Bonjour à tous
Au vu de la quantité hallucinante de compléments alimentaires disponibles sur le marché, il est parfois compliqué de s’y retrouver et de faire son choix.
Je vous propose donc dans cet article en 5 parties de vous présenter en détail 5 compléments parmi les plus utilisés par les pratiquants de musculation et sports de force, à savoir : les protéines en poudres, les BCAA, les acides gras essentiels, la créatine et les glucides en poudre.
Malgré un certain effort de synthèse, cette revue est relativement longue mais j’espère qu’elle contiendra des informations utiles, qui pourront peut-être vous aider à mieux comprendre la composition de certains compléments, leur utilisation et leur utilité.
Bonne lecture !
1. Les protéines en poudre :
A. Les différents types de protéines en poudre :
a. Les protéines de lait :
Les protéines de lait sont issues du lait de vache selon différents procédés de filtration, qui déterminent in fine la pureté du produit fini (i.e. la poudre de protéines). Le lait contient essentiellement 2 types de protéines, à savoir la protéine de lactosérum ou whey (~20%) et la caséine (~80%).
La whey est un produit dérivé de l’industrie fromagère et laitière. Elle est obtenue par filtrations successives, visant à réduire la teneur en sucres (lactose) et en lipides, suivies d’un processus de pasteurisation et de séchage pour obtenir la poudre de protéines. Les processus de filtration principaux sont les suivants :
- Filtration par précipitation thermique : méthode de filtration la plus basique, elle consiste à chauffer le lactosérum à une température > 85 C. La poudre ainsi obtenue après séchage présente généralement une concentration en protéines entre 75-85% ; cependant ce processus agressif dégrade généralement la qualité des peptides.
- Filtration par chromatographie à échange d’ions : cette méthode vise à séparer les protéines du lactosérum sur la base de leur charge électrique, via l’utilisation d’acide chlorhydrique et d’hydroxyde de sodium. Cette technique récente est très efficace mais du fait des caractéristiques inhérentes à l’échange d’ions et à l’utilisation de produits chimiques, elle dénature la valeur biologique et la digestibilité de la protéine. En particulier, le processus de filtration réduit la teneur en antioxydants et en BCAA, et dégrade la qualité des glycomacropeptides, des immunoglobulines et des alpha-lactalbumines. Ce mode de filtration reste cependant très efficace pour retirer les glucides et les lipides du lactosérum ; il est de fait largement utiliser pour produire des isolats (teneur en protéines >90%).
- Microfiltration et ultrafiltration : ces deux méthodes sont très proches :
- Microfiltration : les protéines sont séparées des lipides et des glucides grâce à des filtres. Les deux principaux avantages de cette méthode sont une extraction à froid et l’absence d’utilisation de produits chimiques, ce qui permet de conserver la valeur biologique et les différentes micros fractions de la protéine, de présenter un produit ayant une teneur plus importante en calcium et moindre en sodium ainsi qu’un meilleur aminogramme, et de préserver certains composants des protéines (GMP et lactalbumine entre autres) ;
- Microfiltration à flux croisés : similaire à la méthode précédente, elle repose sur l’utilisation de filtres en céramique, qui permettent d’avoir une poudre plus riche en protéines, grâce à une élimination plus importante des lipides et glucides. Cette méthode permet d’obtenir des isolats très concentrés ;
- Ultrafiltration : similaire à la microfiltration, ce processus consiste à injecter sous pression et à froid le lait dans des membranes plus petites afin de séparer les protéines.
- Hydrolyse : partant d’un isolat de whey, cette méthode consiste à séparer les molécules des protéines en chaines d’acides aminés plus courtes (les peptides), pour obtenir une protéine prédigérée qui sera ainsi absorbée plus rapidement par l’organisme.
- Filtration par gel chromatographique : cette technique permet de séparer des éléments selon leur taille moléculaire. Le lactosérum est appliqué sur un gel qui laisse passer les molécules les plus grosses (i.e. les protéines) et retient les plus petites (i.e. lipides, sodium et lactose entre autres). Le résultat donne un produit offrant une concentration en protéines d’environ 75%.
Ces différents modes de filtration donnent trois grands types de Whey Protein :
- Whey Protein Concentrate (WPC) : il s’agit de la forme de whey la plus basique et présente la valeur biologique la moins élevée. Elle contient entre 25-89% de protéines, 4-52% de lactose et 1-9% de lipides.
- Whey Protein Isolate (WPI) : cette whey a subi un processus de filtration plus drastique, augmentant de fait sa teneur en protéines et réduisant sa teneur en glucides et lipides. L’isolat possède une vitesse d’absorption plus rapide que la WPC. Le WPI contient entre 90-95% de protéines, 0-1% de lactose et 0-1% de lipides.
- Hydrolized Whey Protein (HWP) : il s’agit d’un isolat de protéines ayant subi un processus d’hydrolyse : les longues chaines d’acides aminées de la WPI ont été divisées en petites chaines d’acides aminés appelées « peptides ». La whey est ainsi prédigérée, ce qui lui confère une vitesse d’absorption très rapide ; pour cela l’hydrolysat de protéine est généralement consommé en intra-training, car elle augmente rapidement la concentration en acides aminés dans le sang. Il contient entre 80-90% de protéines, 0-10% de lactose et 0-8% de lipides. Le degré d’hydrolyse est généralement compris entre 20-30%.
Ceci étant dit, la qualité du produit fini ne dépend pas uniquement des processus de filtration, mais également des processus d’extraction et des matières premières utilisées. On distingue ainsi :
- La whey fromagère : elle est extraite du lactosérum (ou « petit-lait »), issu de l’industrie fromagère, duquel on ôte tous les composants non protéiques (le lactosérum est composé à 94% d’eau, 5% de lactose et 1% de whey). Cette whey est celle qui subit le plus de transformations, et de fait celle présentant la moins bonne qualité. En effet, le fromage le plus utilisé pour la produire est le cheddar, qui donne une poudre jaunâtre qu’il faut blanchir. La whey est traitée au peroxyde de benzoyle, qui laisse des résidus toxiques dans la poudre. Pour finir le processus de blanchissement, la whey est ensuite chauffée à haute température, ce qui va dégrader la qualité des acides aminés. En conclusion, la whey fromagère est donc une whey de basse qualité, contenant des résidus toxiques et présentant un profil d’acides aminés dégradés.
- La whey laitière : elle est extraite directement du lait et ne subit pas tous les processus de blanchiment de la whey fromagère, ce qui lui confère une qualité supérieure. Cependant, elle est généralement chauffée (pasteurisation >72 C), ce qui dégrade la qualité des acides aminés. On obtient donc une whey laitière native dénaturée.
- La whey laitière bio active (non dénaturée) : également extraite du lait, il s’agit de la whey la plus qualitative, car elle a subit beaucoup moins de processus de transformation et n’a pas été exposée à des produits chimiques. Elle est obtenue à partir de procédés de microfiltration et ultrafiltration à basse température (8 C), visant à ne pas dégrader la qualité des acides aminés et conférant ainsi à la whey la plus haute valeur biologique possible. La pasteurisation est également faite à basse température (65 C). Quant au séchage, il s’effectue par pulvérisation à une température modérée pendant un temps très court, ce qui permet de ne pas altérer le lactosérum. Ces processus de filtration, de pasteurisation et de séchage à froid permettent de conserver les micro-peptides natifs du lait appelés micro-fractions indigènes, qui, outre le fait d’être riches en BCAA, ont des fonctions anti oxydantes et antibactériennes notamment. En définitive, la whey laitière bio active présente le meilleure profil en BCAA (avec notamment une plus forte concentration en leucine qu’une whey classique, ce qui entraine un meilleur anabolisme), une meilleure assimilation du fait de sa haute valeur biologique, une moins forte concentration en glycomacropeptides (cf. ci-après), ainsi qu’un « aspect santé » intéressant (effet antioxydant, etc.).
Note sur les glycomacropeptides (GMP) :
Comme indiqué précédemment, les processus de transformations utilisés pour obtenir de la whey à partir du lactosérum dégradent la qualité des protéines. Cela conduit notamment à la formation de GMP, des peptides (ou protéines) non naturelles issues de transformation chimiques (via l’utilisation de présure, enzyme permettant de faire cailler le lait) qui ne sont pas assimilables par l’organisme.
Les GMP sont uniquement présents dans les whey fromagères. Plus le taux de GMP est important et plus les acides aminés de votre whey auront été dégradés (car davantage de produits chimiques auront été utilisés). La solution pour éviter cela est donc d’opter pour une whey laitière.
Un autre problème lié au GMP réside dans l’amino spiking, que nous détaillerons davantage par la suite. Pour faire court, certains industriels retirent les GMP de leur whey et les revendent à d’autres qui les ajoutent à leur whey pour augmenter la teneur en protéines. Cependant, l’aminogramme des GMP n’est pas intéressant : ils ne contiennent pas d’histidine, de tryptophane, de phénylalanine ni de tyrosine, et peu de leucine et de lysine. La whey vendue aura donc une qualité médiocre.
Si la whey représente environ 20% des protéines issues du lait, les 80% restant se trouvent sous forme de caséine. Historiquement, la caséine était la première protéine de lait en poudre proposée dans le commerce. Contrairement à la whey, il ne s’agit pas d’un « déchet de l’industrie fromagère » : elle est issue directement du lait. La caséine est une protéine à digestion lente, sa vitesse d’assimilation étant moindre que celle de la whey (et a fortiori de l’isolat de whey). Cela lui confère des propriétés anti-cataboliques, car elle élève les taux d’acides aminés sanguins pendant plusieurs heures (jusqu’à 7 heures).
Il existe différents types de caséines :
Comme indiqué précédemment, les processus de transformations utilisés pour obtenir de la whey à partir du lactosérum dégradent la qualité des protéines. Cela conduit notamment à la formation de GMP, des peptides (ou protéines) non naturelles issues de transformation chimiques (via l’utilisation de présure, enzyme permettant de faire cailler le lait) qui ne sont pas assimilables par l’organisme.
Les GMP sont uniquement présents dans les whey fromagères. Plus le taux de GMP est important et plus les acides aminés de votre whey auront été dégradés (car davantage de produits chimiques auront été utilisés). La solution pour éviter cela est donc d’opter pour une whey laitière.
Un autre problème lié au GMP réside dans l’amino spiking, que nous détaillerons davantage par la suite. Pour faire court, certains industriels retirent les GMP de leur whey et les revendent à d’autres qui les ajoutent à leur whey pour augmenter la teneur en protéines. Cependant, l’aminogramme des GMP n’est pas intéressant : ils ne contiennent pas d’histidine, de tryptophane, de phénylalanine ni de tyrosine, et peu de leucine et de lysine. La whey vendue aura donc une qualité médiocre.
Si la whey représente environ 20% des protéines issues du lait, les 80% restant se trouvent sous forme de caséine. Historiquement, la caséine était la première protéine de lait en poudre proposée dans le commerce. Contrairement à la whey, il ne s’agit pas d’un « déchet de l’industrie fromagère » : elle est issue directement du lait. La caséine est une protéine à digestion lente, sa vitesse d’assimilation étant moindre que celle de la whey (et a fortiori de l’isolat de whey). Cela lui confère des propriétés anti-cataboliques, car elle élève les taux d’acides aminés sanguins pendant plusieurs heures (jusqu’à 7 heures).
Il existe différents types de caséines :
- La caséinate de calcium : il s’agit de la première forme de caséine apparue sur le marché. Elle est obtenue via un procédé que l’on peut qualifier aujourd’hui d’archaïque et qui dénature en partie la qualité des acides aminés, des peptides, et donc de la protéine. Il faut tout d’abord chauffer le lait auquel on ajoute de l’acide chlorhydrique pour isoler les protéines. Celles-ci sont ensuite séchées, puis on y ajoute de l’hydroxyde de calcium pour finalement obtenir la caséinate de calcium, qui présente un taux de protéines de 70-85%.
- La caséine micellaire : cette caséine est obtenue par un processus de microfiltration à froid, qui permet d’ôter les lipides et les glucides du lait sans altérer la structure peptidique des protéines. Grâce à ce procédé, on obtient une poudre ayant une concentration en protéine de l’ordre de 80-90% et présentant une meilleure valeur biologique et digestibilité que la caséinate de calcium.
- La protéine totale de lait : il s’agit d’une protéine composée à 20% de whey et 80% de caséine. Selon une étude d’Yves Boirie, elle serait plus bénéfique à l’anabolisme que la whey prise seule. En effet, si la whey à un effet plus important sur l’anabolisme que la caséine du fait d’une concentration plus importante en BCAA, cet effet est trop court. L’ajout de caséine permettrait donc de maintenir un état anabolique pendant plus longtemps, en maintenant en bonne quantité le taux d’acides aminés dans le sang.
b. Les autres protéines animales:
Malgré l’ultra domination des protéines de lait sur le marché des compléments alimentaires, d’autres sources de protéines animales sont également utilisées pour les protéines en poudre. Les deux principales sont les œufs et le bœuf :
Malgré l’ultra domination des protéines de lait sur le marché des compléments alimentaires, d’autres sources de protéines animales sont également utilisées pour les protéines en poudre. Les deux principales sont les œufs et le bœuf :
- Les blancs d’œufs en poudre : jusqu’à l’avènement des protéines de lait (whey et caséine) dans les années 1990, les protéines de blancs d’œufs étaient les plus plébiscitées dans la supplémentation sportive. Elles présentent une teneur en protéines de l’ordre de 80%, sont très faible en glucides et en lipides. De plus, elles possèdent une haute valeur biologique (100), et les blancs d’œufs étant chauffés pour pasteurisation, elle est assimilable à 99% (contre 50% pour le blanc d’œuf cru). La protéine d’œuf possède une vitesse d’assimilation très lente (plus encore que la caséine), ce qui la destine davantage à un usage en collation plutôt qu’en péri-training. Elle est parfaitement indiquée pour les personnes intolérantes au lactose et ne pouvant donc pas consommer de protéines de lait. Cependant, cela reste une protéine assez chère, présentant une miscibilité moyenne et un goût assez désagréable.
- La protéine de bœuf : apparue plus récemment que les autres protéines en poudre, la protéine de bœuf est produite à partir de viande bovine et a connu un fort essor à grand renfort de marketing. En effet, les industriels la présente généralement comme un steak dont on aurait retiré les lipides et le cholestérol et que l’on aurait réduit en poudre. Il resterait donc dans celle-ci uniquement des protéines à haute valeur biologique, ainsi que de la créatine (fortement présente dans la viande rouge) et des vitamines. Mais attention, viande ne signifie pas muscle ! En effet, les muscles étant les morceaux les plus nobles, ils sont aussi les plus chers, i.e. ceux que l’on retrouve chez le boucher. Les protéines de bœuf viennent donc de parties moins qualitatives, tels les abats ou les viscères, mélangées entre elles pour donner ce que l’on appelle de la « gélatine », à laquelle sont ajoutés créatine et BCAA. Enfin, notons la forte teneur en fer de ces protéines qui, consommé en excès, peut conduire à des problèmes inflammatoires voire à des maladies cardiaques.
c. Les protéines végétales:
Bien que les protéines en poudre issues de sources animales restent privilégiées dans le monde de la musculation, certaines sont également obtenues à partir de sources végétales. Si leur profil en acides aminés, et particulièrement en BCAA, est moins avantageux que celui des premières citées, elles n’en restent pas moins une alternative intéressante. On peut notamment citer :
Bien que les protéines en poudre issues de sources animales restent privilégiées dans le monde de la musculation, certaines sont également obtenues à partir de sources végétales. Si leur profil en acides aminés, et particulièrement en BCAA, est moins avantageux que celui des premières citées, elles n’en restent pas moins une alternative intéressante. On peut notamment citer :
- La protéine de soja : le soja est une source de protéine végétale largement utilisée dans le monde de la supplémentation sportive. Il s’agit du seul végétal avec le quinoa à comporter tous les acides aminés essentiels dans des proportions quasi-identique à celles des protéines animales. Il est généralement consommé par les végétariens, en tant qu’alternative aux protéines laitières.
- La protéine de soja est obtenue à partir de graines de soja broyées puis lavées à l’éthanol avant d’être de nouveau broyées puis séchées. Le produit fini présente une teneur en protéine de l’ordre de 70%. Les isolats de protéines de soja subissent une filtration supplémentaire, ce qui leur permet d’afficher une concentration en protéines de 90%. Si elle présente un bon profil en acides aminés (elle est notamment riche en arginine et glutamine), sa valeur biologique de 74 est bien inférieure à celle des protéines animales. Son potentiel anabolique est donc moindre. Elle présente également une vitesse d’assimilation assez lente, ce qui ne plaide pas en faveur d’une consommation en péri-training.
- Parallèlement, l’impopularité croissante des protéines de soja réside dans les défauts inhérents à ce végétal. On pourra citer pêle-mêle : une production principalement OGM, la présence de phyto-œstrogènes, d’acide phytique et d’inhibiteurs de trypsine. Néanmoins, on pourra souligner certains avantages du soja sur la santé, tels que ses propriétés antioxydantes et son rôle dans la diminution du cholestérol LDL et des triglycérides.
- La protéine de pois : issue des pois cassés jaunes broyés dont on extrait les protéines sous forme de pate avant de les faire sécher, la protéine de pois présente également un profil en acide aminés intéressant, proche de celui de la whey. Elle contient des BCAA en bonne quantité, mais est également riche en arginine, lysine et phénylalanine. La protéine de pois est également très pauvre en glucides et en lipides, et présente une concentration en protéine de l’ordre de 80%. Protéine à assimilation lente et riche en fibre, elle possède un fort pouvoir rassasiant et peut donc être utilisée en phase de sèche.
- La protéine de chanvre : issue de la plante de cannabis, il s’agit d’une protéine en poudre de plus en plus populaire, notamment du fait de sa bonne digestibilité et assimilation. Elle s’obtient en pressant les graines de chanvre pour en extraire l’huile, puis en les broyant pour en enlever les fibres. Le résultat donne une poudre avec une concentration moyenne en protéines (environ 50%), contenant environ 10-15% d’acides gras essentiels (majoritairement des oméga-3 et oméga-6). Si son aminogramme est intéressant, elle manque cependant de certains acides aminés essentiels en proportion suffisante, notamment la lysine, la leucine et le tryptophane. Néanmoins, elle contient beaucoup d’arginine et d’albumine, ainsi que de l’édestine (65% du total protidique), une protéine globulaire.
- La protéine de riz brun : ne contenant ni lactose ni gluten, la protéine de riz est de plus en plus plébiscitée par les pratiquants qui y sont intolérants, ainsi que par les végétariens et végétaliens. Malgré une faible teneur en lysine, la protéine de riz brun présente un aminogramme intéressant. Une étude menée par le Nutrition Journal en 2013 a d’ailleurs conclue qu’il n’y avait pas de réelle différence, si elles sont consommées à forte dose (~50g) entre la whey et la protéine de riz pour l’anabolisme. Notons cependant les deux principaux inconvénients du riz brun : la présence d’acide phytique pouvant empêcher l’absorption de certains nutriments par l’organisme, et de lectines, protéines présentes dans les graines et les légumineuses pouvant être toxique pour l’organisme (ulcères, douleurs intestinales, voire maladies auto-immunes).