dopage dans l'athletisme

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Un documentaire sur le dopage dans l'athlétisme, diffusé samedi sur la chaîne publique allemande ARD, lance de nouvelles attaques contre la Russie, déjà épinglée dans un précédent reportage, et pointe également le Kenya.

En décembre dernier, ARD avait diffusé un documentaire, qui avait alors fait grand bruit, qui dressait un portrait sévère de l'athlétisme russe, présenté comme gangrené par le dopage et la corruption. Dans ce nouveau documentaire, diffusé trois semaines avant les Mondiaux d'athlétisme de Pékin (du 22 au 30 août), les journalistes d'ARD accusent une nouvelle fois l'athlétisme russe, soutenant que, "malgré les assurances des fonctionnaires russes" en faveur d'un sport propre, "les sportifs dopés et les instigateurs sont toujours protégés", selon un communiqué de la chaîne. Le documentaire s'appuie notamment sur les propos, enregistrés en caméra cachée, d'une athlète russe du 800m, Anastasia Bazdireva.
Volonté de dissimuler le dopage"



"Avec les anabolisants, j'ai les muscles durs. Mais je peux courir. C'est dur, mais ça va. Tu te sens différent avec les anabolisants", explique-t-elle. L'équipe de journalistes s'est également rendue au Kenya où, en caméra cachée, ils ont filmé des injections de produits dopants "dangereux". Le documentaire évoque une "corruption massive" et une "volonté de dissimuler le dopage", "jusqu'au sommet de la fédération d'athlétisme kényane", selon le communiqué. Le Kenya a été secoué récemment par un scandale de dopage qui a notamment valu à la star du marathon Rita Jeptoo d'être suspendue deux ans.

A la suite du précédent documentaire d'ARD sur le sujet, le président de la Fédération russe d'athlétisme, Valentin Balakhnichev, mis en cause dans le reportage, s'était mis en retrait de ses fonctions de trésorier de la Fédération internationale (IAAF). Il avait ensuite démissionné en février de ses fonctions de président de la Fédération russe d'athlétisme. Dans la foulée, cette dernière avait lancé une procédure en justice contre ARD.
 
Je suis dans le milieu de l'athlétisme
Il faut voir l'hypocrisie qui règne
Ça balance sec et ça crache .
Je me suis pris la tète avec un coach qui m'a menacé de me donner rdv au tribunal.. Car je suspectais ces athlètes de curer..
A sa menace je l'ai invité a se rendre a son commissariat pour porter plainte ...depuis pas de news
 
ben en RDA après l'explosion du mur:

un dossier appelé "dissertation B" de 250 pages de 86 (thèse)
a fuité et on voit les résultats statistiques a l'appui des athlètes de ce pays en athlétisme: ça calme un poil :(
 
petit extrait:
CA COLLE AU SUJET CAR ATHLETISME


"...
le plan d'État 14.25. Il s'agit de l'une des plus grandes expériences pharmacologiques de l'histoire - l'administration de stéroïdes anabolisants à près de 10 000 sportifs - menée clandestinement pendant un quart de siècle en RDA jusqu'en 1989. À la chute du Mur, deux lanceurs d'alerte, Brigitte Berendonk et Werner Franke, avaient réuni des documents secrets qui allaient instruire le procès des protagonistes du dopage d'État pour « complicité de blessures corporelles » ; il était alors question des effets négatifs à long terme du dopage sur une centaine de nageuses et athlètes qui seront reconnues comme victimes et indemnisées : hirsutisme, lésion au foie, cancer de l'utérus, infertilité, dégénérescence du squelette, et enfants mort-nés ou handicapés. Pour ces raisons, ces documents n'ont jamais été exploités sous l'angle des effets positifs à long terme sur les performances sportives.
...une thèse datant de 1986, dite Dissertation B, un document classé confidentiel (...) de 250 pages rendant compte des effets du dopage sur les performances de 234 athlètes spécialisés dans les sauts et les épreuves combinées (151 hommes, 83 femmes), suivis durant deux olympiades entre 1976 et 1983. Neuf d'entre eux obtinrent l'or olympique ou mondial dans la période citée, faisant de la RDA le pays le plus récompensé derrière l'URSS. Les changements morphologiques, la progression des qualités physiques et l'évolution des performances en compétition furent étudiés scientifiquement en fonction des plans d'entraînement, de la nutrition et des doses de stéroïdes anabolisants (Oral Turinabol et STS 646) par des critères objectifs (examens médicaux, tests physiques) et subjectifs (questionnaires) pendant 7 ans. Les observations et conclusions de ce rapport exceptionnel ne rejoignent pas vraiment les récentes publications scandinaves quant à leur méthodologie et leur théorie d'effets positifs à long terme..."



@luis31: OUI j'ai la dissertation B donc tout est expliqué scientifique... je peux la filer si quelqu'un veut :p
 
ok allemand ou traduite aussi :p

de rien

j'ai aussi d'autres trucs pas mal, les US avec l'usage de la testo, car eux avaient pas le turi seulement de DBOL du Dr ZIEGLER mais prod de 56 DONC qui date un peu :(
et dans l'athlétisme bof bof seulement dans l'halero/
 
le dopage dans l'ex RDA était sous contrôle d'etat
il fallait écraser sportivement la RFA et plus généralement les non communistes
au sujet des nageuses,entre autre
il y avait des protocoles pour qu'elles soient
enceintes et les faire avorter en date bien précise par rapport a des compétitions "importantes "pour les fluctuations hormonales qui en decoulé
j'ai discuté mi année 90 avec beaucoup de coach de l'ex bloc qui avaient tenté leur chance ailleurs
 
@DIVER: entièrement d'accord, mais comme cela coller (peut être sur une période de tps plu reculé certes) avec l'athlétisme et les AAS alors je me suis dit parler de la dissertation B pourquoi pas?

Pour ce qui est de la "raison d'état"
je ne connais pas le monde de l'athlétisme mais je connais très bien en interne la fédération d'haltérophilie :D
et là c'était, en extrapolant un peu, le gouvernement qui finançait nos projets/et futur résultats, donc de là AAS compris, cela était su et pas masqué, mais bon l'haltero ne sait jamais vraiment caché niveau AAS, on était pas (niveau europe) capable de faire quelque chose dans les sports "nobles" mais en haltero c'était possible, je parle début 2000...

on avait acces (enfin les docs.), à des prods pharma grades: zambon, schering, bayer, et j'en passe et aussi prods comme le trophobolene de chez Thermax (puis après veto) contenant de l'Estrapronicate de la Nandrolone undecanoate et de l'Hydroxyprogesterone
(la trenbolone était petit kiki à cote)

pour anecdote: j'ai conservé une boite (ma première injection de tropho.),
trophobolene chien de moins de 10kgs.... :D
quand on ne connait pas trop les AAS et que l'on voit ça écrit sur la boite on se dit bordel, j'ai une queue qui va pousser et je vais commencer a aboyer????
:p (ouep a cet âge on est couillon) :D

@luis31: si tu me le permet je te prépares un ZIP et op transfert via mon serveur ;)
 
Dernière modification par un modérateur:
@luis31: je passerai les pdf, à TOUS ceux qui m'en feront la demande

En echange de leur cotisation à notre "maison de lumière" :p


Et n'oubliez pas:

"TOUS bien que tu détiens est un soucis qui te retiens,
et je suis seulement le maillon véhiculaire da la pensée cétogénique, ici pour vous ôter TOUS vos soucis"
:p :p :p





les poto font pas prendre cela au 1er degré hein :p
 
ATHLETISME - Particulièrement Russes et Kenyans...

L'Agence mondiale antidopage (AMA) s'est dit « très inquiète » dimanche après les nouvelles accusations de dopage dans l'athlétisme portées par la chaîne allemande ARD et le journal britannique le Sunday Times. « L'AMA est très inquiète » après la diffusion du documentaire qui «contient de nouvelles accusations concernant un dopage étendu dans l'athlétisme », a indiqué l'Agence mondiale antidopage dans un communiqué, le président de l'AMA ajoutant à Kuala Lumpur qu'une « enquête concernant l'athlétisme en Russie allait être élargie ».

Un documentaire sur le dopage dans l'athlétisme, diffusé samedi après-midi sur la chaîne publique allemande ARD, lance de nouvelles attaques contre la Russie, déjà épinglée dans un précédent reportage, et pointe également le Kenya. Mais c'est surtout l'analyse par ARD et le Sunday Times d'une base de données de 12.000 échantillons sanguins détenue par la Fédération internationale de l'athlétisme (IAAF) qui donne le frisson: sur ces 5.000 athlètes testés entre 2001 et 2012, 800 présenteraient ainsi des valeurs sanguines « suspectes ou hautement suspectes » ; sur les 146 médaillés mondiaux ou olympiques de 2001 à 2012 sur les distances du 800 m au marathon, un tiers présenterait des valeurs suspectes.

« L'IAAF a fermé les yeux »

« Concernant un certain podium, les trois médaillés étaient à mon sens des athlètes qui se sont très certainement dopés à un moment de leurs carrières », a ajouté Michael Ashenden, co-inventeur avec Robin Parisotto de la méthode de détection de l'EPO. Les deux chercheurs australiens, spécialistes mondiaux du dopage sanguin, ont validé les conclusions d'ARD et du Sunday Times, que voici:

Un tiers des médailles dans les épreuves d'endurence depuis 2001 ont été gagnées par des athlètes suspicieux. Aucun n'a été privé de sa médaille.
Plus de 800 athlètes ont eu des contrôles sanguins décrits comme « très suspicieux ou au grand mieux anormaux »
Usain Bolt n'a jamais présenté la moindre anormalité
Dix médailles des Jeux de Londres en 2012 sont suspicieuses

Des enquêtes qui vont mettre un terrible coup à l'athlétisme, trois semaines avant les Mondiaux de Pékin (du 22 au 30 août). « Je n'ai jamais vu un nombre aussi alarmant des valeurs sanguines anormales, a poursuivi Robin Parisotto. Tant d'athlètes semblent avoir s'être dopé en totale impunité, et c'est choquant que l'IAAF ait fermé les yeux et semble avoir laissé cela se faire. Au coeur de ses accusations, un pays en particulier: la Russie. « La Russie est l'épicentre mondial des tests sanguins avec plus de 80% des médailles gagnées par des athlètes suspecté de dopage, pendant que le Kenya a gagné 18 médailles grâce à des athlètes douteux », précise l'enquête du Sunday Times.

Savinova ciblée

Le documentaire d'ARD fait ainsi état de suspicions à l'encontre de la Russe Mariya Savinova, championne olympique du 800m à Londres en 2012: dans un enregistrement sonore qui lui est attribué, l'athlète reconnaît la prise d'hormones de croissance. « L'AMA est très préoccupée par les nouvelles accusations soulevées par ARD, qui une fois de plus vont jeter le doute sur les athlètes intègres dans le monde », a déclaré Craig Reedie, président de l'AMA.

Ces nouvelles accusations, « vont être transmises aussi vite que possible à la commission indépendante de l'AMA » pour une enquête qui va «être élargie», a ajouté M. Reedie, membre du Comité international olympique réuni en session à Kuala Lumpur. « Ces accusations demandent un examen rapide et précis pour déterminer s'il y a eu violation du code mondial antidopage et si tel est le cas déterminer quelles actions doivent être engagées », a-t-il ajouté.

L'équipe de journalistes de l'ARD s'appuie encore sur les propos, enregistrés en caméra cachée, d'une spécialiste russe du 800m, Anastasia Bazdireva. « Avec les anabolisants, j'ai les muscles durs. Mais je peux courir. C'est dur, mais ça va. Tu te sens différent avec les anabolisants », dit-elle. Le documentaire fait aussi état d'une banque de données riche de 12.000 résultats d'analyses sanguines, qui leur a été remise de façon anonyme.

L'équipe de journalistes s'est également rendue au Kenya où, en caméra cachée, ils ont filmé des injections de produits dopants « dangereux ». Le Kenya a été secoué récemment par un scandale de dopage qui a notamment valu à la star du marathon Rita Jeptoo d'être suspendue deux ans.
 
Chute du programme 14.25 en vidéo, reportage en français.
On y apprend les protocole au tbol, dosages, conséquences ect...
Je regardais ce reportage avant d'être sur meso et il est pas mal je trouve.

 
http://spe15.fr/liaaf-sindigne-des-accusations-de-dopage/
Le sensationnalisme d’un côté, la rigueur scientifique de l’autre ? Face aux accusations portées à l’encontre de l’IAAF, le Président Lamine Diack n’a pas tardé à réagir en argumentant sur la version d’une approche de sensationnalisme par le Sunday Times et la chaîne allemande, qui auraient effectué une confusion entre des tests douteux, et des tests positifs.

La bagarre devient maintenant celle des experts. Les journalistes en ont consulté deux, Robin Parisotto et Michael Ashenden, qui ont évalué que 1/3 des médaillés des épreuves d’endurance des Mondiaux et JO entre 2001 et 2012 présentaient des analyses douteuses.

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L’IAAF s’appuie, elle, sur une autre compétence, le Professeur Giuseppe d’Onofrio, un hématologiste réputé dans le domaine du passeport biologique, estimant que les analyses de ses confrères ont été effectuées en-dehors du cadre strict fixé par le WADA, provoquant selon lui un raccourci simpliste entre douteux et positif.

Dans son communiqué, l’IAAF rappelle également qu’un grand nombre des échantillons considérés comme douteux dans l’enquête britanno-allemande ont été collectés avant 2009 et la mise en place du passeport biologique. Ce qui interdit de facto de les utiliser comme preuves de dopage.



2 millions par an pour la lutte anti dopage

Et de rappeler de manière vigoureuse l’engagement fort de l’IAAF pour lutter contre ce fléau avec quelques chiffres : 19.000 tests sanguins conduits depuis 2001, le plus gros programme mondial, 8800 tests urinaires de l’EPO, avec 141 cas positifs à l’EPO, 11.000 échantillons sanguins destinés au passeport biologique collectés depuis 2009, suivis par l’analyse de 150 profils par les experts de l’IAAF, et 63 cas positifs constatés à partir des anomalies du passeport biologique, se concluant par 39 sanctions prononcées, et 24 en cours de procédures. Avec à la clef de ces actions, un budget de plus de 2 millions de dollars en 2014, et en 2015.

Les deux experts utilisés par l’équipe du Sunday Times se sont appuyés sur l’analyse de 800 échantillons, marqués comme « rouges » pour probablement dopés et « jaunes » pour suspicieux, en onsidérant qu’il y avait seulement 1 change sur 1000 que le résultat douteux soit naturel.

Comme l’a révélé le site Letsrun, leur comptage par pays se révèle affligeant : 415 pour la Russie, 102 pour l’Ukraine, 82 pour le Maroc, 81 pour l’Espagne, 77 pour le Kenya, 52 pour la Turquie, 42 pour la Grèce, 42 pour la Biélorussie, 32 pour la Roumanie, 32 pour les Etats-Unis, et 12 pour la Grande Bretagne.

Qui est le ou la Britannique figurant sur la liste ?

Les noms des athlètes figurant sur ces listes ont pu être consultés par les experts et par les journalistes qui ont mené les enquêtes, mais un engagement ferme a été donné au lanceur d’alerte anonyme qui a communiqué au Sunday Times les fichiers des 12.000 tests effectués par l’IAAF : celui de ne pas révéler leurs noms publiquement dans le cas où ils n’auraient jamais été contrôlés positifs depuis.

Autant dire que les pronostics sur ces noms vont bon train, en particulier en Grande Bretagne, où sept athlètes présentaient un bilan sanguin douteux, incluant un top athlète. Et comme il ne s’agirait pas de Mo Farah, les plus folles rumeurs circulent sur l’identité de cette personne demeurant encore inconnue…
 
Des réanalyses pratiquées sur des échantillons des Mondiaux d'athlétisme d'Helsinki et d'Osaka en 2005 et 2007 ont débouché sur 32 contrôles positifs concernant 28 athlètes, a annoncé mardi la fédération internationale d'athlétisme (IAAF).

Pour des raisons juridiques, l'IAAF ne révèle pas l'identité des athlètes contrôlés positifs à posteriori, mais précise que cela ne concerne aucun des athlètes qui participeront dans onze jours aux prochains Mondiaux de Pékin, du 22 au 30 août. Helsinki-2005 avait en particulier été le théâtre des exploits de l'Américain Justin Gatlin, doublement sacré sur 100 et 200 m. Gatlin, favori face au Jamaïcain Usain Bolt aux prochains mondiaux à Pékin, ne fait toutefois pas partie des athlètes contrôlés positifs après réanalyses.


«Une grande majorité des 28 athlètes concernés a pris sa retraite, certains d'entre eux ont déjà été sanctionnés, et une très petite partie reste active dans le sport», précise l'IAAF dans un communiqué. Ceux qui restent en activité sont d'ores et déjà suspendus par la fédération internationale, ajoute l'instance. L'IAAF avait déjà conduit des réanalyses sur des échantillons de Helsinki-2005 en mars 2013, avec à la clé six résultats positifs.

Les échantillons peuvent être conservés dix ans

Le nouveau code mondial antidopage, en vigueur depuis janvier 2015, permet désormais d'effectuer des réanalyses sur des échantillons conservés depuis dix ans et plus seulement huit ans comme le stipulait le précédent code. L'IAAF a donc décidé de procéder en avril dernier à de nouvelles réanalyses, intégrant les progrès de la science dans la lutte contre le dopage, concernant des échantillons des Mondiaux 2005 (1.688 participants) ainsi que d'Osaka-2007 (environ 1.800 participants).

Les 28 cas découverts sont de nouveaux cas, qui s'ajoutent aux neuf autres déjà recensés sur l'ensemble des réanalyses effectués sur des Championnats du monde. «L'IAAF ne se voile pas la face face au fait que certains athlètes continuent de tricher, mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir, et utiliserons tous les outils disponibles pour protéger les athlètes propres qui forment la majeure partie de notre sport», conclut l'IAAF.

L'annonce des résultats de ces réanalyses intervient alors que le monde de l'athlétisme est fortement secoué par plusieurs scandales de dopage. Dans un documentaire diffusé au début du mois, et détaillé par le Sunday Times, la chaîne publique allemande ARD avait construit ses accusations de dopage sur une analyse faite par deux spécialistes australiens qui s'appuyaient sur la base de données de 12.000 échantillons sanguins prélevés entre 2001 et 2012 sur 5000 athlètes. Samedi dernier, l'IAAF a accusé de naïveté les experts australiens, Michael Ashenden et Robin Parisotto, en qualifiant leurs allégations d'inexactes.
 

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