Je crois qu'il y a confusion entre les termes spectrophotomètre et spectromètre de masse. Le premier est un petit appareil qui mesure une densité optique (absorbance) à une longueur d'onde donnée. Il existe depuis très longtemps, ne coûte pas cher, et se trouve à l'état isolé pour lire une plaque ELISA par exemple ou couplé à une chaine robotique type COBAS qui va vous rendre votre taux de transaminases ou de cholestérol.
Le spectromètre de masse est passé de la recherche (il y a 20 ans) à la routine depuis environ 4-5 ans car il a révolutionné la bactériologie. Il coûte beaucoup plus cher et son principe est différent. Il mesure la masse des molécules et necessite bien sûr un étalon pour pouvoir faire de l'identification (comme l'HPLC et tout type de chromatographie).
En bacteriologie c'est la révolution. Pensez, on identifie un germe dans une suspension en 10 minutes là où les galeries classiques ou même l'automate VITEK met plusieurs heures. Avec le logiciel ad hoc on peut même évaluer les phénotypes de résistance aux antibiotiques.
Quoiqu'il en soit, le coût est plus élevé, même si de plus en plus de labos (surtout les CHU) s'en équipent.
Pour un particulier cela me semble hors de portée. Par contre, une chaine HPLC oui, cela reste accessible. Le principe de l'HPLC est que l'on injecte le produit à analyser dans une solution appelée phase mobile (souvent un solvant organique) qui traverse une colonne de résine (phase fixe) et à la sortie de tout ça il y a une detection au spectrophotomètre ou electrochimie. Si l'on prend un injecteur manuel, l'HPLC reste abordable. On a donc des pics d'élution qui sortent à un temps donné. Comparé à un standard interne, on peut identifier et quantifier la molécule.
Le spectromètre de masse est passé de la recherche (il y a 20 ans) à la routine depuis environ 4-5 ans car il a révolutionné la bactériologie. Il coûte beaucoup plus cher et son principe est différent. Il mesure la masse des molécules et necessite bien sûr un étalon pour pouvoir faire de l'identification (comme l'HPLC et tout type de chromatographie).
En bacteriologie c'est la révolution. Pensez, on identifie un germe dans une suspension en 10 minutes là où les galeries classiques ou même l'automate VITEK met plusieurs heures. Avec le logiciel ad hoc on peut même évaluer les phénotypes de résistance aux antibiotiques.
Quoiqu'il en soit, le coût est plus élevé, même si de plus en plus de labos (surtout les CHU) s'en équipent.
Pour un particulier cela me semble hors de portée. Par contre, une chaine HPLC oui, cela reste accessible. Le principe de l'HPLC est que l'on injecte le produit à analyser dans une solution appelée phase mobile (souvent un solvant organique) qui traverse une colonne de résine (phase fixe) et à la sortie de tout ça il y a une detection au spectrophotomètre ou electrochimie. Si l'on prend un injecteur manuel, l'HPLC reste abordable. On a donc des pics d'élution qui sortent à un temps donné. Comparé à un standard interne, on peut identifier et quantifier la molécule.
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