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La Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) a suspendu pour deux ans mardi l’athlète marocain Abderrahime Bouramdane pour dopage.
L’athlète qui avait décroché la 26e place aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, sera donc suspendu jusqu’au 1er octobre 2017. L’IAAF a sanctionné le marathonien marocain après avoir relevé des irrégularités sur son passeport biologique.
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La Fédération kényane a suspendu deux athlètes pour dopage, vendredi. Josephine Jepkorir (26 ans, marathon) et Agatha Jeruto Kimaswai (21 ans, 800m) ont été contrôlées positives à la norandrostérone, un stéroïde anabolisant.
L’histoire de l’athlétisme marocain de ces dix dernières années est beaucoup plus marquée par les affaires de dopage que par les résultats sportifs. Bouramedane n’est en fait que le dernier cas d'une longue série d'affaires de dopage qui ont touché l'athlétisme marocain lors de cette dernière décennie. Avant lui, il y avait Amine Laâlou, spécialiste du 1.500 m, contrôlé positif juste avant les Jeux olympiques de Londres, ou encore Meryem Alaoui Selsouli, contrôlée positive à deux reprises dans sa carrière. La dernière fois que Selsouli a été contrôlée positive, c’était avant les JO de Londres. Ce n’est pas tout. La liste des athlètes pris en flagrant délit est encore longue. Elle comprend entre autres Mouna Tabsart, licenciée du FUS de Rabat, suspendue huit ans, Abderrahim El Asri, du club Chabab Al Hassani de Casablanca, suspendu pour deux ans, Jamal Chatbi et Saïda Mehdi, qui ont écopé respectivement de 3 et 2 ans de suspension pour dopage. Avant eux, il y avait Hamid Ezzine, Aïssa Dghoughi, Rachid Ghenmouni, Abdelhadi Habassa, Halima Hachlaf, Khalid Tighziouine, Abdelkader Hachlaf et feu Abderrahim Goumri. Tous ces noms ont trainé dans la boue à un moment ou un autre l’athlétisme marocain. - See more at: http://lematin.ma/journal/2015/un-s...e-national--/234403.html#sthash.87jyegWC.dpuf
L'ex-président de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF), le Sénégalais Lamine Diack, a été mis en examen lundi à Paris dans un dossier de corruption lié à la lutte antidopage, a indiqué mercredi une source judiciaire qui confirmait une information d'iTÉLÉ.
Son conseiller juridique, l'avocat Habib Cissé, a également été mis en examen par deux juges financiers parisiens. Un médecin, en charge de la lutte antidopage à la fédération, a été placé en garde à vue, a précisé la source.
Le dopage organisé dépasse la seule Russie et l'athlétisme, indique le document de 335 pages à retrouver en intégralité ci-dessous. Le rapport estime par ailleurs que les JO de Londres ont été sabotés par la présence d'athlètes dopés.
Comme la Russie, le Kenya est l'une des nations majeures de l'athlétisme, fort de ses 11 médailles (deux en or) lors des derniers Jeux olympiques de Londres. Comme la Russie, épinglée lundi par le rapport de la Commission indépendante de l'Agence mondiale antidopage (AMA) il craint d'être prochainement mis au ban pour des affaires de dopage.
«Il semble plutôt clair, à partir du reportage de l'ARD et d'autres développements, que le Kenya a un vrai problème. Et cela a pris beaucoup de temps pour reconnaître qu'il y en avait un», a expliqué le Canadien Dick Pound, patron de la Commission, lundi à Genève.
Dick Pound: «Si les Kényans ne travaillent pas sérieusement (contre le dopage), je pense que quelqu'un le fera pour eux»
15 athlètes kényans interdits de compétition
Depuis 2012, une trentaine d'athlètes kényans ont été suspendus pour dopage et 15 restent toujours interdits de compétition, dont la star du marathon, Rita Jeptoo (34 ans), suspendue en janvier pour deux ans après un contrôle positif à l'EPO. Koki Manunga (400m haies) et Joyce Zakary (400m), contrôlées positives lors des derniers Mondiaux de Pékin, font également l'objet d'une suspension.
«S'ils ne travaillent pas sérieusement (contre le dopage), je pense que quelqu'un le fera pour eux», a prévenu Dick Pound.
Le président de la Fédération reste muet
Le quotidien The Star écrit mardi, dans son éditorial qu'«une génération d'athlètes(kényans), dans toutes les disciplines, pourrait être suspendue», et note que les autorités ont «trop souvent mis de de côté la lutte antidopage et ont échoué à combattre le problème.»
Sollicité, le président de la Fédération kényane, Jackson Tuwei, n'a pas souhaité faire de commentaire, se réfugiant derrière l'absence du Kenya dans le rapport de l'AMA.
Tout ca s'est ressenti sur les dernieres perf' sur marathon , plus personne déscend sous les 2h06!!! Mais avec cette histoire , peut etre que la France commencera à faire des médailles...Ou à se mettre au dopage
Peut être que la France y est déja Bouteille...
Je pense surtout que pour l'instant dans ce scandale nous sommes tout en haut de l'iceberg malheureusement.
Sheva , je pense surtout que le dopage français est individuel , il n'est pas structuré au niveau national. Mais bien sur que les français se dope aussi et c'est bien ce qui fait peur...Ils prennent les meme produits mais sont à des années lumieres des premiers....
Si @Luis passe dans les parrages....
oui en france les athletes sont asse isolés
chacun vit dans son coin !
on est loin des camps d'entrainement au kenya avec de super entraineurs Italiens !!
l'Italie pays ou il est facile de se procurer de l'epo ..je reviendrai sur ce sujet plus tard !
la rumeur concernant le kenyan traine depuis 2014......
"Plusieurs choses émergent. Nous avons connaissance de plusieurs magasins où les athlètes se fournissent en produits dopants. Nous avons connaissance d'entraîneurs, pas seulement dans l'athlétisme, qui fournissent des produits dopants. Il y a des agents qui dopent les athlètes pour faire de l'argent. Nous avons de nombreuses pistes, que nous suivons", insiste cet avocat spécialisé en médecine sportive. Nommé en novembre par le gouvernement kényan à la tête d'une commission d'enquête sur le dopage, Me Wekesa a pour mission de faire la lumière sur les accusations qui ébranlent le monde sportif kényan depuis un reportage de mai 2012 de la télévision allemande ARD. Selon cette chaîne, "le dopage sanguin" par exemple serait "une pratique galopante chez les meilleurs coureurs du pays". Me Wekesa n'a pas le choix: s'il échoue, le Kenya, qui tire une énorme fierté de ses coureurs de fond et de ses marathoniens, s'exposera à des sanctions de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
"Ce qui se passe est un signal d'alarme, un magnifique signal d'alarme. Les choses ne seront plus jamais les mêmes au Kenya", veut croire Moni Wekesa, selon qui "le dopage, c'est un jeu du chat et de la souris. Le défi est de faire en sorte d'avoir des systèmes et des mesures en place pour que le sport reste propre". Me Wekesa ne découvre pas le dopage. Il a passé un doctorat de médecine sportive à Cologne, dans l'ex-Allemagne de l'Ouest des années 1980, quand l'usage des produits dopants était généralisé à l'Est pour augmenter les performances sportives nationales, alors véritables enjeux politiques. "On nous apprenait à repérer le dopage, et aussi à passer au travers des tests, s'amuse-t-il. Puis je suis revenu dans mon pays, le Kenya, et personne ne voulait en entendre parler. C'était un non-sujet. Il a fallu longtemps pour que les autorités kényanes comprennent le problème". Au début, cette commission d'enquête a stagné, par manque de fonds. Ce qui a valu au Kenya de nouvelles pressions de l'AMA. Jusqu'à ce que le gouvernement de Nairobi accepte finalement mardi de mettre la main au portefeuille. Et le rapport d'enquête devrait pouvoir être publié d'ici fin mars, avec les nombreux "tuyaux" fournis par les athlètes.
"Ils nous disent: Nous sommes propres quand nous courons. Nous travaillons très dur, nous exigeons beaucoup de nos corps. Nous ne voulons pas que notre image soit ternie par quelques-uns qui trichent ", explique-t-il. Depuis janvier 2012, 17 athlètes kényans ont été contrôlés positifs par l'AMA. Parmi eux, aucun grand nom de l'athlétisme kényan, certes, mais une réputation entachée. Le Kenya excelle en athlétisme, avec des détenteurs de records mondiaux dans des disciplines comme le 800 m ou le marathon. En rugby à VII, il espère décrocher une médaille aux Jeux de Rio en 2016. Et le sport en général est devenu, dans le pays, une source de revenus pour de nombreuses communautés, notamment dans la vallée du Rift, qui abrite des centres d'entraînement mondialement reconnus, à Iten par exemple. Selon Me Wekesa, le dopage est loin d'être généralisé dans son pays. Mais le problème est réel, même si les sportifs se dopent souvent par ignorance. "Les sportifs au Kenya veulent savoir, assure-t-il. Ils viennent nous voir et nous demandent des informations, parce qu'ils peuvent facilement faire des erreurs, comme en mâchant des feuilles ou des racines qui peuvent contenir une substance interdite. Ou parce qu'ils ont pu se voir fournir des compléments illicites".
"Tout ce tapage intervient au bon moment", conclut-il.
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