Duncan Pharma

Ses données sont très variable mais sa correspond à peut prêt au double de ma prise de sang postée sur Driada avec 2,5ui injecté de leur GH.

Normal c’est le but du forum.

Qu'est-ce qui correspond au double du résultat de Driada ? Ton taux obtenu ou les 15ng ?
 
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Humatrope : Le Coup de Pouce Qui Change Tout pour Votre Croissance

Salut les amis ! Aujourd'hui, on va parler d'un sujet qui passionne tous ceux qui rêvent de prendre quelques centimètres : les injections d'hormone de croissance, et plus précisément le célèbre Humatrope. Si vous n'êtes pas familiers, c'est un médicament qui contient de la somatropine, une version synthétique de l'hormone de croissance produite naturellement par notre corps.

Petit retour en arrière : Humatrope est utilisé depuis la fin des années 80 pour donner un coup de boost aux enfants qui ont un retard de croissance. Ça peut être dû à une petite taille de naissance, un déficit en hormone de croissance, ou encore des maladies comme l'insuffisance rénale chronique, le syndrome de Turner ou de Noonan.

L'avantage avec Humatrope, c'est que ça se présente sous forme de cartouches faciles à utiliser, dosées à 6, 12 ou 24 mg. Il suffit de l'injecter selon les recommandations du médecin et hop, la machine est lancée ! Mais qui peut vraiment en tirer des bénéfices ? En résumé, ce traitement est destiné à ceux qui ont :
  1. Un retard de croissance avéré
  2. Un manque d'hormone de croissance
  3. Un syndrome de l'intestin court
  4. Une fonte musculaire liée au VIH

En gros, Humatrope est le meilleur ami des enfants qui peinent à grandir, que ce soit à cause d'un syndrome de Turner, d'une anomalie du gène SHOX, ou simplement parce qu'ils sont nés plus petits que la moyenne et ne rattrapent pas leur retard vers 2-4 ans. Et la bonne nouvelle, c'est que ça marche aussi chez certains adultes !

Mais au fait, comment ça agit dans le corps ce petit miracle ? C'est là que ça devient intéressant. Normalement, c'est l'hypophyse, une glande située dans le cerveau, qui sécrète l'hormone de croissance. Quand on injecte Humatrope, ça vient en renfort de cette production naturelle. Les molécules de somatropine se baladent dans le sang et vont stimuler d'autres organes, comme le foie, pour qu'ils produisent à leur tour de l'IGF-1, un facteur de croissance hyper important.

Et c'est là que la magie opère ! Avec ce boost d'IGF-1, les cartilages des os longs se mettent à turbiner, ce qui permet aux enfants de gagner en taille plus rapidement. Les muscles aussi en profitent pour se développer, gagnant en force et en volume. Résultat des courses : une silhouette qui s'affine et s'allonge de façon harmonieuse, pour le plus grand bonheur des patients !

En plus de favoriser la croissance, Humatrope a plein d'autres atouts dans sa manche. Il aide à renforcer la densité osseuse, ce qui limite les risques d'ostéoporose plus tard. Il booste aussi le système immunitaire et améliore la cicatrisation des blessures. Certaines études suggèrent même qu'il pourrait avoir des effets bénéfiques sur le moral, l'énergie et les performances cognitives !

Alors bien sûr, comme tout médicament, il peut y avoir quelques petits effets secondaires genre maux de tête, nausées, fatigue... Mais globalement, quand c'est bien encadré par un médecin, les bénéfices dépassent largement les désagréments. C'est d'ailleurs pour ça qu'Humatrope est remboursé par la Sécu dans la plupart des cas !

Après, attention, je ne dis pas qu'il faut se ruer sur Humatrope dès qu'on complexe sur sa taille. C'est un traitement sérieux, qui ne s'adresse qu'à des indications médicales précises. Mais pour ceux qui en ont vraiment besoin, ça peut littéralement changer la vie !

Et puis soyons honnêtes, même sans être un grand échalas, on peut très bien réussir dans la vie et s'épanouir. La confiance en soi ne se mesure pas en centimètres ! Mais c'est sûr que pour ceux qui souffrent vraiment d'un retard de croissance handicapant, savoir qu'il existe une solution comme Humatrope, ça fait chaud au cœur.

Voilà, j'espère que ce petit tour d'horizon vous a donné envie d'en savoir plus sur le sujet. Et si vous ou vos proches êtes concernés, n'hésitez pas à en parler à votre médecin, il saura vous guider vers la meilleure option pour vous. Le plus important, c'est de se sentir bien dans sa peau et dans ses baskets !

N'hésitez pas à partager vos témoignages, vos questions, on est là pour en discuter ensemble. Prenez soin de vous, grandissez bien et à très vite pour de nouveaux conseils ! Peace !
 
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Remise en question d'un mythe protéiné : Nouvelle perspective sur l'absorption des protéines

Dans le monde de la nutrition sportive, une croyance persiste : notre corps aurait une limite d'absorption des protéines par repas. Cependant, une étude récente vient bousculer cette idée reçue, offrant de nouvelles perspectives sur notre compréhension de la nutrition protéique.

Le parcours des protéines dans notre organisme :
Lorsque nous consommons des protéines, elles entament un voyage complexe dans notre corps. Tout commence dans l'estomac, où elles sont partiellement décomposées. Ensuite, dans l'intestin grêle, elles sont fractionnées en acides aminés. Ces derniers traversent la paroi intestinale pour rejoindre le sang, passent par le foie (qui en utilise une partie), avant d'atteindre les muscles. Il est crucial de distinguer ce processus d'absorption de la synthèse protéique musculaire, qui est l'utilisation effective de ces protéines par les muscles.

Une étude novatrice :
Des chercheurs ont mené une expérience impliquant 36 hommes jeunes et actifs. Après une séance d'entraînement en résistance, les participants ont été répartis en trois groupes, recevant respectivement 0g, 25g ou 100g de protéines de lait. Les chercheurs ont suivi divers marqueurs biologiques pendant 12 heures, notamment via des prélèvements sanguins et musculaires.

Résultats surprenants :
  • La synthèse protéique musculaire est restée significativement plus élevée pendant 10-12 heures dans le groupe ayant reçu 100g de protéines.
  • Environ 85% des protéines absorbées ont été utilisées pour la construction des tissus, contre seulement 15% oxydées (utilisées pour l'énergie).
  • La réponse anabolique (construction musculaire) était clairement dose-dépendante : 100g > 25g > 0g.

Implications pour la nutrition sportive :
Ces résultats remettent en question l'idée qu'il faut limiter sa consommation de protéines à 20-25g par repas. Il semblerait que notre corps soit capable d'absorber et d'utiliser efficacement des quantités bien plus importantes, du moins dans les heures suivant un entraînement intensif.

Considérations pratiques :
  • L'apport protéique total quotidien reste le facteur primordial pour la croissance musculaire.
  • La répartition des protéines sur la journée peut être adaptée aux préférences individuelles et aux contraintes de vie.
  • Pour la plupart, 3-4 repas contenant des protéines restent une approche pratique et efficace.
  • Cependant, cette étude suggère qu'une répartition en 1-2 repas plus riches en protéines pourrait également être bénéfique pour certains.

Limites et perspectives :
Il est important de noter que cette étude, bien que rigoureuse, reste une étude aiguë. Elle ne nous dit pas si répartir les protéines en plusieurs petits repas est plus efficace pour la croissance musculaire à long terme qu'une consommation en 1-2 repas plus importants. De plus, une augmentation de la synthèse protéique musculaire ne se traduit pas toujours directement par une croissance musculaire accrue.

En conclusion :
Cette étude ouvre de nouvelles perspectives passionnantes dans le domaine de la nutrition sportive. Elle suggère une plus grande flexibilité dans notre approche de la consommation de protéines, tout en soulignant l'importance de l'apport protéique total. Que vous préfériez plusieurs petits repas ou quelques repas plus conséquents, l'essentiel est de maintenir un apport protéique suffisant pour soutenir vos objectifs de santé et de performance.

N'oublions pas que chaque individu est unique. Il est donc crucial d'écouter son corps et d'adapter son alimentation en fonction de ses besoins, de ses objectifs et de son mode de vie. Comme toujours en matière de nutrition, la clé réside dans l'équilibre et la cohérence sur le long terme.
 
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Remise en question d'un mythe protéiné : Nouvelle perspective sur l'absorption des protéines

Dans le monde de la nutrition sportive, une croyance persiste : notre corps aurait une limite d'absorption des protéines par repas. Cependant, une étude récente vient bousculer cette idée reçue, offrant de nouvelles perspectives sur notre compréhension de la nutrition protéique.

Le parcours des protéines dans notre organisme :
Lorsque nous consommons des protéines, elles entament un voyage complexe dans notre corps. Tout commence dans l'estomac, où elles sont partiellement décomposées. Ensuite, dans l'intestin grêle, elles sont fractionnées en acides aminés. Ces derniers traversent la paroi intestinale pour rejoindre le sang, passent par le foie (qui en utilise une partie), avant d'atteindre les muscles. Il est crucial de distinguer ce processus d'absorption de la synthèse protéique musculaire, qui est l'utilisation effective de ces protéines par les muscles.

Une étude novatrice :
Des chercheurs ont mené une expérience impliquant 36 hommes jeunes et actifs. Après une séance d'entraînement en résistance, les participants ont été répartis en trois groupes, recevant respectivement 0g, 25g ou 100g de protéines de lait. Les chercheurs ont suivi divers marqueurs biologiques pendant 12 heures, notamment via des prélèvements sanguins et musculaires.

Résultats surprenants :
  • La synthèse protéique musculaire est restée significativement plus élevée pendant 10-12 heures dans le groupe ayant reçu 100g de protéines.
  • Environ 85% des protéines absorbées ont été utilisées pour la construction des tissus, contre seulement 15% oxydées (utilisées pour l'énergie).
  • La réponse anabolique (construction musculaire) était clairement dose-dépendante : 100g > 25g > 0g.

Implications pour la nutrition sportive :
Ces résultats remettent en question l'idée qu'il faut limiter sa consommation de protéines à 20-25g par repas. Il semblerait que notre corps soit capable d'absorber et d'utiliser efficacement des quantités bien plus importantes, du moins dans les heures suivant un entraînement intensif.

Considérations pratiques :
  • L'apport protéique total quotidien reste le facteur primordial pour la croissance musculaire.
  • La répartition des protéines sur la journée peut être adaptée aux préférences individuelles et aux contraintes de vie.
  • Pour la plupart, 3-4 repas contenant des protéines restent une approche pratique et efficace.
  • Cependant, cette étude suggère qu'une répartition en 1-2 repas plus riches en protéines pourrait également être bénéfique pour certains.

Limites et perspectives :
Il est important de noter que cette étude, bien que rigoureuse, reste une étude aiguë. Elle ne nous dit pas si répartir les protéines en plusieurs petits repas est plus efficace pour la croissance musculaire à long terme qu'une consommation en 1-2 repas plus importants. De plus, une augmentation de la synthèse protéique musculaire ne se traduit pas toujours directement par une croissance musculaire accrue.

En conclusion :
Cette étude ouvre de nouvelles perspectives passionnantes dans le domaine de la nutrition sportive. Elle suggère une plus grande flexibilité dans notre approche de la consommation de protéines, tout en soulignant l'importance de l'apport protéique total. Que vous préfériez plusieurs petits repas ou quelques repas plus conséquents, l'essentiel est de maintenir un apport protéique suffisant pour soutenir vos objectifs de santé et de performance.

N'oublions pas que chaque individu est unique. Il est donc crucial d'écouter son corps et d'adapter son alimentation en fonction de ses besoins, de ses objectifs et de son mode de vie. Comme toujours en matière de nutrition, la clé réside dans l'équilibre et la cohérence sur le long terme.
J’aime bien ce genre d’étude :)
 
Bonjour Messieurs,
Petit retour commande :
effectuée le 7/07 sur le site en payement CB
Reçue le 16/07
Bien emballé pas de casse,
Petit bonus sympa la notice en mode "pharma" avec chaque fiole
Seul petit bémol ai du passer par @GiantMuscle pour avoir le n° de suivi (merci à lui).
En espérant que la gamme s'élargisse un petit peu à l'avenir (novla & HcG pour ma part principalement).
 
Bonjour Messieurs,
Petit retour commande :
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Reçue le 16/07
Bien emballé pas de casse,
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Seul petit bémol ai du passer par @GiantMuscle pour avoir le n° de suivi (merci à lui).
En espérant que la gamme s'élargisse un petit peu à l'avenir (novla & HcG pour ma part principalement).

Merci pour ton retour.

Nous allons rentrer Arimidex, Aromasin et Nolvadex
 
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Les besoins caloriques : une affaire plus complexe qu'il n'y paraît

Dans le monde de la nutrition et de la perte de poids, on entend souvent parler de chiffres magiques et de formules universelles. Pourtant, la réalité est bien plus nuancée. Les besoins caloriques varient considérablement d'une personne à l'autre, même entre des individus apparemment similaires. Explorons les raisons de ces différences et leurs implications pratiques.

La dépense énergétique : un spectre large et mystérieux

Contrairement à l'idée reçue, deux personnes de même poids peuvent avoir des dépenses énergétiques radicalement différentes. Une étude récente menée sur plus de 6 400 participants a révélé que la dépense énergétique totale quotidienne (DETQ) peut varier de plus de 20%, même en tenant compte de facteurs comme la masse musculaire, la masse grasse, le sexe et l'âge.

Prenons un exemple concret : un homme de 80 kg pourrait avoir une DETQ de 2 500 kcal, tandis qu'un autre du même poids pourrait atteindre 6 000 kcal. Cette variabilité s'observe également chez les femmes. Ces différences peuvent s'expliquer par divers facteurs, tels que la génétique, l'historique d'entraînement, ou même la composition du microbiome intestinal.

L'adaptation métabolique : quand le corps fait de la résistance

Lors d'un régime, le métabolisme s'adapte en ralentissant. C'est un mécanisme de survie hérité de nos ancêtres. Cependant, l'ampleur de cette adaptation varie considérablement selon les individus.

Une étude fascinante a mis en lumière ce phénomène. Des chercheurs ont soumis un groupe d'hommes jeunes et en bonne santé à un déficit calorique de 50% pendant trois semaines. Les résultats ont montré que certains participants ont vu leur métabolisme chuter drastiquement, tandis que d'autres n'ont connu qu'une baisse minime.

Cette variabilité explique pourquoi certaines personnes semblent "résister" aux régimes, tandis que d'autres perdent du poids plus facilement. Il ne s'agit pas de "tricher" ou de manquer de volonté, mais bien de différences physiologiques réelles.

La compensation énergétique : le corps a plus d'un tour dans son sac

On pourrait penser que plus on bouge, plus on brûle de calories. Mais le corps humain est bien plus complexe que cela. Il existe un phénomène appelé "compensation énergétique" qui peut contrecarrer nos efforts.

Chez les personnes sédentaires, une augmentation de l'activité physique se traduit généralement par une hausse de la dépense énergétique. Mais chez les individus déjà actifs, le corps peut compenser en réduisant d'autres composantes du métabolisme. C'est comme si le corps cherchait à maintenir un équilibre énergétique, quoi qu'il arrive.

Ce phénomène est particulièrement prononcé en période de déficit calorique. Ainsi, une personne très active pourrait paradoxalement avoir besoin de manger moins pour perdre du poids qu'une personne sédentaire, en raison de cette compensation.

L'importance cruciale du suivi précis

Tous ces facteurs soulignent l'importance d'un suivi précis de son alimentation. Une sous-estimation systématique des apports, même minime, peut avoir des conséquences importantes sur le long terme.

Imaginons quelqu'un qui pense manger 2 000 kcal par jour, mais qui en réalité en consomme 2 200. Sur une semaine, cela représente 1 400 kcal supplémentaires, soit l'équivalent d'une journée entière d'alimentation pour certaines personnes en phase de perte de poids !

Conclusion : l'individualisation est la clé

Face à cette complexité, il est clair que les approches "one-size-fits-all" en matière de nutrition sont vouées à l'échec. Plutôt que de se comparer aux autres ou de suivre aveuglément des recommandations génériques, il est crucial d'adopter une approche individualisée.

Cela implique d'être à l'écoute de son corps, de suivre précisément ses apports et ses résultats, et d'ajuster en conséquence. Ce qui fonctionne pour votre ami(e) ou votre idole fitness ne fonctionnera pas nécessairement pour vous.

En fin de compte, la clé du succès réside dans la patience, la constance et l'auto-observation. N'hésitez pas à consulter un professionnel de santé ou un nutritionniste pour vous guider dans cette démarche personnalisée. Votre corps est unique, votre approche nutritionnelle devrait l'être tout autant.
 
bonjour à tous..
je viens de passer une première commande sur votre plate-forme..j’ai effectué un virement instantané..j’aimerai juste savoir si tout est ok car je n’ai pas eu de retour..merci
 
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Le Reverse Dieting : Mythe ou Réalité ?

Salut la team,

Aujourd'hui, j'aimerais aborder avec vous un sujet qui fait pas mal parler dans le milieu du fitness ces temps-ci : le fameux "reverse dieting", ou "régime inversé" en français. Pas sûr que tout le monde connaisse le principe, alors je vais commencer par une petite explication.

C'est quoi le reverse dieting ?

En gros, l'idée c'est qu'après une période de régime restrictif assez longue, on va très progressivement ré-augmenter les calories, principalement via les glucides et les lipides. Et quand je dis progressivement, c'est vraiment à petites doses hein, genre 50 à 100 kcal en plus chaque semaine ! Le but étant de revenir tranquillement au niveau de calories permettant de maintenir son nouveau poids (ce qu'on appelle le niveau "d'entretien" ou de "maintenance").

Pourquoi procéder aussi lentement ? Les défenseurs de cette méthode avancent plusieurs arguments :

  1. Ça permettrait soi-disant de limiter au max la reprise de gras après le régime. En gros, le corps se réadapterait en douceur aux calories en plus, sans stockage superflu.
  2. Le métabolisme serait moins "endommagé" par le régime restrictif si on le relance progressivement comme ça. Il pourrait même devenir encore plus efficace qu'avant, autorisant à terme de manger plus sans grossir !
  3. Visuellement, la silhouette resterait au top vu qu'on maintiendrait une espèce de mini déficit calorique sur la durée.

Vous allez me dire "waouh, ça a l'air génial ce truc !" Ouais, sur le papier ça donne envie... Sauf que bon, comme souvent, quand on creuse un peu, c'est un peu trop beau pour être totalement vrai ! Je m'explique.

Les limites du reverse dieting

J'ai trois objections principales par rapport à ce qui est promis :

1. Le mythe du métabolisme endommagé
Alors oui, c'est vrai qu'en période de déficit calorique prolongé, il y a une petite baisse du métabolisme de base, ce qu'on appelle l'adaptation métabolique. Mais dès qu'on revient à une alimentation normale, les choses rentrent rapidement dans l'ordre hein ! Pas besoin d'un protocole hyper lent et compliqué pour "réparer" quoi que ce soit.

Petite parenthèse : sur ce sujet, je vous conseille le super article du Doc Bouton "Métabolisme en berne : Info ou Intox". Ça remet bien les pendules à l'heure !

2. L'illusion de manger plus sans grossir
Les pro-reverse dieting laissent entendre qu'à force d'augmenter les calories tout doucement comme ça, le corps va s'habituer à fonctionner avec de plus en plus de calories, sans prise de gras. Vous voyez le genre "je mange 3000 kcal par jour et je suis toujours sec" ?

Désolé de casser l'ambiance, mais physiologiquement, ça ne tient pas trop la route... Des études ont montrés que même en cas de grosses surcharges caloriques (genre +1000 kcal/jour pendant plusieurs semaines), le métabolisme n'augmente que très peu et ponctuellement. Alors les 50 ou 100 kcal de plus chaque semaine du reverse dieting, c'est vraiment peanuts à côté !

Évidemment qu'en remontant aussi lentement, le poids sur la balance ne s'envole pas. Mais c'est juste qu'au final, on reste longtemps dans une forme de déficit, sans s'en rendre compte. Le corps ne crée pas de la masse grasse à partir de rien ! Logique qu'avec moins de calories qu'il n'en faut, on ne grossisse pas.

3. L'éternisation inutile du régime
OK, je comprends que certains soient tellement contents de leur nouveau corps qu'ils veuillent le préserver à tout prix... Quitte à tricher un peu avec la reprise alimentaire.

Sauf que bon, après des semaines voire des mois de régime, perso j'avoue que je n'ai pas hyper envie de jouer les prolongations pendant des plombes ! Si c'est pour remonter de 50 kcal par semaine, autant vous dire qu'à la fin de l'été on y est encore...

Imaginez : vous finissez votre régime à 1700 kcal/jour alors que votre nouveau poids de forme se maintient plutôt autour des 2200 kcal/jour. Ben avec le reverse dieting, pour combler cet écart de 500 kcal, comptez environ 2 mois supplémentaires à rester plus ou moins en restriction. C'est long quand même !

Les bénéfices malgré tout

Bon, je ne vais quand même pas cracher dans la soupe non plus hein. Malgré ses défauts, je pense que le reverse dieting a eu le mérite d'attirer l'attention sur un vrai sujet : comment bien gérer la période d'après régime pour ne pas gâcher tous ses efforts.

C'est vrai que le réflexe "yessss j'ai atteint mon objectif, je peux enfin me lâcher sur la bouffe", il peut faire des dégâts... Gare à l'effet yoyo ! Beaucoup sous-estiment le fait qu'après une perte de poids conséquente, les besoins caloriques ne sont plus les mêmes qu'avant le régime. Du coup, si on se remet à manger comme si de rien n'était, forcément ça dérape...

Donc oui, il faut bien calculer son nouveau niveau de calories d'entretien en fonction de son nouveau poids de forme. Et on a tout intérêt à ne pas passer du jour au lendemain de la restriction à l'entretien.

Ma méthode de transition

Pour ça, je conseille à mes clients ce que j'appelle un "régime de transition", qui permet de retrouver une alimentation normale de façon contrôlée, sans pour autant rallonger le régime sur des semaines. Le principe est hyper simple :

  1. On calcule ses nouvelles calories d'entretien sur la base du nouveau poids (avec un calculateur de TDEE basique). Par exemple, disons 2200 kcal.
  2. On fait la différence entre ce niveau cible et les calories moyennes consommées à la fin du régime. Par exemple, on finit à 1700 kcal, l'écart est donc de 500 kcal.
  3. On divise cet écart en deux, et on ajoute la moitié dès la première semaine post-régime (ici donc 250 kcal de plus). Puis l'autre moitié la deuxième semaine. Et voilà !

En 15 jours seulement, on a refait connaissance avec notre nouvel apport calorique d'entretien, à notre rythme, sans prolonger la phase de restriction. Bien-sûr, il faut s'attendre à une petite fluctuation sur la balance au début, c'est normal : plus de bouffe dans l'assiette = plus d'eau dans le corps. Mais ça se stabilise très vite.

Après, chacun fait un peu comme il le sent hein ! Si vous êtes super pressés, vous pouvez aussi passer directement à l'entretien en une seule étape. Je conseille juste d'y aller mollo sur les aliments riches et denses les premiers jours, histoire de ne pas trop "surprendre" le corps d'un coup ! Mais c'est carrément gérable.

Voilà les amis, j'espère que ce petit topo vous aura donné de quoi réfléchir si vous aussi vous vous posiez des questions sur cette fameuse méthode ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaires. Vous avez déjà testé le reverse dieting ? Une méthode de transition post-régime qui vous a bien convaincu ? Je suis curieux d'avoir vos retours d'expérience !

Bon courage à tous ceux qui finissent leur cure, profitez bien de pouvoir ENFIN remanger correctement sans culpabiliser ! Vous l'avez bien mérité !!
 
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Le mythe du métabolisme lent : toute la vérité sur la perte de poids

Salut à tous !

Aujourd'hui, on va plonger en profondeur dans un sujet qui fait couler beaucoup d'encre : le fameux "métabolisme lent". C'est souvent l'excuse numéro un quand on n'arrive pas à perdre du poids. Mais qu'en est-il vraiment ? Après des heures de recherche, je vais tout vous expliquer en détail. Préparez-vous, ça va être long mais passionnant !

1. Qu'est-ce que le métabolisme, exactement ?

Commençons par les bases. Le "métabolisme" est un terme générique qui englobe tous les processus biochimiques complexes qui convertissent les calories que nous consommons en énergie utilisable pour notre corps. Il se compose de trois parties principales :

  • Le métabolisme de base (RMR - Resting Metabolic Rate) : 60-70% de notre dépense énergétique
  • La thermogenèse alimentaire (TEF - Thermic Effect of Food) : environ 10%
  • L'activité physique (AEE - Activity Energy Expenditure) : le reste

Détaillons chacun de ces éléments :

C'est l'énergie que notre corps brûle au repos pour maintenir ses fonctions vitales. Cela inclut la respiration, la circulation sanguine, la régulation de la température corporelle, etc. Le RMR est influencé par plusieurs facteurs :

  • La taille et le poids : Plus on est grand et lourd, plus on brûle de calories au repos.
  • Le sexe : En moyenne, les hommes ont un RMR légèrement plus élevé que les femmes.
  • L'âge : Le RMR diminue généralement avec l'âge.
  • La masse musculaire : Les muscles brûlent plus de calories que la graisse, même au repos.
  • La génétique : Il existe des variations génétiques qui peuvent influencer le RMR.

C'est l'énergie dépensée pour digérer, absorber et métaboliser les aliments que nous mangeons. Les protéines ont le TEF le plus élevé, suivies des glucides, puis des lipides.

Elle se divise en deux catégories :
  • L'exercice intentionnel (sport, entraînement)
  • Le NEAT (Non-Exercise Activity Thermogenesis) : toutes les activités physiques qui ne sont pas de l'exercice délibéré (marcher, se lever, bouger au bureau, etc.)

2. Le mythe du "métabolisme lent"

Maintenant, abordons le cœur du sujet : existe-t-il vraiment des gens avec un métabolisme "lent" ?

La réponse est plus nuancée qu'un simple oui ou non.

Il existe effectivement des variations dans le métabolisme entre les individus, mais ces différences sont généralement bien moins importantes qu'on ne le pense.

Ce que dit la science :
Des études ont montré que pour des personnes de même âge, sexe et composition corporelle, la variation du métabolisme de base est d'environ 15-20%. Concrètement, cela représente environ 200-300 kcal/jour de différence entre quelqu'un avec un métabolisme "rapide" et quelqu'un avec un métabolisme "lent".

C'est une différence, certes, mais pas suffisante pour expliquer pourquoi certaines personnes n'arrivent pas à perdre du poids malgré un régime drastique.

Fait intéressant : Les personnes en surpoids ont généralement un métabolisme de base plus élevé que les personnes minces, simplement parce qu'elles ont une masse corporelle plus importante à maintenir.

3. Les vraies raisons derrière les difficultés de perte de poids ️

Si ce n'est pas le métabolisme, quelles sont les véritables raisons qui expliquent les difficultés à perdre du poids ? Voici les principales :

a) Sous-estimation des calories ingérées

C'est le problème numéro un ! De nombreuses études ont montré que les gens sous-estiment systématiquement ce qu'ils mangent, parfois jusqu'à 50% ! Ce phénomène est encore plus marqué chez les personnes en surpoids.

Une étude célèbre de 1992 a examiné des personnes qui affirmaient ne pas pouvoir perdre de poids malgré un apport calorique inférieur à 1200 kcal par jour. En réalité, leur apport moyen était de 2081 kcal par jour !

Même les professionnels ne sont pas à l'abri de cette erreur. Une étude a montré que même les diététiciens sous-estiment leur apport calorique d'environ 223 kcal par jour.

b) Surestimation des calories dépensées par l'exercice ‍♂️

On a tendance à surestimer le nombre de calories brûlées pendant l'exercice. De plus, il existe un phénomène de compensation : après l'exercice, on a tendance à manger plus ou à bouger moins, ce qui annule une partie des bénéfices.

Une étude de 2014 a montré que les participants brûlaient en moyenne 96 calories lors d'une séance d'exercice, mais mangeaient ensuite 37% à 96% de calories en plus !

c) Manque de NEAT (Non-Exercise Activity Thermogenesis) ‍♀️

Le NEAT est souvent négligé, mais il peut faire une énorme différence. La variation de NEAT entre les individus peut aller jusqu'à 2000 kcal par jour ! Les personnes obèses ont tendance à avoir des niveaux de NEAT plus bas que les personnes minces.

4. Le rôle de la génétique

La génétique joue un rôle, c'est indéniable. Certaines personnes ont un métabolisme "dépensier" (spendthrift) qui les aide à résister à la prise de poids, tandis que d'autres ont un métabolisme "économe" (thrifty) qui favorise le stockage des graisses.

Focus sur le gène FTO :
Il existe des gènes, comme le gène FTO, qui sont associés à un risque accru d'obésité. Les personnes porteuses de certaines variantes de ce gène peuvent avoir un appétit plus important et une sensation de satiété réduite.

Cependant, la bonne nouvelle est que même avec une génétique défavorable, les comportements (alimentation, activité physique) ont un impact bien plus important. Des études ont montré que même les personnes porteuses de gènes liés à l'obésité peuvent perdre du poids efficacement avec les bonnes habitudes de vie.

5. Que faire alors ?

  • Tracker ses calories avec précision :
    Utilisez une application pour suivre précisément ce que vous mangez pendant au moins une semaine. Pesez vos aliments pour être sûr. Vous serez probablement surpris du résultat.
  • Augmenter son NEAT :
    Concentrez-vous sur l'augmentation de votre activité quotidienne. Marchez plus, prenez les escaliers, restez moins assis. Ces petits changements peuvent faire une énorme différence sur le long terme.
  • Ne pas négliger l'exercice régulier :
    Même si on surestime souvent son impact direct sur la perte de poids, l'exercice reste crucial pour la santé globale et peut aider à maintenir la masse musculaire pendant une perte de poids.
  • Être patient et cohérent :
    La perte de poids prend du temps. Ne vous découragez pas si les résultats ne sont pas immédiats. La cohérence sur le long terme est la clé.
  • Surveiller sa composition corporelle, pas seulement son poids :
    Le poids sur la balance ne dit pas tout. Suivez également votre tour de taille, votre pourcentage de graisse corporelle, et vos performances physiques.
  • Gérer le stress et le sommeil :
    Le stress chronique et le manque de sommeil peuvent perturber vos hormones et rendre la perte de poids plus difficile.

6. Conclusion

En fin de compte, le "métabolisme lent" n'est généralement pas la raison principale des difficultés de perte de poids. Les variations de métabolisme existent, mais elles sont rarement suffisantes pour expliquer une incapacité à perdre du poids.

La clé réside dans une compréhension précise de notre apport calorique, une augmentation de notre activité quotidienne, et une approche patiente et cohérente de la perte de poids.

N'accusez pas votre métabolisme trop vite ! Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler : votre alimentation et votre niveau d'activité. Avec de la patience et de la cohérence, vous pouvez atteindre vos objectifs, quel que soit votre type de métabolisme.

Et vous, qu'en pensez-vous ? Avez-vous déjà blâmé votre métabolisme pour vos difficultés à perdre du poids ? Avez-vous essayé certaines des stratégies mentionnées ici ? Partagez vos expériences, je suis curieux de les lire !
 
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Guide complet : Gérer la raideur articulaire sous SAA

Salut la team,

Aujourd'hui, on va parler d'un sujet crucial pour tous les bodybuilders : comment gérer la raideur articulaire quand on est sous stéroïdes anabolisants androgènes (SAA). C'est un problème que beaucoup d'entre nous rencontrent, alors autant être bien informés !

1. Pourquoi ça arrive ?

L'utilisation de SAA peut vraiment chambouler le fonctionnement de nos articulations. Voici comment :

• Altération de la rétention d'eau : Certains SAA assèchent les articulations, d'autres provoquent une rétention excessive.
• Modification de la synthèse du collagène : Ça peut affecter la structure et l'élasticité des tissus articulaires.
• Augmentation rapide de la masse musculaire : Nos articulations ont du mal à suivre, ce qui crée un déséquilibre.
• Changements hormonaux : Les fluctuations d'hormones comme l'œstradiol peuvent impacter la santé articulaire.

Résultat ? Mobilité réduite, douleurs, performances en baisse, récupération plus lente et risque accru de blessures. Pas cool.

2. Les SAA à surveiller

Composés "secs" (les plus problématiques) :

• Winstrol (Stanozolol)
• Masteron (Drostanolone)
• Proviron (Mesterolone)
• Halotestin (Fluoxymesterone)
• Trenbolone

Composés "humides" (problématiques à haute dose) :
• Testostérone
• Dianabol (Methandrostenolone)
• Trestolone (MENT)

SAA "amis des articulations" :
• Nandrolone (Deca-Durabolin) : Augmente la production de collagène
• Equipoise (Boldenone) : Effet plutôt neutre sur les articulations

3. Stratégies de prévention

Pour les composés humides :

• Utilisez la bonne dose d'anti-œstrogènes (AI) : Ni trop, ni trop peu. Visez un taux d'œstradiol entre 20-30 pg/mL.
• Surveillez votre alimentation : Limitez le sodium et buvez suffisamment d'eau.
• Envisagez l'utilisation de diurétiques légers si nécessaire (sous surveillance médicale).

Pour les composés secs :
1. Gestion hormonale :
• Gardez une base de Testostérone : Visez au moins 100-150mg/semaine pour une conversion suffisante en œstradiol.
• Évitez de crasher votre œstradiol : Un niveau trop bas est aussi néfaste qu'un niveau trop élevé.

2. Entraînement intelligent :
• Échauffement approfondi : Commencez par du cardio léger, puis des séries légères avant vos séries lourdes.
• Stretching : Avant et après l'entraînement. Le yoga peut être un excellent complément.
• Périodisation : Alternez les phases de charge lourde et légère pour donner du repos à vos articulations.
• Technique impeccable : Concentrez-vous sur la forme plutôt que sur le poids soulevé.

3. Supplémentation :
• Oméga-3 : Huile de poisson (6g/jour) ou huile de krill (3g/jour)
• MSM (Methylsulfonylmethane) : 1-3g/jour
• Collagène : 10-20g/jour (type II pour les articulations)
• Curcuma + Poivre noir : Pour ses propriétés anti-inflammatoires
• Glucosamine et Chondroïtine : 1500mg et 1200mg/jour respectivement
• Vitamine C : 1-2g/jour pour soutenir la production de collagène

4. Que faire si la raideur s'installe ?

• Réduisez temporairement l'intensité de vos entraînements
• Appliquez du chaud avant l'entraînement et du froid après
• Massages et thérapie manuelle : Un bon kiné peut faire des miracles
• Envisagez des injections locales d'acide hyaluronique (sous supervision médicale)
• En dernier recours, pensez à switcher vers des SAA moins agressifs pour les articulations

5. L'importance du post-cycle

N'oubliez pas que la santé articulaire ne s'arrête pas à la fin du cycle. Pendant votre PCT :
• Continuez la supplémentation pour la santé articulaire
• Réduisez l'intensité de vos entraînements pour laisser vos articulations récupérer
• Faites des bilans sanguins pour vérifier vos niveaux hormonaux

Voilà les gars, j'espère que ce guide vous aidera à prendre soin de vos précieuses articulations. N'oubliez pas, la longévité dans ce sport dépend autant de la santé de vos articulations que de vos gains musculaires !

Si vous avez d'autres astuces ou des expériences à partager, n'hésitez pas à commenter. On est là pour s'entraider !

Prenez soin de vous et que la force soit avec vous ! ️‍♂️
 

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