Insuline : Régulation du métabolisme/action & rôle/fonction anabolique (no protocol)

John Jeeves

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L’insuline est un facteur de croissance qui régule la prolifération cellulaire, l’expression des gènes, la synthèse des protéines et la survie cellulaire dans la plupart des tissus mammifères. Elle permet l'anabolisme cellulaire et s'oppose au catabolisme. C'est une hormone indispensable à la vie, car sans elle, la glycémie s'élèverait inexorablement jusqu'à la mort de l'individu. Mal utilisée, elle peut s’avérer néfaste et dangereuse. Des maladies peuvent s'installer progressivement et discrètement. (Diabète, obésité...)

Nous allons voir dans trois articles à quoi sert cette hormone, comment peut-on la stimuler et comment le sportif peut -il la sécréter de manière utile, pour avoir un avantage optimal sur sa prise de muscle et ses performances.

1ère partie/Régulation du métabolisme et insuline :

La régulation du métabolisme des protéines est soumise à des conditions spécifiques :

Cette régulation est d'une part hormonale, d'autre part nutritionnelle (c'est-à-dire par les substrats eux-mêmes). Cette distinction est artificielle puisque dans la majorité des circonstances physiologiques, ces deux modes de régulation sont simultanés et agissent en synergie lors de la prise alimentaire.

Régulation hormonale :

Les hormones peuvent être anabolisantes, c'est-à-dire favorisant le gain protéique, ou catabolique, favorisant la perte protéique.

  • L'insuline
  • Hormone de croissance
  • Catécholamines
  • Glucorticoïdes
  • Hormones thyroïdiennes et glucagon
  • Cytokines (TNF, interleukines)

Régulation nutritionnelle, elle est envisagée sous deux aspects :

  • D'abord la régulation par les substrats eux-mêmes, qu'il s'agisse des acides aminés ou des autres substrats énergétiques,
  • Et l'évolution du métabolisme protéique au cours des différentes circonstances nutritionnelles que sont le repas et le jeûne

Hormones pancréatiques :

Le pancréas endocrine est organisé sous forme d'îlots de Langerhans au sein du tissu exocrine. Les îlots comportent 4 types cellulaires principaux.

  • Les cellules bêta qui sécrètent l'insuline et représentent 60 à 80 % de la population cellulaire de l'îlot.
  • Les cellules alpha qui sécrètent le glucagon
  • Les cellules delta qui sécrètent la somatostatine
  • Les cellules PP qui sécrètent le polypeptide pancréatique.


Le pancréas centre de la régulation de la glycémie :

Le pancréas est un organe à double fonction Le pancréas exocrine fabrique des enzymes digestives qui sont ensuite déversées dans l'intestin pour participer à la digestion. Le pancréas endocrine qui nous concerne aujourd'hui synthétise deux hormones qui passeront dans le sang pour réguler le taux de sucre.

- Le glucagon qui fait augmenter la glycémie quand elle devient trop basse en transformant les graisses en sucres.
- L'insuline qui fait baisser la glycémie quand cela est nécessaire en faisant rentrer le sucre dans les cellules graisseuses où il est transformé en graisse de stockage.

La diminution d'insuline augmente les effets du glucagon :

L’insuline et le glucagon sont les deux hormones majeures de l'homéostasie du glucose et participent donc à son équilibre. Qu’elles aient effet d'élever la glycémie ou d’empêcher sa montée, les hormones de l'homéostasie du glucose participent de manière coordonnée au maintien d'une glycémie constante.

L'insuline :

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L'insuline parfois appelée ''hormone de stockage'' est le principal facteur de contrôle du métabolisme organique. L'insuline est une hormone hypoglycémiante polypeptide de 51 acides aminés produite par le pancréas endocrine en réponse à une hyperglycémie.
Elle est synthétisée à partir d'une pré-hormone, la préproinsuline. La suppression de peptide de signal génère la proinsuline.

La proinsuline comporte l'insuline et un peptide de connexion au milieu appelé peptide-C. Elle est composée de 2 chaînes liées par deux-ponts disulfures stables au niveau des cystéines. Ils sont indispensables à l'activité biologique de l'insuline. Sa structure a été remarquablement conservée au cours de l'évolution. Sa production et sa sécrétion par les cellules β du pancréas endocrine sont très étroitement contrôlées.

La transcription du gène de l'insuline est sous le contrôle de nombreux facteurs qui agissent en trans sur la région promotrice. L'hormone définitive est d'abord synthétisée sous la forme d'une protéine de haut poids moléculaire, la proinsuline, qui est stockée dans des microvésicules où s'amorce sa conversion en insuline. La libération de l'insuline nécessite la mise en route du processus d'exocytose des vésicules sécrétoires.

Le contrôle de la sécrétion de l'hormone fait appel à une boucle élémentaire de régulation qui lie la concentration des nutriments, en premier lieu le glucose, à la sécrétion d'insuline. Des agents modulateurs, hormonaux ou nerveux se greffent sur cette boucle pour atténuer ou amplifier cette sécrétion.


Le glucose est l'agent stimulant le plus puissant de la sécrétion d'insuline :

Il conditionne l'action de tous les autres stimuli. Son métabolisme dans la cellule β génère des cofacteurs, dont notamment l'adénosine triphosphorique, à l'origine de phénomènes électriques membranaires et de mouvements ioniques aboutissant à l'entrée massive de calcium dans la cellule et à la stimulation de l'exocytose.

Ce qui nous fait penser que lors d'un régime, on baisse la quantité de glucides pour maigrir en effet pour perdre du poids, il faut être en déficit calorique et que l'insuline soit basse.
(On parle bien d'une perte de masse grasse et non de perte de masse musculaire, car on peut être en déficit calorique et ne perdre que du muscle.)


Pourquoi hormone hypoglycémiante ?

Car l'insuline en faisant pénétrer le glucose dans les cellules musculaires, hépatiques et adipeuses, fait diminuer par la suite le taux sanguin nommé glycémie plasmatique. C’est la seule hormone hypoglycémiante du corps.


Sécrétion physiologique et niveau d'insuline :

  • Sécrétion physiologique de l’insuline par les cellules bêta des îlots de Langerhans :
  • Sécrétion basale : 0.5 u.i./kg /j.
  • Sécrétion à la demande (élévation de la glycémie par le repas) : 0.3 à 0.5 u.i./kg/j.
  • Sécrétion totale journalière d’insuline : 0.8 à 1 u.i./kg/j.

Lorsqu'on ingère par exemple un repas contenant, 50 à 150 g de glucides, le glucose sera évacué du sang dans l'heure qui suit, cependant l'insuline restera présente pendant encore deux heures. Même si le glucose a été évacué du sang, l'insuline garde toujours son élévation. Lorsque qu'on ingère plus de 200 grammes de glucides, c'est le même principe, l'insuline reste élevée pendant environ 4 à 5 heures. Cette phase est anabolique.

Lorsque les réserves de glycogène sont pleines, le corps va les mettre en stockage dans les cellules graisseuses et si elles sont pleines, il va en créer d'autres et augmenter les enzymes aromatisantes. C'est pour cette raison que lorsqu'on s’entraîne sérieusement, il faut 24 à 48 heures pour remplir les réserves de glycogène et ainsi créer une surcompensation. Chaque repas apporte tout au long de la journée des glucides permettant un stockage optimal. Car chaque repas n’engendre pas une réponse insulinique trop forte, donc stabilise la glycémie et en même temps refait le stock de réserves énergétiques.

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L'insuline permet de stocker les nutriments dans la cellule musculaire. Le muscle est constitué d'eau d'acide aminés et d'autres nutriments essentiels. Lors d'une injection d’insuline, les cellules musculaires vont capter les nutriments essentiels pour permettre l'anabolisme, par conséquent, on récupère mieux, le muscle paraît plus gros ...

À noter aussi que lorsqu’on prend de l'insuline le but va d'être d'apporter une grande quantité de protéines et peu de glucides, pour en fait éviter la prise de gras due au remplissage excessif de glucides par les cellules adipocytes.

C'est le même principe que lorsqu'on consomme une bonne quantité de protéines 40 à 50 grammes après l’entraînement, le corps va utiliser une partie, mais en oxyder une autre. Donc il n'y aura pas stockage, car il y a très peu de glucides.
(On peut recharger les réserves en glycogène pendant les repas qui suivent 24 à 48 heures selon l'intensité de l’entraînement.)
Ce qui pour nous par exemple athlète nous arrange, car c'est à ce moment que le corps doit récupérer, c'est bien à ce moment qu'il faut lui donner une dose conséquente de protéines. En revanche, si on apporte une très grande quantité de glucides rapide après l’entraînement le corps ne peut utiliser qu’une partie comme on l’a vu.
Passé donc un certain seuil cela se traduit par une prise de gras et donc un remplissage des adipocytes.

On peut faire une prise de masse et ne prendre que du gras, ne pas progresser à l’entraînement. Il y a certaines règles à respecter, le but n’est pas manger à outrance, mais apporter des produits de qualité, avec des bons nutriments et au bon moment.
On peut très bien faire un repas après l’entraînement, 1 heure max contenant aussi pas mal de protéines et de glucides. Dans ce cas-là, le corps va avoir une libération continue d'acides aminés constante même après le repas.
On peut aussi prendre des acides aminés puis faire directement après un repas, ou faire par exemple un mélange de whey et de caséine 50/50 avec des glucides : riz basmati, banane. (Pas trop de lipides ou fibres pour perturber la digestion, ce cas-là est vraiment un bon compris pour les personnes qui ne peuvent pas faire de repas directement et qui doivent travailler juste après).
S’il y a eu prise de glucides pendant l’entraînement, on peut faire un repas contenant des lipides peu importe, car on a déjà apporté les nutriments pendant la séance. (Tout repas de toute façon contient des lipides aussi minimes qu'il soit.)

Bien sûr, si la personne néglige ces moments autour de l’entraînement et qu'elle ne prend ni protéines, ou uniquement des glucides, des lipides ou autres, il se peut qu’elle ne progresse pas, voir même qu’elle régresse. Le débutant aura très peu d’impact, mais plus on avance dans l’entraînement, plus ils sont poussés et plus il faudra être minutieux si l'on veut arriver à nos objectifs.

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Sources :

Société américaine pour la Nutrition J. Nutr. 136:533S-537S, Février 2006) Am J Physiol Endocrinol Metab. 2005 Avr.;288(4):E645-53; Am J Physiol Endocrinol Metab. 2006 Août 291(2):E381-7

Les nerfs musculaires. 2004 Juin;41(6):800-8

Y. Sauvaire, P. Petit, C. Broca, M. Manteghetti, Y. Baissac, J. Fernandez-Alavarez, R. Gross, M. Roye, A. Leconte, R. Gomis, G. Ribes ; 4-hydroxyisoleucine, Diabètes, 1998, 47, 206-210.Laboratoire de Pharmacologie - Faculté de Médecine - Université Montpellier 1.

aro JF, Dohm LG, Pories WJ, Sinha MK. Cellular alterations in liver, skeletal muscle, and adipose tissue responsible for insulin resistance in obesity and type II diabetes.Diabetes Metab Rev1989 ; 5 : 665-89.

Brillon DJ, Freidenberg GR, Henry RR, Olefsky JM. Mechanism of defective insulin-receptor kinase activity in NIDDM. Evidence for two receptor populations.Diabetes1989 ; 38 : 397-403.

Freidenberg GR, Reichart D, Olefsky JM, Henry RR. Reversibility of defective adipocyte insulin receptor kinase activity in non-insulin-dependent diabetes mellitus. Effect of weight loss.J Clin Inves 1988 ; 82 : 1398-406.

Thies FS, Molina JM, Ciaraldi TP, Freidenberg TP, Olefsky JM. Insulin-receptor autophosphorylation and endogenous substrate phosphorylation in human adipocytes from control obese, and NIDDM subjects.Diabetes1990 ; 39 : 250-9.

Garvey WT, Huecksteadt TP, Matthaei S, Olefsky JM. Role of glucose transporters in the cellular insulin resistance of type II non-insulin-dependent diabetes mellitus. J Clin Invest 1988 ; 81 : 1528-36.

Kahn BB. Facilitative glucose transporters : regulatory mechanisms and dysregulation in diabetes. J Clin Invest 1992 ; 89 : 1367-74.

Davidson MB. Editorial : Role of glucose transport and GLUT4 transporter protein in type 2 diabetes mellitus. J Clin Endocrinol Metab 1993 ; 77 : 25-6.Dohm GL, Tapscott EB, Pories WJ, et al. An in vitro human muscle preparation suitable for metabolic studies : decreased insulin stimulation of glucose transport in muscle from morbidly obese and diabetic subjects. J Clin Invest 1988 ; 82 : 486-94.
 
Dernière édition:
Mais arrête de voler la vedette à @GiantMuscle avec tes articles enfin!!
Tu veux devenir membre « émérite » c’est ça? :p:D

Merci du partage, je vais lire tout cela à tête reposée :)
 
Action et rôle de l’insuline :

Insuline et Métabolisme cellulaires. (protéines, lipides et potassium).


  • Les acides aminés sont captés grâce à l'insuline par les cellules, ce qui va engendrer une construction musculaire. Elle contribue fortement à la rétention protéique dans les tissus.
  • L'insuline est une hormone anabolisante, elle favorise la synthèse des protéines et réduit le catabolisme protéique en s'opposant à la dégradation des protéines.
  • L'insuline inhibe la conversion des acides aminés en sucre. Elle empêche la néoglucogénèse, (fabrication de glucose par exemple à l'aide d'acide aminé glucoformateurs), l'insuline est donc une protéine de régulation.
  • L'insuline intervient aussi comme facteur de croissance. L'insuline stimule la formation de somatomédines, polypeptides de faible poids moléculaire qui sont des médiateurs de l'hormone de croissance. Certains de ces somatomédines ont un effet insulinique sur le tissu adipeux et du muscle : IGF-1 et IGF-2.
  • L'insuline stimule la lipogenèse donc la fabrication de lipides.
  • L'insuline est un inhibiteur de la SHBG, la testostérone est, en effet, inactive lorsqu'elle est liée à SHBG. L'insuline est en adéquation avec les stéroïdes.
  • Elle inhibe la lipolyse (dégradation des lipides) au niveau du foie, du tissu adipeux et des muscles. C'est une hormone qui favorise donc le stockage des graisses.
  • À défaut d'insuline, il y a risque de décompensation spontanée en acidocétose : diabète de type 1
  • L'insuline favorise la libération de leptine par les adipocytes. La leptine, en agissant au niveau hypothalamique, réduit l'appétit et augmente la thermogenèse.
  • L'insuline favorise l'entrée de potassium dans les cellules musculaires et hépatiques par stimulation de la Na+, K+-ATPase. Elle a donc à tendance à réduire la concentration plasmatique de potassium.
  • Une carence en potassium diminue l'effet hypoglycémiant de l'insuline.
Quelques notions :

Le métabolisme représente l'ensemble de toutes les réactions chimiques se produisant dans la cellule ainsi que les échanges de matière et d'énergie entre la cellule et son environnement. Bien que le métabolisme mette en jeu un nombre très important de réactions chimiques, les séquences de réactions appelées voies métaboliques sont remarquablement constante.

Le métabolisme cellulaire peut se décomposer en deux grandes parties :

  1. Le catabolisme assure la dégradation des molécules énergétiques pour les transformer en composés simples et en énergie utilisable pour la cellule.
  2. L'anabolisme assure la synthèse des constituants cellulaires à partir des composés simples et de l'énergie récupère au cours du catabolisme.
Molécules énergétiques ----- catabolisme composés simples + énergie (ATP) anabolisme----constituants cellulaires.

- Le catabolisme glucidique se réduit essentiellement à celui du glucose.
- Le catabolisme lipidique correspond à la dégradation des acides gras.
- Le catabolisme protidique concerne les acides aminés.

De plus, il arrive que le corps catabolise des nutriments essentiels. En effet, on compte environ 50 substances nécessaires au fonctionnement corporel normal ou optimal qui ne peuvent être synthétisées dans l'organisme ou sont synthétisés en quantité insuffisante pour compenser leur dégradation ou leur élimination. (Par exemple les acides-aminés leucine, valine, inositol, choline, carnitine...). Ces substances sont dites nutriments essentiels, car elles doivent être en permanence apportées par l'alimentation.

Utilisation métabolique du glucose :

Elle oriente l’utilisation métabolique du glucose.

  • 50 % vers la glycolyse
  • 40 % vers la glycogénogenèse
  • Et 10 % vers la synthèse des acides gras.

Dans le foie :

L'insuline accélère la glycolyse (catabolisme du glucose) en induisant la synthèse des enzymes (GK, PFK1, et PK), accélère la glycogénogenèse (stockage du glucose sous forme de glycogène), de plus, elle freine la glycogénolyse et la néoglucogénèse. (Fabrication de glucose par exemple à l'aide d'acide aminé).

Dans les muscles et myocarde :

Le transporteur membranaire GLUT4 étant insulinodépendant, l'insuline accélère l'entrée du glucose dans la cellule. Elle accélère comme dans le foie la glycolyse, la glycogénogenèse et freine la glycogénolyse.

Dans le tissu adipeux :

L'insuline accélère la glycolyse et l'entrée de glucose. La capacité de stockage énergétique sous forme glucidique étant limitée, l'énergie des glucides en excès, une fois les besoins de l'organisme comblés, est mise en réserve sous forme lipidique d'acide gras dans le foie et tissu adipeux. Elle favorise la captation des triglycérides en augmentant l’activité de la lipoprotéine-lipase.


La glycolyse ou catabolisme du glucose est donc une voie qui utilise essentiellement du glucose, des hydrates de carbone partiellement catabolisés. Elle consiste en 10 réactions enzymatiques qui convertissent une molécule de glucose à six carbones en deux molécules trois carbones (pyruvate), forme ionisée. L'insuline augmente la glycolyse donc elle augmente le métabolisme intracellulaire.


La glycogénolyse est la dégradation du glycogène en glucose. C'est donc un catabolisme du glycogène dans la cellule hépatique.


La phase post absorption ou état post-absorption, est l'état pendant lequel le tractus gastro-intestinal est vide de nutriments et où l'énergie doit provenir des réserves corporelles donc induit obligatoirement un catabolisme. Il faut environ 4 heures pour une absorption complète et le mode dit ''3 repas par jours'' fait passer le corps dans cette phase en fin de matinée d’après-midi et pendant la plus grande partie de la nuit.
Ce catabolisme est déjà bien présent pour la personne sédentaire ou débutante par exemple dans le domaine du sport. On peut le remarquer déjà de nos jours, l'idéal du petit-déjeuner manque de protéines ou il arrive que ce repas n’existe pas, horaires déséquilibrés, jeune sur de longues durées... Donc le corps est obligé de passer en catabolisme en permanence. Si à cela s'ajoute un travail épuisant ou un a une activité sportive, l'énergie doit provenir des réserves corporelles.


Le fait par exemple de répartir les repas permet une stimulation optimale de la synthèse protéique ainsi qu’une meilleure formation de glycogène. Les différents repas permettent en fait d'avoir constamment des acides aminés présent dans le sang soit pour éviter un catabolisme dû à un manque de glycogène, soit pour avoir constamment des acides-aminés présents dans le sang et encourager l'anabolisme musculaire.


Qu'en est-il pour le sportif ?

Pour les athlètes, pratiquant de musculation ou autre, les réserves s'épuisent beaucoup plus vite. Pour la synthèse du glycogène, il faut 24 heures parfois plus pour refaire le stock en glycogène (comme on l'a vu plus haut), donc pour avoir l'énergie suffisante et nécessaire pour faire face à un nouvel entraînement. (Qui pourra le faire éventuellement progresser)

Le stock de glycogène musculaire et le stock hépatique :

1 % de la masse musculaire est composée de glycogène, soit environ 300 grammes et 6 % du foie est composé de glycogène soit 100 grammes. Cependant, il faut bien distinguer le stock hépatique et musculaire.

  • Le stock musculaire est une réserve pour l’exercice ou contraction musculaire. Donc c'est une énergie pour lui-même.
  • Le stock hépatique est une énergie déclenchée quand la glycémie baisse. Elle sert donc pour la glycémie.
Un exemple : au cours d'un entraînement, on peut souffrir d'une hypoglycémie due à un déficit en glycogène hépatique alors que les réserves musculaires sont pleines.

Lorsqu'on s’entraîne, on épuise les réserves musculaires et hépatiques, mais épuiser les réserves musculaires et laisser intactes les réserves hépatiques est impossible.


On peut très bien s’entraîner en ayant des réserves vides et ne manger que très peu les jours précédents, le métabolisme s’adapte en effet il n'y a pas que le glycogène comme substrat énergétique, le corps en utilise d’autres. (D’autres facteurs rentrent aussi en compte comme l'influx nerveux, la motivation...)

Il suffit de voir comme les entraînements se passent lorsqu’on est au régime, il est très difficile de progresser ou de maintenir une cadence constante, comme lorsqu’on suit un régime hypocalorique.

Lorsqu’on s'alimente correctement en hydrate de carbone la veille d'un entraînement ou lorsqu’on effectue un rebond glucidique, le lendemain, les performances, la motivation, sont au rendez-vous. Il faut bien distinguer réserve optimale et réserve suffisante.


Le cerveau à lui seul consomme une quantité d'énergie considérable. Plus l'activité neuronale est forte et plus la consommation d'énergie est élevée. En effet, il aura besoin de plus de sang d'oxygène et de glucose. Il consomme environ de 120 à 140 grammes par jour de glucose, cela étant la base. Après, un étudiant par exemple en période d'examen dépensera plus d'énergie. Il suffit de voir combien ils perdent généralement de poids ou de l'état de fatigue après des examens successifs ou des stages dans le cadre de leurs études.

Le cerveau peut utiliser les corps cétoniques ou acides aminés, mais il est très dépendant du glucose, c'est de l'énergie ''facile''.

On peut aussi voir une baisse des capacités cérébrales lors d'une hypoglycémie. C'est en fait en rapport direct avec un manque de glucose dans le cerveau appelé neuroglucopénie. On peut aussi parler de fatigue nerveuse et musculaire, mais ce n'est pas le sujet.

Source de glucose sanguin :

  1. La première ligne de défense permettant de maintenir la concentration plasmatique de glucose est donc la réserve hépatique. Cependant, on sait que la quantité de glucose qui provient de cette source ne peut couvrir les besoins de l’organisme que pendant quelques heures, puis ce stock de glycogène hépatique s'épuise.
  2. Catabolisme des triglycérides appelé lipolyse
  3. Principale énergie : les protéines, une grande quantité d'acide aminés.

Quelques valeurs :

  • En dessous de 0.6 g. L-1, le manque de glucose pour les cellules nerveuses entraîne des troubles tels : tremblements, sueur, pâleur, vertiges, langage confus manque de coordination, confusion...
  • En dessous de 0.5 g. L-1, le manque de glucose entraîne coma, convulsions, lésions cérébrales parfois même la mort si la concentration plasmatique de glucose est resté trop longtemps basse.

Stimulation positive ou négative de l'insuline :

  • L'insuline peut être sécrétée en réponse à divers processus physiologiques : métaboliques, hormonaux ou nerveux ou pharmacologiques. (Pneumogastrique commandé par l'hypothalamus).
  • Les glucides sont les principaux déclencheurs de l'insuline.
  • Ensuite les acides aminés tels leucine, arginine qui ont un grand pouvoir sur l'insuline (en détail ci-après.) les acides gras : régulation à court terme.
  • Les hormones gastro-intestinales (le peptide insulinotrope glucodépendant GIP, sécrétine, cholécystokinine CCK, gastrine). Ces hormones sont très importantes et peuvent se comporter comme des neurotransmetteurs ou neuromodulateurs.
D'autres la diminuent :

  • Les sympathomimétiques à effet alpha-2
  • La somatostatine inhibe la sécrétion d’insuline.
  • Glucagon
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Le pancréas humain sécrète plus de 40 unités d'insuline par jour, soit près du 1/6 de ses réserves. Cette sécrétion est un processus actif qui fait intervenir le système microtubules-microfilaments des cellules bêta. Elle répond aux fluctuations des concentrations plasmatiques des substrats énergétiques, parmi lesquels le glucose joue le rôle majeur.


Étapes de l'insuline :

  • La première étape de l'action de l'insuline est sa fixation sur un récepteur spécifique transmembranaire qui est présent sur toutes les cellules de l'organisme. Le récepteur de l'insuline, comme le récepteur de l'IGF-1, appartient à la classe II de la famille des récepteurs tyrosine-kinases et possède une structure tétramérique alpha2-bêta2
  • L'activation du récepteur de l'insuline, dans les tissus périphériques insulinosensibles (muscle et tissu adipeux), conduit à la stimulation de nombreuses étapes-clés du métabolisme du glucose : transport, phosphorylation et oxydation du glucose, voies de stockage avec synthèse du glycogène dans le muscle et lipogenèse dans le tissu adipeux.
  • Transport de glucose :
    L’insuline pour pénétrer dans la cellule pancréatique bêta et traverser la membrane plasmique a besoin d'un transporteur. Ce transporteur, c'est un transporteur spécifique appelé Glut4. Le transport du glucose est une étape limitante du métabolisme cellulaire du glucose. Les cellules du cerveau expriment un sous-type différent de GLUT, qui a une grande affinité avec le glucose et dont l'activité ne dépend pas de l'insuline. Cela permet de s'assurer que même lors des concentrations plasmatiques faibles d'insuline, les cellules du cerveau peuvent continuer à capter du glucose et maintenir le fonctionnement du système nerveux central.
  • Phosphorylation, oxydation, stockage du glucose.

Problèmes d'insuline :

Le diabète sucré est une maladie métabolique chronique caractérisée par un taux de glucose élevé dans le sang ou hyperglycémie. Il existe essentiellement deux types de diabète :

  • Diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant
  • Diabète de type 2 ou diabète non-insulinodépendant.


Le diabète de type 1, résulte d'une déficience absolue ou presque du taux d'insuline circulante. Ce type de diabète est principalement dû à une destruction auto-immune des cellules B pancréatiques, cellules qui sécrètent l'insuline. Le traitement du diabète de type 1 nécessite l'apport d'insuline exogène.


Le diabète de type 2, est classiquement caractérisé par une altération de la réponse insulinique au glucose associée à une déficience des effets de l'insuline sur les tissus périphériques et sur le foie (insulinorésistance). Le diabète de type 2 est de loin le plus fréquent et représente environ 90 % de l'ensemble des diabètes (plus de cent cinquante millions d'individus dans le monde).


Aussi longtemps que les récepteurs des parois cellulaires restent sensibles à l'insuline, l'acheminement du glucose hors de la circulation sanguine se fait relativement rapidement et sans production excessive d'insuline.
Mais les cellules deviennent parfois résistantes aux effets de l'insuline. Lorsque cela se produit, le pancréas pompe des quantités d'insuline toujours plus importantes pour essayer de forcer le glucose à pénétrer dans les cellules. Dans la plupart des cas, ces efforts ne sont que partiellement efficaces, avec pour résultat des niveaux de glucose sanguin plus élevés.



L’insulinorésistance est un état qui se caractérise par une réponse biologique diminuée des tissus périphériques à la sécrétion d’insuline. Bien que l’effet de l’insuline sur les cellules cibles soit multiple, le terme d’insulinorésistance se réfère presque exclusivement à l’effet de l’insuline sur le maintien de l’homéostasie du glucose. La sensibilité à l’insuline peut être réduite dans de multiples conditions physiologiques (puberté, grossesse, vieillissement), sous l’influence de traitements (corticothérapie, immunosuppression chez les patients greffés traitement antirétroviral du sida) ou, en présence de pathologies (obésité, diabètes, syndrome polykystique ovarien, syndrome métabolique).

L’insulinorésistance qui caractérise le syndrome métabolique, précède le plus souvent le diabète de type 2. Il est maintenant admis que l’insulinorésistance a une composante génétique, mais qu’elle peut être acquise par des facteurs environnementaux. Au début, la résistance est compensée par un hyperinsulinisme, ce qui permet de préserver la tolérance au glucose.

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La détérioration de la tolérance au glucose intervient quand la résistance à l’insuline augmente, ou que la réponse compensatoire de la sécrétion diminue, ou bien quand les deux phénomènes se produisent simultanément. Une augmentation de la concentration en insuline, en AGL et/ou en glucides augmente la production des ERO, induit un stress oxydant, et active les voies métaboliques génératrices d’ERO, ce qui en retour aggrave à la fois l’action et la sécrétion d’insuline, et, de ce fait, accélère l’installation du diabète de type 2.

Plus loin :

Les agents insulino-stimulants, capables de restaurer la réponse insulinique pancréatique qui stimule la sécrétion d'insuline en agissant sur le canal potassique-ATP dépendant présent sur la membrane de la cellule B pancréatique.

  • Les agents agissant sur l'action de l'insuline sur les tissus cibles extra-pancréatiques, sont des insulino-sensibilisateurs.
  • - les inhibiteurs des a glucosidases qui réduisent l'absorption intestinale de glucose
(Acarbose et substances apparentées).


Transporteur et glucagon :

Le glucose sanguin pénètre dans la cellule pancréatique bêta grâce au transporteur spécifique GLUT4– (non-insulinodépendant).

Il appartient à la famille des récepteurs de facteurs de croissance, qui possèdent une activité tyrosine kinase dans leur domaine intracellulaire. Il constitue le chef de file de la famille des récepteurs formés de quatre sous-unités, dont l’autre membre important est le récepteur de l’IGF-1.

L’IGF-1 et l'insuline ont une structure chimique semblable.

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Il augmente la concentration cellulaire d'ATP en alimentant la glycolyse (suivie par le cycle de l'acide citrique et de la phosphorylation oxydative dans la mitochondrie).

L'insuline répond donc à un mécanisme spécial. En effet, la cellule bêta du pancréas doit être capable de savoir le niveau de sucre dans le sang afin d'ouvrir ou de fermer la vanne à insuline. L’ouverture de ces canaux permet une entrée massive d'ions calcium dans la cellule. Ces derniers vont participer à l'ancrage des granules contenant l'insuline et à la stimulation de l'exocytose de l'hormone. Lorsque l'hormone sera libérée, elle agira sur les cellules cibles notamment muscle, foie, cellules graisseuses et myocarde. La sécrétion de l'insuline est biphasique : d'abord une augmentation rapide et importante de l'insulinémie (dans les 10 premières minutes), puis une augmentation plus faible et prolongée et persistante tant que l'hyperglycémie est présente.

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Le glucagon est l'hormone peptidique synthétisée par les cellules alpha des îlots pancréatiques. Les principaux effets physiologiques du glucagon sont hépatiques et ils s'opposent à ceux de l'insuline. Ainsi, le glucagon augmente le catabolisme du glycogène, la néoglucogénèse et la synthèse des corps cétoniques. Globalement, le glucagon élève les concentrations plasmatiques de glucose et des corps cétoniques, effets qui revêtent une importance certaine en phase post-absorption.

On ne connaît pas encore les effets (s’ils existent) du glucagon sur la fonction des adipocytes chez l'homme. Quand on se réfère à ces effets, on peut logiquement penser que la sécrétion de glucagon augmente en période post-absorption et au cours du jeûne prolongé, ce qui est effectivement le cas. A ces stades, le principal stimulus de la sécrétion de glucagon est l'hypoglycémie.

La valeur adaptative de ce réflexe est évidente : une baisse de la concentration plasmatique de glucose augmente la libération de glucagon qui par ses effets métaboliques, contribue à restaurer une concentration plasmatique de glucose normale par glycogénolyse et néoglucogénèse, tout en apportant (quand le jeûne se prolonge) des acides gras et corps cétoniques pour utilisation cellulaire.

Inversement, une augmentation de la concentration plasmatique de glucose inhibe la sécrétion de glucagon ce qui contribue à ramener la concentration plasmatique de glucose vers la normale. La sécrétion de glucagon comme celle d'insuline n'est pas contrôlée que par la concentration plasmatique de glucose et d'autres nutriments, mais aussi par des influx nerveux et hormonaux vers les îlots. Par exemple, les nerfs sympathiques destinés aux îlots stimulent la sécrétion de glucagon, soit un effet inverse de ce qui se passe pour l'insuline.

Sources :

Société américaine pour la Nutrition J. Nutr. 136:533S-537S, Février 2006) Am J Physiol Endocrinol Metab. 2005 Avr.;288(4):E645-53; Am J Physiol Endocrinol Metab. 2006 Août 291(2):E381-7

Les nerfs musculaires. 2004 Juin;41(6):800-8

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Y. Sauvaire, P. Petit, C. Broca, M. Manteghetti, Y. Baissac, J. Fernandez-Alavarez, R. Gross, M. Roye, A. Leconte, R. Gomis, G. Ribes ; 4-hydroxyisoleucine, Diabètes, 1998, 47, 206-210.Laboratoire de Pharmacologie - Faculté de Médecine - Université Montpellier 1.
 
III) Fonction anabolique de l'insuline.

On l'a vu, l'insuline est une hormone qui joue un rôle majeur dans l’organisme. Elle est stimulée principalement par des glucides, mais aussi des protéines.

Lors d'efforts intenses, normalement, les réserves de glycogène s'épuisent. Si pendant la séance il n'y a eu aucun apport de substrats énergétiques : ni acides aminés, ni glucides... Alors il y a de fortes chances que les réserves soient épuisées au maximum. On parle d'un catabolisme prononcé.
Par conséquent, après la séance, c'est le moment idéal pour assurer une régénération et récupération optimale. Plus le catabolisme est haut et plus il faut relancer l'anabolisme. Autrement dit, si l'es apports nutritionnels autour de l’entraînement ont été négligé, il est obligatoire de relancer l'anabolisme en augmentant les quantités de substrats énergétiques pour relancer la récupération musculaire mais aussi hormonale.

Pour renflouer les réserves de glycogène et faire pénétrer les substrats anaboliques dans les cellules concernées, il faut donc déclencher l'action anabolique de l'insuline. Pour ce faire généralement, il faut prévoir des glucides à haut indice glycémique par exemple de la maltodextrine, vitargo ou dextrose… Et des protéines dites rapides (whey, isolat…). L'association de protéines et glucides va permettre non seulement de déclencher un pic de l'insuline plus prononcé, mais aussi de facilité le transport des acides-aminés, créatine, lipides... Dans la cellule. Il n'est pas utile de consommer une énorme quantité de glucides après l’entraînement. Une dose conséquente de protéines provoque déjà une rupture du catabolisme protéique, tout dépend de la situation concernée.

Si l'apport autour de l’entraînement a été négligé, il faut relancer l'anabolisme musculaire. Les glucides sont le principal substrat énergétique utilisé par les cellules. Donc, pour permettre une récupération et une surcompensation, l'apport ne devra pas être négligé. Pour les personnes qui sont sensibles aux glucides, un apport de seulement 30 grammes de glucides peut suffire. On avait coutume de recommander jusqu'à 1 g de glucides par minute d'entraînement effectué, mais cela n'est pas conseillé, car de nombreuses substances existent de nos jours pour permettre de soutenir un déclenchement assez conséquent de l’insuline sans de telles quantités qui pourraient s'avérer néfastes pour la santé.

À court terme, cela ne pose pas de problème, mais à long terme cela peut générer une prise de gras plus importante et une sensibilité à l'insuline accrue. À moins de s'entraîner pendant 4 heures, il n'est pas utile d'augmenter la dose après le sport, mais plutôt recommandé de la diviser et répartir pendant l’entraînement et après.

Le fait de rajouter des Bcaa ou de la leucine dans le shake post training renforce encore plus l'action anabolique de l'insuline. Le transport des nutriments est facilité.

Que l'on soit en période de sèche ou de prise de muscle, l'apport post -training ne doit jamais être négligé.


Quelques substances qui favorisent une stimulation optimale de l'insuline :


  • La leucine est un acide aminé essentiel, c'est-à-dire qu'il doit être apporté par l'alimentation.
La leucine favorise la prise de force et la prise de muscle, elle a un effet anabolique et anti catabolique naturel.

L'augmentation de la concentration intracellulaire en leucine est un point de départ pour la synthèse musculaire une sorte de signal de déclenchement de l'anabolisme musculaire. De nombreuses études relatent le bienfait de la leucine tant sur l'anabolisme que les performances sportives. Voici une étude par exemple

  • Selon une étude Am J Physiol Endocrinol Metab. 2005, le fait de rajouter de la leucine dans le shake post-entraînement augmente l'anabolisme de 16 %.
    Les biologistes de l’université de Maastricht ont conclu que la prise de leucine libre avec des protéines et des hydrates de carbone est vraisemblablement une stratégie efficace pour augmenter l’anabolisme musculaire après des exercices de résistance.
    8 individus de sexe masculin ont réalisé un entraînement de cuisses à 3 reprises (leg extension et presse). À la suite de cet entraînement, ils ont bu sur un intervalle de 6 heures, toutes les 30 minutes après l’entraînement un shaker contenant une boisson spéciale. Donc ils ont bu au total 11 shakers de 250 ml.
La première reprise leur shaker était composé seulement de glucides.
La deuxième reprise la combinaison du shaker était de glucides et protéines de lactosérum.
Et enfin, pour la dernière partie de l’expérience, leur shaker était composé de protéines, glucides et leucine en grande quantité.

Les chercheurs de l'université ont voulu savoir si le fait de prendre de la leucine rajoute des bienfaits anaboliques, même si les substrats énergétiques ont été déjà fournis après la séance d’entraînement.

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Ils ont pour cela prélevé des échantillons sur les cellules cible concernés, donc les cellules musculaires, et ont mesuré les taux de protéines musculaires accumulées au cours des six premières heures après la séance.

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L’ajout de leucine dans le shake post training provoque une montée d'insuline beaucoup plus conséquente. La figure ci-dessus montre le montant total de l'insuline dans le sang au cours des six premières heures après la séance.

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La concentration de leucine était dix fois plus élevée que celle des autres acides aminés.


Face à un entraînement, l'oxydation de la leucine est très marquée, ce qui peut donc poser un problème sur la réponse de l'insuline. Par conséquent, il vaut mieux répartir la leucine autour de l’entraînement donc par exemple une prise de protéines rapide rapides autour de l’entraînement ou des BCAA et agrémenter le shake post training avec de la leucine.

La leucine couplée avec du glucose ou de la maltodextrine devient un amplificateur très efficace de l'insuline

  • Le D-pinitol stimule efficacement l'insuline de manière naturelle.

  • Le fenugrec, plante apéritive, constituée de saponines - des sapogénines et des saponines stéroïdiques de type furostanols (diosgénine et yamogénine) - stimule l’insuline. La molécule responsable de cette action est la 4-hydroxyisoleucine. Cette petite molécule ou acide aminé présent de manière naturel, est un antidiabétique naturel et non insulinodépendant, elle stimule l'insuline
(Sauvaire Y., Petit P., Broca C., ManteghettiM., Baissac Y., Fernandez-Alvarez J., Gross R., Leconte A., Gomis R., Ribes G.4-Hydroxyisoleucine, a novel amino acid potentiator of insulin secretion. Diabetes, 1998, 74 : 206-210.)

(Broca C., Gross R., Petit P., Sauvaire Y., Manteghetti M., Tournier M., Masiello P., Gomis R., Ribes G. Hydroxyisoleucine :experimental evidence of its insulinotropic and antidiabetic properties.)

En effet, la 4-hydroxyisoleucine, en agissant sur la cellule ß pancréatique, stimule la sécrétion d'insuline uniquement lorsque la concentration en glucose du milieu augmente. Donc c'est un contrôle positif qu'elle exerce puisqu’elle ne crée pas de risque hypoglycémique par la suite. C'est une substance dite modulateur de l'insuline gluco-régulée. Elle devient attractive pour les chercheurs, car même si elle augmente l'hormone insuline elle, ne crée pas de déséquilibre homéostatique.

Des recherches et des plans pharmaceutiques sont en cours notamment en France pour permettre l’élaboration d'un projet autour de cette substance. On peut noter aussi que le fenugrec tel qu'il est (présent soit sous forme de poudre graines ou comprimés) participe aussi à un maintien du taux de testostérone ainsi qu'à une augmentation de la libido. C’est un supplément anabolique surtout grâce aux substances qu'il renferme qui accélère le métabolisme.

  • L’extrait d'écorce de cannelle fait partie des substances qui mime l'action de l'insuline en activant ses récepteurs. On parle d'action insulino-mimétique
La cannelle est une substance végétale aromatique provenant de l’écorce interne du cannelier. Elle lutte contre le diabète et le cholestérol, améliore le métabolisme, a des propriétés anti-inflammatoires, mais aussi des protège l’organisme contre la vieillesse prématurée ainsi que du stress oxydatif… Elle est classée au top 4 des substances les plus antioxydantes.

Elle est composée de proanthocyanidines, cinnamaldéhy de l'épicatéchine, des phénols et des tannins, de fibres et de nutriments essentiels tels manganèse.

Toutes ces substances permettent à ce composé de devenir très spécifique. Elle est appelée substance insulogène. Elle aide à contrôler l'absorption du glucose par les cellules. Les procyanidines contenues dans l'extrait de cannelle ont pour rôle de normaliser les triglycérides en réduisant la résistance à l'insuline.

Le methylhydroxychalcone polymère ou CSMP, est à l'origine de la propriété si attractive de la cannelle.
On peut parfois retrouver cette substance dans les préparations post-training, car elle a la capacité de multiplier par 20 le métabolisme du glucose dépendant de l’insuline. Ainsi, avec une concentration constante, l'insuline absorbe plus de glucose.

Des tests ont été faits chez des rats et ils ont montré que l'extrait de cannelle augmente une protéine qui agit en synergie avec le récepteur de l'insuline. Avec de la cannelle, la diffusion du glucose et donc l'absorption de ce substrat dans les cellules est plus que doublée, même avec une dose faible.


D'autres études montrent que la cannelle fait baisser les concentrations d'insuline circulante.

ao H. et al., Cinnamon extract and polyphenols affect the expression of tristetrapolin, insulin receptor, and glucose transporter 4 in mouse 3T3-L1 adipocytes, Arch. Biochem. Biophys., 2007 Mar 15, 459(2): 214-22, e-pub 2007 Jan 25.
2. Preuss H.G. et al., Whole cinnamon and aqueous extracts ameliorate sucrose-induced blood pressure elevation in spontaneously hypertensive rats, J. Am. Coll. Nutr., 2006 Apr, 25(2): 144-50.

Broadhurst CL, Polansky MM, Anderson RA. Insulin-like biological activity of culinary and medicinal plant aqueous extracts in vitro. J Agric Food Chem 2000 March;48(3):849-52.

On peut en déduire qu'il est intéressant de rajouter une petite dose de cannelle dans le shaker post-training (1 gramme par exemple) pour optimiser l'absorption du glucose et obtenir une meilleure rétention du glycogène et donc obligatoirement une meilleure récupération.

Conclusion : la cannelle insulogène va dans un premier temps stimuler la sécrétion l’insuline, puis accroître la sensibilité et enfin améliore les actions de l'insuline.

  • L'acide alpha-lipoïque.
L'acide R-Lipoïque est un acide soufré clé du métabolisme énergétique de la cellule. Il s'agit d'un acide gras naturel dans notre corps. Il est également connu que l'acide lipoïque, l'acide thioctique ou abrégé en ALA, mais ne doit pas être confondue avec de l'acide alpha-linolénique. Il facilite la transformation de la nourriture ingérée en sucre simple et en acide gras.

Il est notamment indispensable dans le processus de transformation du sucre en énergie.
Il existe 2 formes d'AAL la forme R produite naturellement par l’organisme, tandis que la S est obtenue artificiellement. L'acide R-Lipoïque est donc la forme biologiquement active de l'acide alpha-lipoïque. C'est un puissant antioxydant qualifié d'antioxydant universel. On lui donne cette appellation, car il est soluble dans l'eau et les graisses et neutralise les radicaux libres.

C'est un cofacteur de production d'énergie, il est également capable d'agir sur le métabolisme du glucose et de chélater les métaux lourds. De nombreuses études ont également mis en évidence ses capacités à lutter contre la vieillesse prématurée et lutter contre le stress oxydant.

Fabriquée en infime quantité par notre organisme, sa production n'est pas suffisante pour remplir toutes les fonctions métaboliques de manière optimale. De plus en cas de diabète, le taux d'AAL diminue. L'acide alpha-lipoïque recycle les vitamines E, C ainsi que le glutathion (antioxydant indispensable pour l’organisme).

On peut citer des propriétés telles que :
La protection contre l'hypersensibilité aux substances chimiques, la protection du foie, le ralentissement de la formation de la cataracte, l'amélioration de la connexion nerveuse...
La supplémentation permet d'éviter toute carence alors que la production endogène permet de maintenir les fonctions métaboliques.

L'AAL diminue l'insulinorésistance : il accélère l'élimination du sucre de la circulation sanguine en stimulant la fonction de l'insuline, aidant ainsi à contrôler le sucre sanguin. Il imite l'action de l'insuline et augmente la consommation de glucose par les cellules résistantes à l'insuline.
Des chercheurs ont constaté que l'acide alpha-lipoïque a augmenté la sensibilité périphérique chez les sujets diabétiques en quatre semaines. L'AAL améliore donc la sensibilité des récepteurs cellulaires à l'insuline.

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  • Chrome
Il existe un lien étroit entre le chrome et l’activation de l’insuline. Seul le chrome trivalent, nutriment essentiel, possède cette propriété qui n’est pas partagée par le chrome hexavalent ou tétravalent (Mertz, 1993). Le mode d’action du chrome passe par une augmentation du nombre de récepteurs de l’insuline, une modification de la liaison insuline/récepteur et une augmentation de l’internalisation de l’insuline (Anderson, 1998). Le récepteur de l’insuline MAE est composé de deux sous-unités extracellulaires alpha où se trouve le site de liaison, et de deux sous-unités transmembranaires bêta. Le chrome agit sur les réactions de phosphorylation / déphosphorylation des récepteurs. La liaison de l’insuline à la sous-unité alpha du récepteur est induite par une cascade de réactions de phosphorylation par la tyrosine kinase qui est activée par le chrome.

Le chrome, parallèlement, inhibe la phosphotyrosine phosphatase qui, elle, inactive le récepteur de l’insuline (Anderson, 1998 a) dans la circulation sanguine. Cette hormone se lie à la partie externe de la sous-unité alpha. Cette liaison entraîne un changement de la conformation du récepteur ainsi lié.
Activé, celui-ci exerce une phosphorylation des résidus tyrosine localisés au niveau de la portion interne de la sous-unité bêta. Un oligopeptide de bas poids moléculaire, la chromoduline, activatrice, en présence d'insuline, de la tyrosine kinase du récepteur à l'insuline a également été décrit.
Lorsque le niveau sanguin de glucose augmente, l’insuline est rapidement libérée.

On a constaté que chez des coureurs, pratiquant un exercice intensif, les pertes urinaires en chrome sont environ deux fois plus importantes les jours d’exercice que les jours de repos (Anderson et al., 1982b). L’exercice physique augmenterait donc considérablement l’excrétion urinaire le jour même où il est pratique.

L’apport optimal de chrome est impossible à atteindre pour un apport calorique de 2500 kcal/j. L'apport estimé en Amérique du Nord atteint seulement 50 à 60 % du minimum conseillé (50 μg/j). Des apports inférieurs à 20 μg/j entraînent des effets délétères sur la glycémie et l'insulinémie de sujets développant une intolérance au glucose (Anderson, 1994).

Le rôle du chrome dans l'obésité et la prévention du syndrome métabolique passe par plusieurs mécanismes :

  • Le contrôle de l'insulinémie,
  • Les relations avec les glucocorticoïdes,
  • Les mécanismes de satiété,
  • Le maintien de la masse maigre,
  • La modulation du TNFα, car l'importance de l'obésité est corrélée à ce facteur, qui favoriserait l'insulino-résistance des cellules.


  • Les extraits de thé vert activent la cascade de signalisation de l'insuline et modifient l'expression des gènes impliqués dans son métabolisme, et en particulier augmente l'expression des Glut-4 ce qui pourrait expliquer l'amélioration de la glycémie sur notre modèle de syndrome métabolique.
Chez l'homme, les polyphénols du thé modulent la glycémie à travers plusieurs mécanismes incluant la modification de la production hépatique de glucose (Waltner-Law et al., 2002) ou l’augmentation de sa captation par les tissus périphériques. In-vitro, des extraits de thé vert de thé brun, et l’épigallocatéchine gallate (EGCG) augmentent la captation périphérique du glucose par des adipocytes de rats (Anderson et Polanski.,2002). Le thé inhibe également l’activité des transporteurs du D glucose dans l’épithélium intestinal (Shimizu, 1999). Plusieurs études réalisées sur modèle animal démontrent que les extraits de thé vert et l’EGCG ont une importante activité insuline-like. Le thé vert améliore la sensibilité à l’insuline chez le rat (Wu et al., 2004a) et active le transporteur du glucose GLUT-4

Un régime riche en catéchines du thé régule la glycémie et améliore la tolérance au glucose chez des rats dont l’intolérance a été induite par l’amidon. En outre, le thé vert permet aussi une diminution de l'activité digestive, une augmentation de l'activité lipolytique, une diminution de l'activité lipogénique, un accroissement de l'oxydation des graisses et de la thermogenèse, une modulation de l'activité et de l'expression de la lipoprotéine-lipase, la diminution du nombre de cellules et la taille des adipocytes.


  • Les acides aminés, notamment l’arginine, stimulent l’insulinosécrétion par une dépolarisation directe de la membrane de la cellule

V) Facteurs contributeurs à une perturbation de l'insuline

  • Voici quelques facteurs qui perturbent le fonctionnement normal de l'insuline :
  • Augmentation de la masse grasse totale
  • Augmentation de l’adiposité viscérale.
  • Diminution de la masse maigre (muscles squelettiques)
  • Structure musculaire anormale
  • Mauvaises habitudes alimentaires avec des repas déséquilibrés : mauvais équilibre oméga 3/oméga 6 par exemple
  • Baisse de l’activité physique voir aucune activité physique
  • Médicaments…
À noter aussi qu'il y a une corrélation ente Testostérone et insuline. Les personnes ayant un diabète de type 1 et une intolérance au glucose ont une testostérone plus basse que les sujets normaux.
La baisse des concentrations de testostérone pourrait être impliquée dans l’insulinorésistance et les perturbations de la tolérance au glucose observées par exemple chez le sujet âgé.

Conclusion :
Lorsqu' insuline et IGF-1 augmentent, les concentrations en SHBG diminuent donc il y a forcément plus de testostérone libre, car elle n'est pas liée à SHBG.

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- L'insuline intervient donc dans l'anabolisme cellulaire en activant d'autres hormones.

- Elle est joue un rôle important aussi en permettant la production de HGH. En effet, elle inhibe une hormone la somatostatine. Cette hormone inhibe la libération de l'hormone de croissance. Par conséquent plus il y a d'insuline et plus il y a libération d'hormone de croissance (HGH).

- Elle lutte contre le cortisol. Le cortisol est une hormone catabolisante qui s’accentue avec l’entraînement. Le cortisol est fortement catabolique pour les cellules musculaires. C’est une hormone catabolisante, mais indispensable, elle fait partie intégrante de notre corps. Mais elle est pour tous les athlètes contre productifs, elle ne permet pas la réparation cellulaire et empêche l'anabolisme. La sécrétion de l'insuline peut être utilisée après l’entraînement pour stopper les effets néfastes du cortisol voir même pendant l’entraînement. L'insuline empêche donc la dégradation des protéines endogènes.

- Elle permet enfin le transport des blocs de construction vers les muscles, acide aminés, créatine, glucides. Le fait de déclencher l'insuline à certains moments permet de donner un regain d'énergie. Par exemple, lors d'une sèche sévère, on peut utiliser des glucides à indice glycémique élevé pour donner un coup de pump avant l’entraînement, ça permet de redonner du ''jus à la machine''.
Bien sûr, dans les autres cas, elle reste utile à stimuler autour de l’entraînement, c'est-à-dire avant pendant ou après pour remplir les réserves de glycogènes, récupérer… Voir le matin dans certains cas.

L'insuline est extrêmement puissante, elle est fortement anabolisante pour les cellules musculaires, mais aussi pour les cellules graisseuses, par conséquent à stimuler de manière intelligente.





Sources :


  • Société américaine pour la Nutrition J. Nutr. 136:533S-537S, Février 2006) Am J Physiol Endocrinol Metab. 2005 Avr.;288(4):E645-53; Am J Physiol Endocrinol Metab. 2006 Août 291(2):E381-7
  • Les nerfs musculaires. 2004 Juin;41(6):800-8
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  • Belfiore F, Rabuazzo AM, Napoli E, Borzi V, Lo Vecchio L. Enzymes of glucose metabolism and the citrate pathway in adipose tissue of normal and diabetic subjects. Diabetes 1975 ; 24 : 865-73.
  • Galton DJ, Wilson JPD. The effect of starvation and diabetes on glycolytic enzymes in human adipose tissue. Clin Sci 1971 ; 41 : 545-53.
  • Vondra K, Rath R, Bass A, Slabochova Z, Teisinger J, Vitek V. Enzyme activities in quadriceps femoris muscle of obese diabetic male patients. Diabet
 
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Merci pour les infos, première fois que j'en ai pris avant hier pour une recharge "test" avant Colmar, le lendemain j'était vraiment remplis c'était assez ouf.
 
Merci pour les infos, première fois que j'en ai pris avant hier pour une recharge "test" avant Colmar, le lendemain j'était vraiment remplis c'était assez ouf.
Toi tu « test » l’insuline lors du moment le plus stratégique d’une compétition pourquoi pas lol
 
Merci pour le partage, je vais prendre un RTT pour lire tout ça :p

Insuline j'ai jamais eu une récupération aussi bonne, même la GH en est loin
 
Pour ceux qui l'utilisent en PWO, j'avais une question concernant le contenu des shaker, selon les protocoles c'est soit des EAA, soit de la whey hydro, soit les deux, j'avais en tête sur le shaker 1 : Malto / EAA / creatine et sur celui en intra faire Malto / Whey hydro / creatine (je passe volontairement les dosages) vous en pensez quoi ?
 
Pour ceux qui l'utilisent en PWO, j'avais une question concernant le contenu des shaker, selon les protocoles c'est soit des EAA, soit de la whey hydro, soit les deux, j'avais en tête sur le shaker 1 : Malto / EAA / creatine et sur celui en intra faire Malto / Whey hydro / creatine (je passe volontairement les dosages) vous en pensez quoi ?
Cluster de dextrin et EAA pour ma part
 
Pour ceux qui l'utilisent en PWO, j'avais une question concernant le contenu des shaker, selon les protocoles c'est soit des EAA, soit de la whey hydro, soit les deux, j'avais en tête sur le shaker 1 : Malto / EAA / creatine et sur celui en intra faire Malto / Whey hydro / creatine (je passe volontairement les dosages) vous en pensez quoi ?

Malto, whey classique, créatine

Pas beaucoup plus compliqué
 

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