Q: “Je suis un “powerlifter” et je planifie mon premier cycle avec pour objectif l’augmentation de la taille et de la force. Si je fais un cycle avec de l’énanthate de testostérone à 500 mg/semaine, du Dianabol pour démarrer à 25 mg/jour pendant 4 semaines, de l’HCG à 250 UI 3 fois/semaine, et de l’Aromasin comme anti-œstrogène, quel serait le meilleur plan pour la récupération ? Je pensais faire 12 semaines. J’entends souvent qu’il faut faire des cycles longs d’énanthate de testostérone vu qu’ils ont tendance à n’avoir d’effet qu’à 6 semaines ou plus tard. Vaudrait-il mieux que je garde les 8 à 10 semaines en augmentant légèrement le dosage et en faisant un frontload? Ou bien devrais-je juste faire les 12 semaines de mon plan original. Je voulais faire 3 cycles de 8 semaines par an comme vous le recommandez mais il semble que cela ne fonctionne pas bien avec un ester long. Est-ce vrai?”
A: L’énanthate de testostérone peut très bien être utilisé de manière efficace dans des cycles de 8 semaines. Des résultats médiocres avant la 6ème semaine sont la conséquence d’une ou de plusieurs de ces raisons : dosage inadéquat, défaut de frontloading (injection anticipée), problèmes d’entrainements et/ou problèmes nutritionnels.
Si vous avez programmé une utilisation à un dosage par exemple de 500 mg/semaine, si vous faites un frontload vous injecterez par exemple 600 mg le premier jour. Cela ramènera rapidement les mêmes concentrations que vous allez maintenir pendant le cycle.
Ceux qui, depuis le début, ne se sont injectés que 250 mg en une fois commencent avec des taux qui ne sont pas plus élevés que ce qu’on obtient à la longue avec 200 mg/semaine en prise continue. Ce n’est pas étonnant qu’il faille du temps pour que leurs résultats soient apparents.
Donc, frontloadez.
Avec l’énanthate de testérone, le Jour 1, prenez votre dose régulière plus environ 5/7 ou 70% de votre dose hebdomadaire. La quantité n’a pas à être exacte au milligramme près.
Je recommanderais la prolongation de la prise de Dianabol à 6 semaines, et ce, durant les 6 dernières semaines du cycle plutôt que les premières.
J’envisagerais d’augmenter la testostérone à 750 mg/semaine durant les semaines sans Dianabol.
Donc en suivant ce plan, votre première injection serait de 250 mg plus environ 535 mg, ce qui est assez proche de la valeur adéquate de 750 mg. Par la suite, faites des injections 3 fois/semaine. Lorsque vous commencez la prise de Dianabol, vous pourrez réduire la testostérone à deux fois par semaine, ou la maintenir à 750 mg/semaine, selon vos préférences. Au cours de la dernière semaine, ne faites que la première injection de testostérone, sa durée d’action couvrira le reste de la semaine.
J’arrêterais la prise de HCG au cours de l’avant-dernière semaine.
Des cycles de 8 semaines sont préférables pour une meilleure récupération.
L’aromasin peut être extrêmement efficace dans le contrôle des œstrogènes au cours de tels cycles, mais je ne pense pas qu’il soit possible de prédire précisément les doses nécessaires. Si vous devez utiliser de l’aromasin, je pense qu’il serait bon de commencer à une dose de 25 mg une fois tous les 3 jours. Je préfère le létrozole à 1mg/jour car il est plus prévisible. En fait, l’aromasin est un inhibiteur irréversible qui détruit l’enzyme aromatase, et la quantité nécessaire pour une destruction correcte est quelque peu imprévisible. Au contraire, le létrozole et l’anastrozole sont des inhibiteurs compétitifs dont les effets sont liés directement à leur concentration sanguine. Ils ont donc une tendance à être plus prévisibles.
Il est possible d’entrer en phase de relance avec seulement un inhibiteur de l’aromatase, mais je préfère plutôt utiliser du Clomid ou du Nolvadex suivant les protocoles usuels.
Bill Roberts est un spécialiste mondialement reconnu pour son expertise sur les stéroïdes anabolisants et les médicaments améliorant la performance. Bill possède un Diplôme universitaire en Microbiologie et Cytologie, et a accompli les critères éducationnels et de recherche pour l’obtention d’un PhD en Chimie Médicinale dans une université Américaine réputée.
Bill intégra l’industrie des compléments nutritionnels avant de finir sa thèse de doctorat, mais son parcours éducatif était tellement inestimable au point de pouvoir concevoir et améliorer des compléments nutritionnels, vu que c’était dans le domaine de la conception de molécules de médicaments, et secondairement quelques travaux dans l’administration transdermique.
Son éducation n’a pas été particulièrement « orientée » vers les stéroïdes anabolisants autrement qu’une expertise avec des principes pharmacologiques qui disposent de larges applications. Ceci a permis à Bill de fournir un aperçu unique dans le domaine de la pharmacologie des anabolisants, avec une connaissance des points qu’il n’aurait connu autrement.
Leave a Reply