis le premier en Europe avec les allemands à utiliser le dopage, mais maintenant on est en 2015 et que ça sois en Russie Kenya, France , usa etc ils ont tous accès au dopage.
 
un rapport de l'Agence Mondiale Antidopage affirme que 3 athlètes ont fait l'objet d'un contrôle antidopage positif lors des Jeux Africains de Brazzaville. Cependant l'AMA est jusqu'à présent incapable d'identifier à qui appartiennent les échantillons positifs, car le comité organisateur (COJA) n'a pas saisi les formulaires de contrôle antidopage dans ADAMS, le système de gestion et d'administration antidopage
http://sportsnewsarena.com/eight-at...-program-at-africa-games--say-wada-observers-
 
http://www.lalsace.fr/actualite/2015/11/21/mounir-acherki-condamne-pour-dopage-j-ai-triche-j-assume

Face au tribunal correctionnel de Colmar, Mounir Acherki, 34 ans, affiche une mine contrite. Il y était jugé, hier, pour importation et acquisition d’EPO, et pour utilisation du nom d’un tiers à ces fins. Sont visées six commandes de produits sur le site internet best-steroid-shop.com pour des montants allant de 235 à 973 €. Au regard de la personnalité de l’accusé, fondateur en 2010 du CAC’10, le Collectif Athlétisme Colmar, un club aux visées pédagogiques et d’intégration, l’affaire avait fait grand bruit quand elle avait été révélée au grand jour ( L’Alsac e du 23 octobre).

Tout démarre par une saisie des Douanes à l’aéroport de Roissy le 8 janvier 2014, un paquet contenant dix fioles d’EPO à l’adresse d’une jeune femme, membre du CAC’10 et amie du prévenu. Cette dernière concourt au dossier puisqu’elle envoie un courriel à la fédération de lutte contre le dopage pour confier ses soupçons à l’endroit de Mounir. Plusieurs détails l’avaient perturbée. Elle l’avait vu un jour prendre la tangente à la vue d’agents venus faire un contrôle antidopage. Et surtout, il l’avait sollicitée pour recevoir un colis pour lui, expliquant qu’il avait commandé une pièce mécanique pour donner plus de puissance à sa voiture en précisant que sa femme ne serait pas d’accord… « Dans le même temps, Mounir avait réalisé des performances qui avaient étonné ses proches », a ajouté le président Stéphane Galland.

« Pour asseoir le club »
« J’ai triché, j’assume » , a déclaré le prévenu hier à la barre. Le garçon avait passé une première commande en son nom. Le paquet avait lui aussi été intercepté par les Douanes. Raison pour laquelle il était ensuite passé par deux intermédiai-res. Autre élément à charge : il avait envoyé un courriel au site internet indiquant qu’il était en cure d’EPO et qu’il voulait savoir comment prendre le produit pour ne pas être positif. Car le site fournit aussi ces informations…

S’il reconnaît les faits, il affirme n’avoir effectué quasiment aucune course sous EPO, sauf le 10 km de Nice. Interrogé sur ses performances à cette épreuve, il répond : « J’avais un record de 30’25, je suis passé à 29’10. Mais je ne sais pas si c’est l’EPO. Je m’étais beaucoup entraîné : footing de 15 km le matin à 5 h et le soir… » « Une minute quinze gagnée, c’est énorme à ce niveau : c’est comme ajouter un réacteur à un avion de chasse ! », a commenté le magistrat.

Le prévenu insiste : « Je ne suis pas un athlète de haut niveau, je sais que je suis en fin de carrière, je connais ma place. C’était pas dans l’esprit de faire du mal à quiconque, je n’aurais jamais pris la place de personne. » Mounir Acherki s’enflamme. Il raconte la difficile création du club, son « bébé : j’ai tout fait pour lui, j’ai sacrifié ma famille ! J’ai bataillé, on m’a mis beaucoup de bâtons dans les roues, la fédération, la Ville… On a été la bête noire de Colmar. C’est pour asseoir ce club que j’ai trouvé cette solution. J’ai fait une erreur, c’était bête. » Ce serait donc pour développer le club qu’il aurait voulu obtenir des performances sportives. Et selon lui, ça a marché : « Des portes se sont ouvertes. J’ai eu des articles de presse, j’ai pu mettre le club en avant. »

« Au-delà de la performance, le savoir être »
La jeune fille qui a donné l’alerte est venue témoigner, expliquant qu’elle s’était adressée à l’agence contre le dopage en pensant éviter ainsi la justice à son ami. Elle aurait porté plainte sur conseil de la police et surtout car elle avait peur que l’histoire lui retombe dessus… Elle ne demande aucune indemnisation.

Le procureur Bernard Lebeau a lancé : « Vous étiez entraîneur avec une fonction éducative. La performance est mineure dans ce domaine : ça va bien au-delà, c’est le savoir être. Quelles que soient vos qualités, c’est détestable ce que vous avez fait ! Pour le club, tout s’écroule, son image est entachée pour toujours… »

Me Mimouni, pour la défense, a indiqué qu’« une partie du monde sportif soutient » son client. Elle a lu un courrier de « la numéro 1 en course de fond alsacien, Anna Isabel », qui écrit à l’adresse de Mounir Acherki : « Tu es doué, bosseur, discipliné, je sais la sueur que tu as laissée sur les stades. » L’avocate a principalement contesté l’accusation d’usurpation d’identité, estimant que la jeune fille victime aurait été au courant du contenu des colis – hypothèse qui a mis hors de lui le procureur.

« Je tiens à m’excuser auprès du monde de l’athlétisme, de mon club, de mes athlètes… Ils sont tristes et ça me fait mal », a conclu le prévenu. Aujourd’hui, il a décidé de se consacrer à sa famille et court encore un peu « pour s’entretenir ».

Vos commentaires
 
La grosse pub pour le source..... Je n'en reviens pas que l'article site le nom comme ça...C'est choquant quand meme. Donc le premier gamin qui tombe dessus peut aller commander n'importe quoi c'est dingue....
 
Dopage: la Fédération kényane suspend 7 athlètes pour 2 à 4 ans
Par AFP,
Publié le 28/11/2015 à 11:04 | Mis à jour le28/11/2015 à 11:04

La Fédération kényane d'athlétisme, sous une pression accrue de l'Agence mondiale antidopage (AMA) depuis le début du mois, a suspendu pour une durée de 2 à 4 ans sept de ses athlètes pour usage de substances interdites.
La double championne du monde de cross Emily Chebet (2010 et 2013) a ainsi écopé de 4 années de suspension, jusqu'en 2019, pour usage de furosemide, un produit masquant. Francisca Koki Manunga (400m haies) et Joyce Zakary (400m), suspendues provisoirement par la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) à la suite de contrôles positifs durant les Mondiaux de Pékin en août, ont été sanctionnées de la même façon pour usage du même produit. La marathonienne Agnes Cheserek, contrôlée positive à la norandrosterone (anabolisant), s'est elle aussi vu infliger une suspension de 4 ans. Enfin, les fondeurs Bernard Mwendia, Judy Kimuge et Lilian Moraa Mariita (EPO) ont été suspendus pour une durée de 2 ans.
 
http://www.lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Dopage-le-kenya-fait-le-menage/611603
Dopage: le Kenya fait le ménage

En sévissant contre sept athlètes, suspendus pour dopage jusqu'à 4 ans, la fédération kényane espère s'éviter le sort de la Russie, suspendue par l'IAAF.

Trois athlètes suspendus quatre ans
La double championne du monde de cross Emily Chebet (2010 et 2013) a écopé de 4 ans de suspension, jusqu'en 2019, pour usage de furosemide, un produit masquant. Même motif et même punition pour Francisca Koki Manunga (400m haies) et Joyce Zakary (400m), suspendues provisoirement par l'IAAF après des contrôles aux Mondiaux de Pékin en août.

La marathonienne Agnes Cheserek, contrôlée positive à la norandrosterone (anabolisant), s'est elle aussi vu infliger une suspension de 4 ans. Enfin, les fondeurs Bernard Mwendia, Judy Kimuge et Lilian Moraa Mariita (EPO) ont été suspendus pour deux ans.
 

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