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Guest
@SuperMike : Ton récit est touchant poto. La vie ne t'as pas fait de cadeaux à toi non plus.
Je sais un peu ce que tu ressens quand tu parles d'isolement, car je le vis aujourd'hui à cause de mes acouphènes et de mon hyperacousie.
Je n'ai aucune vie sociale à cause de ça, car rien que des gens qui rigolent trop fort ou un verre qui cogne une assiette, ça me démonte l'oreille et provoque chez moi des pics de stress / colère / angoisse. Je fais ma vaisselle avec un casque anti bruit et mes nuits sont un véritable enfer, j'angoisse à l'idée de me coucher tous les soirs. Tu vois le délire...
Je dois avoir une hygiène de vie irréprochable pour ne pas faire empirer les acouphènes (en plus de celle que je mets en place par rapport à ma passion, la muscu), et je n'arrive pas à faire des semblants de nuit, même sous cachets. Je suis constamment fatigué, énervé, renfermé, je broie du noir constamment car impossible de faire taire cette merde d'acouphène qui me bousille ma vie.
Bref, sauf derrière un écran je ne suis pas quelqu'un de joyeux à vivre, et donc plus personne ne s'intéresse à moi. En même temps à chaque fois qu'on m'a proposé une soirée j'ai refusé, car c'est un stress trop important à encaisser. J'ai donc un bon 0 potes dans la région où j'habite.
Ma famille la plus proche est à 2h de route (ma mère) et je n'ai jamais eu vraiment d'affinité avec elle (elle m'a abandonné quand j'étais môme). Mon père n'a d'yeux que pour la fille de sa compagne qui a toujours été la chouchoute et qui vient d'avoir un bébé (elle vit sur son arc-en-ciel, elle). Et en fin de compte les seules personnes qui ont une valeur profonde à mes yeux sont mes grands-parents. Mon grand-père a un cancer du foie et une maladie qui fait qu'il ne tient plus debout, et ma grand-mère est arthrosée de partout et ne peut donc plus faire grand chose, et pour couronner le tout elle a début de maladie d’Alzheimer. Bref, c'est pas la joie...
Mais je sais qu'on est plusieurs ici à endurer ce genre de choses... Courage les potos pour ceux qui se reconnaitront.
Je n'ai donc pas de vie sociale et personne à qui raconter la merde que j'endure au quotidien. Je garde tout pour moi et m'enfonce donc dans mon enfermement. Je ne me vois même plus capable de gérer une vie de couple et me projette donc seul.
Au taff c'est une guerre psychologique avec mon chef direct qui est un pur connard et qui me tient par les couilles car il peut me faire sauter de mon poste à tout moment.
Berf, je sais qu'il y a toujours pire que soi, mais je suis un peu comme toi, en mode "seul au monde pour endurer toute cette merde". Pour ma part il m'est impossible de tirer du positif de quoique ce soit dans cette putain de vie. Ce qui fait que je ne me suis pas encore foutu en l'air c'est le fait que mes grand-parents soient toujours en vie et que je refuse de leur infliger ça.
J'ai la chance contrairement à toi de toujours avoir eu la chance d'avoir un toit au dessus de la tête par contre. Je n'ai jamais manqué de nourriture dans mon assiette non plus, donc ta situation me fait relativiser.
En ce moment le seul lien social que j'ai il est ici, sur Meso. Demain tu m'enlèves Meso ben c'est fini, je serai un parfait ermite lol.
Je ne dis pas tout ça pour me faire plaindre ou quoi, non, mais je me dis qu'en lisant des histoires comme les nôtres poto, ça fera peut-être relativiser certaines personnes et les aidera à ouvrir les yeux sur les choses qui sont vraiment importantes dans la vie.
Et puis si t'as besoin de parler, de vider ton sac, hésite pas à me MP. Je ne suis pas médecin mais parfois juste parler ça fait du bien. Ça peut permettre d'éviter de craquer dans d'autres circonstances.
Bref, la vie est dure pour pas mal d'entre nous ici j'ai l'impression. Faut jamais baisser les bras les potos, jamais cesser de se battre, et j'aime à croire que Meso est pour certains d'entre nous comme une petite seconde famille, ou au moins une bonne bande de potos virtuels...^^
Je sais un peu ce que tu ressens quand tu parles d'isolement, car je le vis aujourd'hui à cause de mes acouphènes et de mon hyperacousie.
Je n'ai aucune vie sociale à cause de ça, car rien que des gens qui rigolent trop fort ou un verre qui cogne une assiette, ça me démonte l'oreille et provoque chez moi des pics de stress / colère / angoisse. Je fais ma vaisselle avec un casque anti bruit et mes nuits sont un véritable enfer, j'angoisse à l'idée de me coucher tous les soirs. Tu vois le délire...
Je dois avoir une hygiène de vie irréprochable pour ne pas faire empirer les acouphènes (en plus de celle que je mets en place par rapport à ma passion, la muscu), et je n'arrive pas à faire des semblants de nuit, même sous cachets. Je suis constamment fatigué, énervé, renfermé, je broie du noir constamment car impossible de faire taire cette merde d'acouphène qui me bousille ma vie.
Bref, sauf derrière un écran je ne suis pas quelqu'un de joyeux à vivre, et donc plus personne ne s'intéresse à moi. En même temps à chaque fois qu'on m'a proposé une soirée j'ai refusé, car c'est un stress trop important à encaisser. J'ai donc un bon 0 potes dans la région où j'habite.
Ma famille la plus proche est à 2h de route (ma mère) et je n'ai jamais eu vraiment d'affinité avec elle (elle m'a abandonné quand j'étais môme). Mon père n'a d'yeux que pour la fille de sa compagne qui a toujours été la chouchoute et qui vient d'avoir un bébé (elle vit sur son arc-en-ciel, elle). Et en fin de compte les seules personnes qui ont une valeur profonde à mes yeux sont mes grands-parents. Mon grand-père a un cancer du foie et une maladie qui fait qu'il ne tient plus debout, et ma grand-mère est arthrosée de partout et ne peut donc plus faire grand chose, et pour couronner le tout elle a début de maladie d’Alzheimer. Bref, c'est pas la joie...
Mais je sais qu'on est plusieurs ici à endurer ce genre de choses... Courage les potos pour ceux qui se reconnaitront.
Je n'ai donc pas de vie sociale et personne à qui raconter la merde que j'endure au quotidien. Je garde tout pour moi et m'enfonce donc dans mon enfermement. Je ne me vois même plus capable de gérer une vie de couple et me projette donc seul.
Au taff c'est une guerre psychologique avec mon chef direct qui est un pur connard et qui me tient par les couilles car il peut me faire sauter de mon poste à tout moment.
Berf, je sais qu'il y a toujours pire que soi, mais je suis un peu comme toi, en mode "seul au monde pour endurer toute cette merde". Pour ma part il m'est impossible de tirer du positif de quoique ce soit dans cette putain de vie. Ce qui fait que je ne me suis pas encore foutu en l'air c'est le fait que mes grand-parents soient toujours en vie et que je refuse de leur infliger ça.
J'ai la chance contrairement à toi de toujours avoir eu la chance d'avoir un toit au dessus de la tête par contre. Je n'ai jamais manqué de nourriture dans mon assiette non plus, donc ta situation me fait relativiser.
En ce moment le seul lien social que j'ai il est ici, sur Meso. Demain tu m'enlèves Meso ben c'est fini, je serai un parfait ermite lol.
Je ne dis pas tout ça pour me faire plaindre ou quoi, non, mais je me dis qu'en lisant des histoires comme les nôtres poto, ça fera peut-être relativiser certaines personnes et les aidera à ouvrir les yeux sur les choses qui sont vraiment importantes dans la vie.
Et puis si t'as besoin de parler, de vider ton sac, hésite pas à me MP. Je ne suis pas médecin mais parfois juste parler ça fait du bien. Ça peut permettre d'éviter de craquer dans d'autres circonstances.
Bref, la vie est dure pour pas mal d'entre nous ici j'ai l'impression. Faut jamais baisser les bras les potos, jamais cesser de se battre, et j'aime à croire que Meso est pour certains d'entre nous comme une petite seconde famille, ou au moins une bonne bande de potos virtuels...^^