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! ATTENTION ! Ce post n'a pas pour but de décourager les utilisateurs à faire une PCT. Chacun est libre de faire ses propres choix en son âme et conscience, et d'en assumer les conséquences qui en résultent.
Il a seulement pour but de servir de base de débat sur le sujet de la PCT.
Une étude, "The HAARLEM Studie" provenant d'une clinique pour anciens consomateurs d'AAS, à Haarlem aux pays-bas, a tenté de mieux comprendre les risques pour la santé associés à l’utilisation d’AAS
L'étude a conclu que la PCT était une perte de temps, et qu'elle pouvait même être nuisible à la récupération de l'axe HPTA.
Une enquête de référence auprès des utilisateurs d’AAS a révélé des doses allant de 250mg à plus de 3g par semaine, et des cycles durant de 2 à 52 semaines. La durée moyenne du cycle était de 13 semaines, et la dose moyenne de 900 mg par semaine. En moyenne, 4 molécules sont utilisées par cycle.
La qualité des produits était étonnamment mauvaise. Seulement 47% des échantillons analysés contenaient la molécule indiquée sur l’étiquette. Seulement 13% des échantillons contenaient uniquement la molécule déclarée.
Un bref résumé de l’étude est disponible en néerlandais sur la page Facebook "Haarlem Studie".
En voici un résumé rapide.
LA PCT : MARCHE-T-ELLE VRAIMENT ?
Après un cycle d'AAS, de nombreux utilisateurs sont habitués à prendre plusieurs semaines de médicaments pour favoriser la récupération hormonale. Plus précisément, la thérapie post-cycle (PCT) vise à accélérer la récupération de la testostérone endogène et de la fertilité. Les médicaments qui sont largement utilisés sont les anti-œstrogènes (tamoxifène...), les inhibiteurs de l’aromatase (anastrozole...) et les analogues LH (hCG). Étonnamment, la PCT n’a jamais fait l’objet d’études scientifiques.
L’étude HAARLEM a été menée sur 98 personnes. 79 d’entre eux ont fait une PCT. 19 ne l’ont pas fait. Dans le groupe qui a fait une PCT, 60% avaient un niveau d'œstradiol 17-beta inférieur à 167 pmol/L au moment du cycle, ce qui est égal ou inférieur au valeurs d’un homme qui n’utilise pas d’AAS. Les médicaments pour prévenir ou traiter les effets secondaires pendant le cycle ont été utilisés par 55 sujets, principalement du hCG (26 personnes), tamoxifène (23 personnes) et anastrozol (22 personnes).
Le PCT a duré en moyenne 4 semaines, en utilisant généralement 2 stratégies différentes. 70% de tamoxifène (20-40 mg/jour), 70% de clomifène (50-100 mg/jour) et 55% d’hCG (500-1000 UI 3x par semaine) ont été utilisés au cours de 70% des relances.
Mesures :
La mesure 1 est la mesure de base.
La mesure 2 a lieu pendant le cycle.
La mesure 3 reflète une moyenne des 3 mois après la fin du cycle. À ce stade, la PCT est terminée. Le groupe sans PCT semble avoir un meilleur taux de testostérone et de spermatozoïdes pendant cette mesure (16,3 vs 14,4 nmol/L, et une réduction de 6,6 millions de spermatozoïdes en mouvement sans PCT contre une réduction de 39,2 millions de spermatozoïdes en mouvement avec PCT).
La mesure 4 a eu lieu en moyenne 8 mois après la fin du cycle. La différence dans les niveaux de testostérone entre les groupes a presque disparue. La numération des spermatozoïdes est relativement meilleure dans le groupe sans PCT (une réduction de 5,3 millions de spermatozoïdes en mouvement sans PCT par rapport à une réduction de 17,6 millions de spermatozoïdes en mouvement avec PCT).
Que peux-t-on retenir de ces données ?
1) Il est clair que, dans les deux groupes, le niveau de testostérone demeure inférieur à la valeur de référence. La différence de -1 nmol/L n’est pas statistiquement significative. Par conséquent, cela pourrait être une coïncidence, bien que cela puisse aussi signifier que le groupe d’étude était trop petit pour prouver la différence.
2) Les AAS nuisent à la fertilité. À 8 mois, le nombre de spermatozoïdes est encore réduit.
3) La PCT semble n’avoir eu aucun effet sur la récupération hormonale ou la préservation de la fertilité, et s’il y a un effet, il semble plus nocif que le contraire.
Le dernier point est peut-être le plus frappant, mais il arrive souvent qu’un mécanisme d’action théorique fonctionne très différemment dans la pratique. Cette première preuve scientifique contre la PCT sera choquant pour de nombreux utilisateurs, car la PCT est très profondément ancrée dans la culture actuelle du bodybuilding.
Compte tenu des données cliniques actuelles, il est peu probable que la PCT soit efficace, ce qui ne change rien au fait qu’il existe des exceptions au niveau individuel. L’effet placebo joue également probablement un rôle important. Bien entendu, il reste toujours des questions sur les données, les ressources et la recherche. Nous devrons attendre d’autres études cliniques pour reproduire ces résultats préliminaires, car il s’agit de la première exploration scientifique du sujet à ce jour.
Liens vers l'article : www.reddit.com/r/steroids/comments/fg6swu/discussion_the_haarlemstudie_does_pct_work/
L'étude en question : https://documentcloud.adobe.com/link/track?uri=urn:aaid:scds:US:8c4ee023-e4bc-4159-8309-8b95d4455a6e#pageNum=27
Il a seulement pour but de servir de base de débat sur le sujet de la PCT.
Une étude, "The HAARLEM Studie" provenant d'une clinique pour anciens consomateurs d'AAS, à Haarlem aux pays-bas, a tenté de mieux comprendre les risques pour la santé associés à l’utilisation d’AAS
L'étude a conclu que la PCT était une perte de temps, et qu'elle pouvait même être nuisible à la récupération de l'axe HPTA.
Une enquête de référence auprès des utilisateurs d’AAS a révélé des doses allant de 250mg à plus de 3g par semaine, et des cycles durant de 2 à 52 semaines. La durée moyenne du cycle était de 13 semaines, et la dose moyenne de 900 mg par semaine. En moyenne, 4 molécules sont utilisées par cycle.
La qualité des produits était étonnamment mauvaise. Seulement 47% des échantillons analysés contenaient la molécule indiquée sur l’étiquette. Seulement 13% des échantillons contenaient uniquement la molécule déclarée.
Un bref résumé de l’étude est disponible en néerlandais sur la page Facebook "Haarlem Studie".
En voici un résumé rapide.
LA PCT : MARCHE-T-ELLE VRAIMENT ?
Après un cycle d'AAS, de nombreux utilisateurs sont habitués à prendre plusieurs semaines de médicaments pour favoriser la récupération hormonale. Plus précisément, la thérapie post-cycle (PCT) vise à accélérer la récupération de la testostérone endogène et de la fertilité. Les médicaments qui sont largement utilisés sont les anti-œstrogènes (tamoxifène...), les inhibiteurs de l’aromatase (anastrozole...) et les analogues LH (hCG). Étonnamment, la PCT n’a jamais fait l’objet d’études scientifiques.
L’étude HAARLEM a été menée sur 98 personnes. 79 d’entre eux ont fait une PCT. 19 ne l’ont pas fait. Dans le groupe qui a fait une PCT, 60% avaient un niveau d'œstradiol 17-beta inférieur à 167 pmol/L au moment du cycle, ce qui est égal ou inférieur au valeurs d’un homme qui n’utilise pas d’AAS. Les médicaments pour prévenir ou traiter les effets secondaires pendant le cycle ont été utilisés par 55 sujets, principalement du hCG (26 personnes), tamoxifène (23 personnes) et anastrozol (22 personnes).
Le PCT a duré en moyenne 4 semaines, en utilisant généralement 2 stratégies différentes. 70% de tamoxifène (20-40 mg/jour), 70% de clomifène (50-100 mg/jour) et 55% d’hCG (500-1000 UI 3x par semaine) ont été utilisés au cours de 70% des relances.
Mesures :
La mesure 1 est la mesure de base.
La mesure 2 a lieu pendant le cycle.
La mesure 3 reflète une moyenne des 3 mois après la fin du cycle. À ce stade, la PCT est terminée. Le groupe sans PCT semble avoir un meilleur taux de testostérone et de spermatozoïdes pendant cette mesure (16,3 vs 14,4 nmol/L, et une réduction de 6,6 millions de spermatozoïdes en mouvement sans PCT contre une réduction de 39,2 millions de spermatozoïdes en mouvement avec PCT).
La mesure 4 a eu lieu en moyenne 8 mois après la fin du cycle. La différence dans les niveaux de testostérone entre les groupes a presque disparue. La numération des spermatozoïdes est relativement meilleure dans le groupe sans PCT (une réduction de 5,3 millions de spermatozoïdes en mouvement sans PCT par rapport à une réduction de 17,6 millions de spermatozoïdes en mouvement avec PCT).
Que peux-t-on retenir de ces données ?
1) Il est clair que, dans les deux groupes, le niveau de testostérone demeure inférieur à la valeur de référence. La différence de -1 nmol/L n’est pas statistiquement significative. Par conséquent, cela pourrait être une coïncidence, bien que cela puisse aussi signifier que le groupe d’étude était trop petit pour prouver la différence.
2) Les AAS nuisent à la fertilité. À 8 mois, le nombre de spermatozoïdes est encore réduit.
3) La PCT semble n’avoir eu aucun effet sur la récupération hormonale ou la préservation de la fertilité, et s’il y a un effet, il semble plus nocif que le contraire.
Le dernier point est peut-être le plus frappant, mais il arrive souvent qu’un mécanisme d’action théorique fonctionne très différemment dans la pratique. Cette première preuve scientifique contre la PCT sera choquant pour de nombreux utilisateurs, car la PCT est très profondément ancrée dans la culture actuelle du bodybuilding.
Compte tenu des données cliniques actuelles, il est peu probable que la PCT soit efficace, ce qui ne change rien au fait qu’il existe des exceptions au niveau individuel. L’effet placebo joue également probablement un rôle important. Bien entendu, il reste toujours des questions sur les données, les ressources et la recherche. Nous devrons attendre d’autres études cliniques pour reproduire ces résultats préliminaires, car il s’agit de la première exploration scientifique du sujet à ce jour.
Liens vers l'article : www.reddit.com/r/steroids/comments/fg6swu/discussion_the_haarlemstudie_does_pct_work/
L'étude en question : https://documentcloud.adobe.com/link/track?uri=urn:aaid:scds:US:8c4ee023-e4bc-4159-8309-8b95d4455a6e#pageNum=27
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