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C'est malheureusement difficilement évitable quand on est confrontés à des échecs à chaque fois. On cherche toujours une autre solution, un autre avis, pour ne jamais perdre complètement espoir et baisser les bras...autant la phrase "apprendre à vivre avec" c'est des putains de paroles de curé et ça fait pas avancer, autant il est évident qu'il faut à un moment savoir mettre un terme à la quantité d'avis qu'on peut recueillir, pour ne pas entrer dans l'escalade d'examens et de traitement qui accompagne souvent ce genre de troubles
Non je n'ai pas été consulté là-bas, mais comme tu dis, c'est ce côté récurrent, le fait de ne jamais pouvoir vivre "relâché" par rapport à ça qui est usant moralement, entre autres...j'ai plus d'expérience dans la prise en charge de douloureux chroniques par exemple, mais moins que les gens dans un centre de la douleur, tu as été consulté là-bas ?
je te parle de douloureux chronique parce qu'il y a ici un point commun fort, c'est souvent plus le rappel de la présence de la douleur que la douleur en soit qui passé un certain point devient ingérable, et la prise en charge de ce problème est bien différente (que ce soit sur le plan psychothérapeutique, ou médicamenteux éventuellement)
En fait les 3/4 de mes nuits je les fais à l'Atarax. C'est une généraliste qui me l'a prescrit et ça a été validé par un ORL expérimenté que j'ai vu dans un hôpital à Paris (Bégin). Je ne prend le Temesta que quand l'intensité de mes acouphènes m'empêche de dormir malgré l'Atarax. Mais ça reste occasionnel pour le moment (1 fois par semaine environ). Et j'ai remarqué qu'avec l'Atarax l'effet de tolérance par l'organisme est aussi présent. Aussi je fais parfois des phases de "deload" de 2-3 jours pour redescendre un peu la tolérance de l'organisme.je rebondis comme @thor49 sur le traitement médicamenteux qui en l'état n'est non seulement pas une solution, mais potentiellement un réel problème
autant l'Atarax ne pose pas de soucis majeur au long cours, autant le Temesta est une benzodiazépine particulièrement addictogene, et présente ce profil qu'on commence à bien connaître de tolérance par l'organisme, qui fait que pour avoir le même effet, tu vas devoir monter les doses encore et encore, et plus tu restes sous cette molécule plus ça sera dur de s'en défaire
au delà des problèmes pharmacologiques, il est aussi important de se décaler le plus possible d'un abord unidimensionnel (comme tu as essayé de le faire à un moment avec plus ou moins de succès) quant à la résolution de ton problème, j'ai l'impression - et je me trompe peut-être - qu'à l'heure actuelle ça ne repose que sur les médocs (qui va entrainer soit un sevrage costaud soit une surenchère)
je dis pas qu'il faut pas de médocs, je dis qu'il faut pas ceux-là (ou du moins pas le Temesta)
Je confirme. Avoir les idées noires, être en colère contre la Terre entière, se sentir constamment fatigué, n'avoir plus goût à voir des gens, s'isoler, etc... Honnêtement c'est la muscu qui me fait tenir la tête hors de l'eau. Sans ça je serai ptêt déjà tombé en dépression...l'évaluation d'un épisode dépressif, parce quand on a des idées noires, qu'on dort pas, qu'on est claqué toute la journée parce qu'on dort pas, on est à haut risque de voir s'installer ce genre de trouble, et que ça nécessite une prise en charge adaptée (pas forcément médicamenteuse)
Concernant le trauma ça s'est passé comme suit : je me suis fait largué par mon ex en début d'année, et 10 jours après jme suis pris un klaxon genre klaxon de camion à environ 50cm de mon oreille. Sur ce, gros sifflement, sensation de surdité accrue. J'ai été dans une infirmerie où on m'a perfusé à la cortisone puis j'ai été sous corticoïdes pendant 4 jours en doses décroissantes.le trauma dont tu parles d'ailleurs il s'est passé quoi ? c'est uniquement sonore comme trauma ou c'était une situation délicate aussi ?
l'intérêt est double pour toi car les états dépressifs - que ce soit un authentique épisode dépressif caractérisé ou un trouble de l'adaptation - augmente toutes les douleurs et gênes présentes ou est génératrice de nouvelles, c'est maintenant bien connu sur un plan neurobiologique
Concernant le côté transitoire de la chose, je commence à émettre de sérieux doutes, ça fait maintenant 7 mois que c'est arrivé, et je ne sens pas de réelle amélioration des symptômes. Il y a des jours où c'est "moins pire", mais rien de constant dans le "ça va mieux".c'est normal que après un trama sonore, des acouphènes s'aggravent, (de la même façon après un trauma crânien t'as des maux de tête transitoires), cette aggravation est toujours transitoire, et qu'elle soit amplifié par une situation familial/professionnelle/de santé compliquée c'est tout aussi normal
de venir chercher de l'aide là où tu peux c'est tout à fait normal et je ne peux que te féliciter pour cette démarche
le scénario dans lequel tout ça s'aggrave et tu ne t'en sors pas n'existe pas, j'y crois pas une seule seconde
mais il faut rectifier le tir
Concernant la psychotérapie j'ai bien noté ce que t'as dit poto, et je t'en remercie. Il faut que je me renseigne sur comment s'en faire prescrire une, comment ça se passe, combien ça coûte, etc... Mais effectivement c'est une alternative que je n'avais pas envisagé et qu'on ne m'avait pas proposé.