GiantMuscle
Well-Known Member
Salut tout le monde,
Aujourd'hui je vous propose plusieurs choses :
La traduction d'un article du site www.steroid.com qui traite du DNP et qui casse le mythe de cette substance.
Je mettrais les éléments les plus importants en orange et un bref résumé après chaque parties en citation.
Dans un seconde temps une partie plus "protocole" du DNP avec ce qui se fait dans le monde du "bodybuilding".
J'ai demandé à Peter Phoenix son avis avant l'ouverture de ce topic, s'il vous plaît pas de dérives, le but c'est la prévention, le partage d'informations mais aussi d'ouvrir la discussion. Ne donnons pas de boulot supplémentaire à la modération
Pas de liens pour le partage de sources qui vendent du DNP ici SVP.
__________________________________________________________________
Toute la vérité sur DNP !
Un mythe circule dans le milieu du fitness selon lequel le dinitrophénol (DNP) serait un médicament pour perdre du poids et de la graisse. Comme indiqué ci-dessus, cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité.
Les informations fournies ici permettront de mieux illustrer ce qu'est réellement le DNP, d'expliquer son objectif et ses applications appropriées, sa dangerosité pour tous les organismes vivants, et pour ceux qui défient simplement la raison et insistent pour le consommer quand même ainsi que les moyens les plus sûrs de le faire.
Qu'est-ce que le DNP ?
Dans les années 1930, le DNP, un groupe de poisons phénoliques qui agissent en endommageant les cellules des organismes vivants, a été brièvement commercialisé comme une pilule de régime efficace car, en termes simples, il favorise la mobilisation rapide des hydrates de carbone et des graisses, en désactivant les mécanismes qui produisent l'énergie.
Le biochimiste de renommée mondiale Efraim Racker était responsable de l'identification et de la purification du facteur 1 (F1), la protéine membranaire périphérique attachée au composant Fo, qui fait partie intégrante à la fois de la membrane elle-même et de la première partie du complexe ATP synthase connu sous le nom de complexe V.
Dans son ouvrage intitulé "A New Look at Mechanisms in Bioenergetics", Racker a écrit au sujet du DNP en tant que supplément pour la perte de graisse, et je cite : "Le traitement a éliminé non seulement les graisses mais aussi les patients... ce qui a découragé les médecins pendant un certain temps...".
C'est une sacrée déclaration, alors essayons de nous faire une meilleure idée de ce qu'est vraiment le DNP
Il existe six isomères du DNP : 2,3- ; 2,4- ; 2,5- ; 2,6- ; 3,4- ; et 3,5-DNP. Le mélange commercial de 2,4-DNP et de plus petites quantités de 2,3- et 2,6-DNP sont utilisés dans la synthèse de colorants, d'acide picrique, d'acide pyramidal, de produits de préservation du bois, de développement photo, d'explosifs et d'insecticides.
L'isomère le plus intéressant est le 2,4-DNP qui, comme mentionné précédemment, a été brièvement vendu comme produit de réduction du poids par voie orale.
D'après les récits historiques, la principale raison pour laquelle ce produit a été abandonné et ensuite interdit est la mentalité des consommateurs, qui soutiennent souvent que si une capsule fonctionne bien, deux ou trois devraient fonctionner encore mieux.
L'utilisation intensive de ce produit chimique dans les herbicides et les pesticides fournit une foule d'informations sur les effets hautement toxiques qui accompagnent tout type d'exposition, qu'elle soit cutanée, par inhalation ou par ingestion.
La différence entre médicaments et poisons
Il est vrai qu'il existe un certain chevauchement entre les produits chimiques de chaque groupe, alors commençons par clarifier les choses. La science nous permet de discerner le "type" d'une chose par ce que l'on appelle les "caractéristiques primaires", ou les propriétés inhérentes qui sont les plus voulues et les plus attendues. En appliquant au cas par cas les définitions primaires appropriées de chaque mot, nous arrivons à :
Médicament - substance destinée à être utilisée dans le diagnostic, la guérison, l'atténuation, le traitement ou la prévention d'une maladie ou d'une affection dans un organisme.
Poison - une substance qui, par son action chimique normale, tue, blesse, endommage ou altère de toute autre manière un organisme vivant.
Ainsi, les médicaments possèdent des caractéristiques primaires intrinsèquement curatives ou cicatrisantes qui rendent les organismes vivants en bonne santé ou du moins en meilleur santé, tandis que les poisons ont l'effet inverse. Comment, dès lors, de nombreux produits chimiques que nous utilisons si librement dans la vie quotidienne, et parfois pour la préservation de celle-ci, peuvent-ils encore posséder les caractéristiques d'un poison ?
Bonne question, et bien que la réponse puisse sembler irrationnelle au premier abord, elle est en réalité tout à fait logique. Pour dire les choses simplement, il y a des moments où tuer est ce que l'on souhaite, et dans ces moments-là les poisons sont votre homme (pour ainsi dire) par exemple :
Le fluorure est un produit chimique toxique que nous n'ingérons qu'en quantités infimes, c'est pourquoi nous n'avalons pas de dentifrice ou de rince-bouche. Pourtant, il est utilisé efficacement pour tuer les germes, ce qui permet de contrôler les niveaux de bactéries nocives dans notre bouche. Il est également administré proportionnellement (en quantité très contrôlée) comme additif pour l'eau potable dans certains pays.
Pour des références sur ce poison, voir "Toxicity, Fluoride" par Geofrey Nochimson, MD - http://www.emedicine.com/emerg/topic181.htm.
Le Cytoxan, le Purinethol, l'Elspar et l'Oncovin sont tous des poisons. Cependant, ils jouent un rôle essentiel en tant que médicaments de chimiothérapie. Ainsi, bien que bénéfiques pour les patients cancéreux, chacune des substances ci-dessus continue de TUER des organismes vivants, ce qui en fait définitivement des poisons. Nous appliquons simplement les contrôles nécessaires (dosage, fréquence et durée) en les employant à de petites doses, à des fréquences appropriées et pendant des durées appropriées pour éradiquer les cellules mutées avant de nous tuer.
Ne vous méprenez pas sur ma position, je suis pour l'utilisation d'un poison pour aider à guérir. Cependant, comme il s'agit de poisons, le patient souffre encore à bien des égards de ses symptômes toxiques.
Parmi les organes qui peuvent être directement endommagés par les médicaments dits de chimiothérapie, on trouve les reins, le foie, les testicules, les ovaires, le cerveau, le cœur et les poumons. En outre, le corps humain présente de nombreux symptômes de poison ou effets de maladie, notamment des douleurs intenses, des nausées, des saignements, de la fatigue, un malaise général, des ecchymoses et la perte de cheveux, pour n'en citer que quelques-uns.
Pour en savoir plus sur ces poisons, consultez le site "Chemotherapy" de l'American Cancer Society : http://www.cancer.org/Cancer/Prosta...rostate-cancer-overview-treating-chemotherapy.
Ce paradoxe apparent peut s'apparenter au fait de prendre le talon d'une chaussure de ville et d'enfoncer un clou. L'utilisation ne transforme pas la chaussure en marteau, pas plus que la prise d'un poison pour tuer les cellules cancéreuses, ne transforme ledit poison en médicament. Il s'agit toujours de tuer ; nous n'avons fait que réorienter l'objectif de la tuerie dans le sens "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Le poison est contrôlé de manière à détruire le cancer en interaction avant de vous tuer.
Nous voyons donc dans chacun des cas ci-dessus que des produits chimiques très nocifs, toxiques et vénéneux peuvent être utilisés COMME des médicaments, mais qu'il ne faut pas les confondre avec eux. Là encore, la principale caractéristique d'un médicament est de guérir, de soigner ou d'améliorer un organisme. Ces propriétés curatives sont toujours primaires, indépendamment des effets secondaires qui peuvent être positifs ou négatifs.
Cela nous amène au sujet suivant : "Qu'est-ce qu'un effet secondaire ?
Effets secondaires et symptômes
Un autre terme souvent mal compris et donc mal appliqué est celui d'"effet secondaire".
Les médicaments sont généralement et malheureusement accompagnées d'effets secondaires souvent négatifs, appelés "effets secondaires", parce qu'ils accompagnent les effets primaires positifs escomptés.
Effet secondaire - un effet secondaire concomitant et généralement indésirable, comme pour un médicament ; également appelé réaction secondaire.
Comme mentionné précédemment, les poisons ont des propriétés intrinsèquement nocives qui nuisent principalement aux organismes vivants, et donc aucun effet secondaire. Au contraire, ils ne s'accompagnent que des symptômes négatifs qui résultent naturellement des réactions physiologiques autonomes (agissant ou se produisant involontairement) de l'organisme à tout type de dommage ou d'atteinte, par exemple l'empoisonnement.
Symptôme - preuve subjective de maladie ou de perturbation (physique, physiologique, psychologique, etc.) qui indique la présence d'un trouble corporel.
Les symptômes initiaux les plus importants de l'empoisonnement au DNP sont une soif insatiable qui se manifeste pour diverses raisons, une production extrême de chaleur mitochondriale et une perte rapide de graisses stockées. Malheureusement, dans une société aussi obèse que la nôtre et parmi les culturistes soucieux de leur image, il existe une forte prédisposition à ce dernier symptôme.
Une autre différence entre les deux est que les médicaments agissent par des dosages qui saturent (atteignent leur concentration la plus élevée dans le sang, les tissus et/ou les graisses) vos niveaux de sérum sanguin et, selon le médicament, agissent de telle manière que des concentrations plus élevées équivalent souvent à de meilleurs résultats.
Les produits chimiques toxiques sont également absorbés, mais plus la concentration est élevée, plus les résultats sont mauvais, c'est-à-dire que les niveaux d'empoisonnement augmentent. Comme vous l'avez peut-être déjà remarqué, c'est là que la confusion ci-dessus est la plus prononcée, en ce sens que les effets de chacun (médicament et poison) peuvent être positifs ou négatifs selon votre point de vue.
Cependant, plus l'utilisation d'un médicament est importante, plus la santé tend à être bonne, alors qu'un poison, plus l'utilisation est importante plus la santé est mauvaise. Remarquez mon utilisation du terme "tend à", car bien sûr, il faut suivre les directives de médication (la loi des retours décroissants fonctionne sur une courbe en forme de cloche), c'est-à-dire que l'aspirine est un excellent médicament mais si vous en prenez 18, ce sera votre tout dernier mal de tête.
Le DNP est un ingrédient herbicide / pesticide important en raison de son efficacité sur les organismes qui sont :
1) suffisamment petits pour être très sensibles aux pulvérisations toxiques ;
2) incapables de traiter suffisamment bien l'information pour l'éviter.
Aucune espèce au fonctionnement supérieur et au raisonnement solide, par exemple la souris, l'écureuil, le raton laveur ou plus - ces animaux suffisamment intelligents pour tester les sources de nourriture avant de se laisser aller, ne mourrait jamais d'un empoisonnement au DNP parce qu'ils reconnaîtraient les symptômes comme négatifs et cesseraient immédiatement la source de nourriture ou évacueraient la zone d'exposition.
Malheureusement, nous (les êtres humains) pouvons souvent être trop intelligents pour notre propre bien. C'est-à-dire que nous outrepassons régulièrement la logique et la raison pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, qu'ils soient bons ou mauvais. Par exemple, nous nous limitons à suivre des régimes pour perdre du poids, qu'ils soient bénéfiques (en cas de surpoids ou d'obésité) ou non (pour des raisons de vanité, et dans le cadre des maladies dites de l'image corporelle), même si la nourriture désirable est facilement disponible.
À l'inverse, nous nous laisserons aller (et souvent nous abuserons) à des signaux sensoriels (publicités télévisées, arômes, arcs d'or, etc.), et en fonction de la disponibilité des aliments, même si nous n'avons pas faim.
De même, les utilisateurs de DNP ignorent la raison de s'engager dans un empoisonnement contrôlé (dosage, fréquence et durée) au DNP pour bénéficier du symptôme de perte de graisse stockée du découplage mitochondrial.
Néanmoins, vous continuez à vous empoisonner, ce qui nous ramène à l'une des caractéristiques fondamentales du poison, celle de la saturation. La raison pour laquelle les doses de DNP ne sont pas chargées à l'avance (précipitées vers le haut) comme nous le faisons parfois avec les stéroïdes anabolisants, les médicaments, les vitamines, etc. ou même pendant des périodes modérées, est que l'empoisonnement est progressif et que ces deux méthodes accélèrent sa progression. Permettez-moi de répéter que, généralement qualifié par des niveaux tels que léger, modéré, grave et parfois aigu, le processus d'empoisonnement est cumulatif. Cela signifie qu'il peut être dangereux de prendre une quantité trop importante et trop rapidement, nous y reviendrons plus tard.
Pourquoi le DNP est-il si nuisible ?
En bref, le DNP est nocif parce qu'il est un produit chimique très toxique et donc très nocif, ce qui explique sa prévalence dans les herbicides et les pesticides. Bien que cette raison à elle seule devrait justifier son évitement strict, il en existe plusieurs autres. Le laboratoire de biosciences expérimentales (EBL) le classe dans la "liste des poisons (http://www.ruf.rice.edu/~bioslabs/studies/mitochondria/mitopoisons.html) pour l'étude de la consommation d'oxygène par les mitochondries (une sous-structure génératrice d'énergie au sein de la cellule).
Pour l'explication biologique, les geeks de la science peuvent lire les informations suivantes sur l'Adénosine Triphosphate (ATP) et son fonctionnement, et pour le moins scientifique, je vais le rendre aussi indolore que possible.
Vous avez probablement entendu parler de la façon dont l'ATP a été appelé "la monnaie d'énergie de la vie", et ce à juste titre puisque chaque mole d'ATP hydrolysée équivaut à environ 10 calories. Cependant, la bioénergie n'est pas vraiment une transaction directe entre la nourriture et l'ATP. Elle nécessite également une phosphorylation oxydative, au cours de laquelle certaines molécules majeures sont régénérées. Comme ce transfert d'équivalents oxydants se produit dans la mitochondrie, un "gradient de protons" se forme.
Cela signifie qu'il y a plus de protons d'un côté de la membrane que de l'autre, ce qui rend également un côté plus acide. Avoir un gradient chimique ressemble beaucoup à un bloc rocheux au sommet d'une colline, en ce sens que nous avons une certaine énergie potentielle avec laquelle travailler. La cellule fait bon usage de ces gradients pour produire de l'ATP, et c'est finalement de cette manière que l'oxygène que nous recevons de l'air nous aide à libérer l'énergie de la nourriture.
Donc si vous pensez qu'il peut être dangereux de bricoler un mécanisme aussi complexe, vous avez raison. Comme ses cousins chimiquement structurés, le cyanure et le monoxyde de carbone, le DNP perturbe efficacement ce transfert d'électrons, c'est-à-dire que ces produits chimiques empoisonnent littéralement les mitochondries.
Le DNP et la boucle de rétroaction négative ( NFL )
Une autre raison à éviter, l'utilisation du DNP comme si ce qui précède ne suffisait pas à l'individu rationnel, est le fait que le DNP n'est pas un participant de la NFL.
Les systèmes de culture homéostatique du corps sont régulièrement maintenus par des mécanismes de rétroaction négative, parfois appelés boucles de rétroaction négative ou NFL. Dans la rétroaction négative, tout changement ou écart par rapport à la gamme normale de fonctions est opposé ou résisté par le corps. Les changements ou les déviations des valeurs contrôlées déclenchent des réponses autonomes qui ramènent la fonction de l'organe, du système ou de la structure dans la plage normale. La participation à la NFL est idéale, et dans de tels cas, elle modifie votre physiologie. Par exemple, un régime alimentaire et un exercice physique appropriés tendent à augmenter ou à réinitialiser votre taux métabolique basal - la quantité minimale de calories requises pour soutenir les fonctions et les processus de votre corps au repos, ce qui signifie une plus grande utilisation des graisses stockées.
Cependant, même si le fait de faire perdre de la graisse à votre corps par un régime extrême ou intensif engage la NFL, c'est-à-dire que le cerveau traite les réactions et commence à prendre des mesures réparatrices, tout ce qui est perdu ou gagné pendant la période engagée est considéré comme illégitime.
Le corps ne réinitialisera aucun système par la suite, c'est pourquoi nous disons que la NFL ne participe pas à de telles actions. Par conséquent, votre corps rétablira les pertes de graisse jugées illégitimes, parfois même en plus grande quantité qu'auparavant lorsque l'alimentation normale reprendra, un phénomène connu sous le nom de régime Yo-Yo.
De même, votre corps considère la perte de graisse symptomatique d'un empoisonnement au DNP comme tout aussi illégitime, parce qu'elle a été perdue de manière inappropriée et que le corps n'a pas été en mesure de la corriger. En conséquence, la perte de graisse DNP est temporaire, et "oui" de nombreux utilisateurs "prétendent" l'avoir subie pendant diverses périodes indéfinies et certains peuvent même l'avoir réellement subie à des degrés divers, mais cela ne change rien à la norme... le corps rattrapera le retard et la graisse sera rétablie.
Cela est analogue à une perte de poids pendant une maladie (la consommation naturelle est moindre en raison de la perte d'appétit et/ou de la nausée), ou à une perte de poids forcée comme celle qui a eu lieu lors d'un séjour à l'hôpital pour traumatismes graves ou d'un emprisonnement pour prisonniers de guerre, deux situations qui privent ou modifient considérablement votre régime alimentaire habituel.
Une fois que vous avez repris une alimentation normale, connue sous le nom de "Refeeding Syndrome", grâce à un retour à la santé (en cas de maladie), à une alimentation normale (en cas de privation excessive) et à l'arrêt du DNP (en cas d'empoisonnement), l'homéostasie - terme grec signifiant "même état" - rétablit votre corps dans son fonctionnement normal ou de base. Cela inclut tous les organes et systèmes contrôlés par un point de consigne qui sont illégitimement modifiés par l'administration de DNP, comme la pression sanguine, la température, le rythme cardiaque, le poids corporel, la croissance et le développement (pendant une carence en vitamines ou minéraux), etc.
Aujourd'hui je vous propose plusieurs choses :
La traduction d'un article du site www.steroid.com qui traite du DNP et qui casse le mythe de cette substance.
Je mettrais les éléments les plus importants en orange et un bref résumé après chaque parties en citation.
Dans un seconde temps une partie plus "protocole" du DNP avec ce qui se fait dans le monde du "bodybuilding".
J'ai demandé à Peter Phoenix son avis avant l'ouverture de ce topic, s'il vous plaît pas de dérives, le but c'est la prévention, le partage d'informations mais aussi d'ouvrir la discussion. Ne donnons pas de boulot supplémentaire à la modération
Pas de liens pour le partage de sources qui vendent du DNP ici SVP.
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Toute la vérité sur DNP !
Un mythe circule dans le milieu du fitness selon lequel le dinitrophénol (DNP) serait un médicament pour perdre du poids et de la graisse. Comme indiqué ci-dessus, cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité.
Les informations fournies ici permettront de mieux illustrer ce qu'est réellement le DNP, d'expliquer son objectif et ses applications appropriées, sa dangerosité pour tous les organismes vivants, et pour ceux qui défient simplement la raison et insistent pour le consommer quand même ainsi que les moyens les plus sûrs de le faire.
Qu'est-ce que le DNP ?
Dans les années 1930, le DNP, un groupe de poisons phénoliques qui agissent en endommageant les cellules des organismes vivants, a été brièvement commercialisé comme une pilule de régime efficace car, en termes simples, il favorise la mobilisation rapide des hydrates de carbone et des graisses, en désactivant les mécanismes qui produisent l'énergie.
Le biochimiste de renommée mondiale Efraim Racker était responsable de l'identification et de la purification du facteur 1 (F1), la protéine membranaire périphérique attachée au composant Fo, qui fait partie intégrante à la fois de la membrane elle-même et de la première partie du complexe ATP synthase connu sous le nom de complexe V.
Dans son ouvrage intitulé "A New Look at Mechanisms in Bioenergetics", Racker a écrit au sujet du DNP en tant que supplément pour la perte de graisse, et je cite : "Le traitement a éliminé non seulement les graisses mais aussi les patients... ce qui a découragé les médecins pendant un certain temps...".
C'est une sacrée déclaration, alors essayons de nous faire une meilleure idée de ce qu'est vraiment le DNP
Il existe six isomères du DNP : 2,3- ; 2,4- ; 2,5- ; 2,6- ; 3,4- ; et 3,5-DNP. Le mélange commercial de 2,4-DNP et de plus petites quantités de 2,3- et 2,6-DNP sont utilisés dans la synthèse de colorants, d'acide picrique, d'acide pyramidal, de produits de préservation du bois, de développement photo, d'explosifs et d'insecticides.
L'isomère le plus intéressant est le 2,4-DNP qui, comme mentionné précédemment, a été brièvement vendu comme produit de réduction du poids par voie orale.
D'après les récits historiques, la principale raison pour laquelle ce produit a été abandonné et ensuite interdit est la mentalité des consommateurs, qui soutiennent souvent que si une capsule fonctionne bien, deux ou trois devraient fonctionner encore mieux.
L'utilisation intensive de ce produit chimique dans les herbicides et les pesticides fournit une foule d'informations sur les effets hautement toxiques qui accompagnent tout type d'exposition, qu'elle soit cutanée, par inhalation ou par ingestion.
La différence entre médicaments et poisons
Il est vrai qu'il existe un certain chevauchement entre les produits chimiques de chaque groupe, alors commençons par clarifier les choses. La science nous permet de discerner le "type" d'une chose par ce que l'on appelle les "caractéristiques primaires", ou les propriétés inhérentes qui sont les plus voulues et les plus attendues. En appliquant au cas par cas les définitions primaires appropriées de chaque mot, nous arrivons à :
Médicament - substance destinée à être utilisée dans le diagnostic, la guérison, l'atténuation, le traitement ou la prévention d'une maladie ou d'une affection dans un organisme.
Poison - une substance qui, par son action chimique normale, tue, blesse, endommage ou altère de toute autre manière un organisme vivant.
Ainsi, les médicaments possèdent des caractéristiques primaires intrinsèquement curatives ou cicatrisantes qui rendent les organismes vivants en bonne santé ou du moins en meilleur santé, tandis que les poisons ont l'effet inverse. Comment, dès lors, de nombreux produits chimiques que nous utilisons si librement dans la vie quotidienne, et parfois pour la préservation de celle-ci, peuvent-ils encore posséder les caractéristiques d'un poison ?
Bonne question, et bien que la réponse puisse sembler irrationnelle au premier abord, elle est en réalité tout à fait logique. Pour dire les choses simplement, il y a des moments où tuer est ce que l'on souhaite, et dans ces moments-là les poisons sont votre homme (pour ainsi dire) par exemple :
Le fluorure est un produit chimique toxique que nous n'ingérons qu'en quantités infimes, c'est pourquoi nous n'avalons pas de dentifrice ou de rince-bouche. Pourtant, il est utilisé efficacement pour tuer les germes, ce qui permet de contrôler les niveaux de bactéries nocives dans notre bouche. Il est également administré proportionnellement (en quantité très contrôlée) comme additif pour l'eau potable dans certains pays.
Pour des références sur ce poison, voir "Toxicity, Fluoride" par Geofrey Nochimson, MD - http://www.emedicine.com/emerg/topic181.htm.
Le Cytoxan, le Purinethol, l'Elspar et l'Oncovin sont tous des poisons. Cependant, ils jouent un rôle essentiel en tant que médicaments de chimiothérapie. Ainsi, bien que bénéfiques pour les patients cancéreux, chacune des substances ci-dessus continue de TUER des organismes vivants, ce qui en fait définitivement des poisons. Nous appliquons simplement les contrôles nécessaires (dosage, fréquence et durée) en les employant à de petites doses, à des fréquences appropriées et pendant des durées appropriées pour éradiquer les cellules mutées avant de nous tuer.
Ne vous méprenez pas sur ma position, je suis pour l'utilisation d'un poison pour aider à guérir. Cependant, comme il s'agit de poisons, le patient souffre encore à bien des égards de ses symptômes toxiques.
Parmi les organes qui peuvent être directement endommagés par les médicaments dits de chimiothérapie, on trouve les reins, le foie, les testicules, les ovaires, le cerveau, le cœur et les poumons. En outre, le corps humain présente de nombreux symptômes de poison ou effets de maladie, notamment des douleurs intenses, des nausées, des saignements, de la fatigue, un malaise général, des ecchymoses et la perte de cheveux, pour n'en citer que quelques-uns.
Pour en savoir plus sur ces poisons, consultez le site "Chemotherapy" de l'American Cancer Society : http://www.cancer.org/Cancer/Prosta...rostate-cancer-overview-treating-chemotherapy.
Ce paradoxe apparent peut s'apparenter au fait de prendre le talon d'une chaussure de ville et d'enfoncer un clou. L'utilisation ne transforme pas la chaussure en marteau, pas plus que la prise d'un poison pour tuer les cellules cancéreuses, ne transforme ledit poison en médicament. Il s'agit toujours de tuer ; nous n'avons fait que réorienter l'objectif de la tuerie dans le sens "l'ennemi de mon ennemi est mon ami". Le poison est contrôlé de manière à détruire le cancer en interaction avant de vous tuer.
Nous voyons donc dans chacun des cas ci-dessus que des produits chimiques très nocifs, toxiques et vénéneux peuvent être utilisés COMME des médicaments, mais qu'il ne faut pas les confondre avec eux. Là encore, la principale caractéristique d'un médicament est de guérir, de soigner ou d'améliorer un organisme. Ces propriétés curatives sont toujours primaires, indépendamment des effets secondaires qui peuvent être positifs ou négatifs.
Cela nous amène au sujet suivant : "Qu'est-ce qu'un effet secondaire ?
Effets secondaires et symptômes
Un autre terme souvent mal compris et donc mal appliqué est celui d'"effet secondaire".
Les médicaments sont généralement et malheureusement accompagnées d'effets secondaires souvent négatifs, appelés "effets secondaires", parce qu'ils accompagnent les effets primaires positifs escomptés.
Effet secondaire - un effet secondaire concomitant et généralement indésirable, comme pour un médicament ; également appelé réaction secondaire.
Comme mentionné précédemment, les poisons ont des propriétés intrinsèquement nocives qui nuisent principalement aux organismes vivants, et donc aucun effet secondaire. Au contraire, ils ne s'accompagnent que des symptômes négatifs qui résultent naturellement des réactions physiologiques autonomes (agissant ou se produisant involontairement) de l'organisme à tout type de dommage ou d'atteinte, par exemple l'empoisonnement.
Symptôme - preuve subjective de maladie ou de perturbation (physique, physiologique, psychologique, etc.) qui indique la présence d'un trouble corporel.
Les symptômes initiaux les plus importants de l'empoisonnement au DNP sont une soif insatiable qui se manifeste pour diverses raisons, une production extrême de chaleur mitochondriale et une perte rapide de graisses stockées. Malheureusement, dans une société aussi obèse que la nôtre et parmi les culturistes soucieux de leur image, il existe une forte prédisposition à ce dernier symptôme.
Une autre différence entre les deux est que les médicaments agissent par des dosages qui saturent (atteignent leur concentration la plus élevée dans le sang, les tissus et/ou les graisses) vos niveaux de sérum sanguin et, selon le médicament, agissent de telle manière que des concentrations plus élevées équivalent souvent à de meilleurs résultats.
Les produits chimiques toxiques sont également absorbés, mais plus la concentration est élevée, plus les résultats sont mauvais, c'est-à-dire que les niveaux d'empoisonnement augmentent. Comme vous l'avez peut-être déjà remarqué, c'est là que la confusion ci-dessus est la plus prononcée, en ce sens que les effets de chacun (médicament et poison) peuvent être positifs ou négatifs selon votre point de vue.
Cependant, plus l'utilisation d'un médicament est importante, plus la santé tend à être bonne, alors qu'un poison, plus l'utilisation est importante plus la santé est mauvaise. Remarquez mon utilisation du terme "tend à", car bien sûr, il faut suivre les directives de médication (la loi des retours décroissants fonctionne sur une courbe en forme de cloche), c'est-à-dire que l'aspirine est un excellent médicament mais si vous en prenez 18, ce sera votre tout dernier mal de tête.
Le DNP est un ingrédient herbicide / pesticide important en raison de son efficacité sur les organismes qui sont :
1) suffisamment petits pour être très sensibles aux pulvérisations toxiques ;
2) incapables de traiter suffisamment bien l'information pour l'éviter.
Aucune espèce au fonctionnement supérieur et au raisonnement solide, par exemple la souris, l'écureuil, le raton laveur ou plus - ces animaux suffisamment intelligents pour tester les sources de nourriture avant de se laisser aller, ne mourrait jamais d'un empoisonnement au DNP parce qu'ils reconnaîtraient les symptômes comme négatifs et cesseraient immédiatement la source de nourriture ou évacueraient la zone d'exposition.
Malheureusement, nous (les êtres humains) pouvons souvent être trop intelligents pour notre propre bien. C'est-à-dire que nous outrepassons régulièrement la logique et la raison pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, qu'ils soient bons ou mauvais. Par exemple, nous nous limitons à suivre des régimes pour perdre du poids, qu'ils soient bénéfiques (en cas de surpoids ou d'obésité) ou non (pour des raisons de vanité, et dans le cadre des maladies dites de l'image corporelle), même si la nourriture désirable est facilement disponible.
À l'inverse, nous nous laisserons aller (et souvent nous abuserons) à des signaux sensoriels (publicités télévisées, arômes, arcs d'or, etc.), et en fonction de la disponibilité des aliments, même si nous n'avons pas faim.
De même, les utilisateurs de DNP ignorent la raison de s'engager dans un empoisonnement contrôlé (dosage, fréquence et durée) au DNP pour bénéficier du symptôme de perte de graisse stockée du découplage mitochondrial.
Néanmoins, vous continuez à vous empoisonner, ce qui nous ramène à l'une des caractéristiques fondamentales du poison, celle de la saturation. La raison pour laquelle les doses de DNP ne sont pas chargées à l'avance (précipitées vers le haut) comme nous le faisons parfois avec les stéroïdes anabolisants, les médicaments, les vitamines, etc. ou même pendant des périodes modérées, est que l'empoisonnement est progressif et que ces deux méthodes accélèrent sa progression. Permettez-moi de répéter que, généralement qualifié par des niveaux tels que léger, modéré, grave et parfois aigu, le processus d'empoisonnement est cumulatif. Cela signifie qu'il peut être dangereux de prendre une quantité trop importante et trop rapidement, nous y reviendrons plus tard.
Pourquoi le DNP est-il si nuisible ?
En bref, le DNP est nocif parce qu'il est un produit chimique très toxique et donc très nocif, ce qui explique sa prévalence dans les herbicides et les pesticides. Bien que cette raison à elle seule devrait justifier son évitement strict, il en existe plusieurs autres. Le laboratoire de biosciences expérimentales (EBL) le classe dans la "liste des poisons (http://www.ruf.rice.edu/~bioslabs/studies/mitochondria/mitopoisons.html) pour l'étude de la consommation d'oxygène par les mitochondries (une sous-structure génératrice d'énergie au sein de la cellule).
Pour l'explication biologique, les geeks de la science peuvent lire les informations suivantes sur l'Adénosine Triphosphate (ATP) et son fonctionnement, et pour le moins scientifique, je vais le rendre aussi indolore que possible.
Vous avez probablement entendu parler de la façon dont l'ATP a été appelé "la monnaie d'énergie de la vie", et ce à juste titre puisque chaque mole d'ATP hydrolysée équivaut à environ 10 calories. Cependant, la bioénergie n'est pas vraiment une transaction directe entre la nourriture et l'ATP. Elle nécessite également une phosphorylation oxydative, au cours de laquelle certaines molécules majeures sont régénérées. Comme ce transfert d'équivalents oxydants se produit dans la mitochondrie, un "gradient de protons" se forme.
Cela signifie qu'il y a plus de protons d'un côté de la membrane que de l'autre, ce qui rend également un côté plus acide. Avoir un gradient chimique ressemble beaucoup à un bloc rocheux au sommet d'une colline, en ce sens que nous avons une certaine énergie potentielle avec laquelle travailler. La cellule fait bon usage de ces gradients pour produire de l'ATP, et c'est finalement de cette manière que l'oxygène que nous recevons de l'air nous aide à libérer l'énergie de la nourriture.
Donc si vous pensez qu'il peut être dangereux de bricoler un mécanisme aussi complexe, vous avez raison. Comme ses cousins chimiquement structurés, le cyanure et le monoxyde de carbone, le DNP perturbe efficacement ce transfert d'électrons, c'est-à-dire que ces produits chimiques empoisonnent littéralement les mitochondries.
Le DNP et la boucle de rétroaction négative ( NFL )
Une autre raison à éviter, l'utilisation du DNP comme si ce qui précède ne suffisait pas à l'individu rationnel, est le fait que le DNP n'est pas un participant de la NFL.
Les systèmes de culture homéostatique du corps sont régulièrement maintenus par des mécanismes de rétroaction négative, parfois appelés boucles de rétroaction négative ou NFL. Dans la rétroaction négative, tout changement ou écart par rapport à la gamme normale de fonctions est opposé ou résisté par le corps. Les changements ou les déviations des valeurs contrôlées déclenchent des réponses autonomes qui ramènent la fonction de l'organe, du système ou de la structure dans la plage normale. La participation à la NFL est idéale, et dans de tels cas, elle modifie votre physiologie. Par exemple, un régime alimentaire et un exercice physique appropriés tendent à augmenter ou à réinitialiser votre taux métabolique basal - la quantité minimale de calories requises pour soutenir les fonctions et les processus de votre corps au repos, ce qui signifie une plus grande utilisation des graisses stockées.
Cependant, même si le fait de faire perdre de la graisse à votre corps par un régime extrême ou intensif engage la NFL, c'est-à-dire que le cerveau traite les réactions et commence à prendre des mesures réparatrices, tout ce qui est perdu ou gagné pendant la période engagée est considéré comme illégitime.
Le corps ne réinitialisera aucun système par la suite, c'est pourquoi nous disons que la NFL ne participe pas à de telles actions. Par conséquent, votre corps rétablira les pertes de graisse jugées illégitimes, parfois même en plus grande quantité qu'auparavant lorsque l'alimentation normale reprendra, un phénomène connu sous le nom de régime Yo-Yo.
De même, votre corps considère la perte de graisse symptomatique d'un empoisonnement au DNP comme tout aussi illégitime, parce qu'elle a été perdue de manière inappropriée et que le corps n'a pas été en mesure de la corriger. En conséquence, la perte de graisse DNP est temporaire, et "oui" de nombreux utilisateurs "prétendent" l'avoir subie pendant diverses périodes indéfinies et certains peuvent même l'avoir réellement subie à des degrés divers, mais cela ne change rien à la norme... le corps rattrapera le retard et la graisse sera rétablie.
Cela est analogue à une perte de poids pendant une maladie (la consommation naturelle est moindre en raison de la perte d'appétit et/ou de la nausée), ou à une perte de poids forcée comme celle qui a eu lieu lors d'un séjour à l'hôpital pour traumatismes graves ou d'un emprisonnement pour prisonniers de guerre, deux situations qui privent ou modifient considérablement votre régime alimentaire habituel.
Une fois que vous avez repris une alimentation normale, connue sous le nom de "Refeeding Syndrome", grâce à un retour à la santé (en cas de maladie), à une alimentation normale (en cas de privation excessive) et à l'arrêt du DNP (en cas d'empoisonnement), l'homéostasie - terme grec signifiant "même état" - rétablit votre corps dans son fonctionnement normal ou de base. Cela inclut tous les organes et systèmes contrôlés par un point de consigne qui sont illégitimement modifiés par l'administration de DNP, comme la pression sanguine, la température, le rythme cardiaque, le poids corporel, la croissance et le développement (pendant une carence en vitamines ou minéraux), etc.
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