Covid-19, vaccins, et tout ce qui tourne autour...

Statut
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Alors moi ça tu vois ça ne me choque pas. Je les trouve même plutot réactifs par rapport à d'habitude si ça a été changé le 15 avril.

Je dois vraiment passer pour la chieuse ici :p
Et pourtant je ne milite ni pour le gouvernement, ni pour le pass sanitaire, je ne suis pas d'accord sur tout je vous assure.

Mais ça je connais.

Dès qu'il y a un nouvel acte, tu as une cotation qui sort qui correspond. Et tu as parfois des incohérences au début.

Par exemple en travaillant en cabinet avec un médecin qui s'est equipé d'une machine pour faire un examen que je faisais moi.
Donc un acte avec une cotation (je précise au cas où, rien n'allait directement dans ma poche à moi).
Sauf que cet examen existait déjà en hopital, c'était les premières machines qui permettaient de le faire en cabinet, et donc il existait aussi une cotation pour l'interprétation quand tu retournais chez ton médecin.

Au début, ça n'a vraiment pas duré longtemps, il cotait les deux, acte + interprétation.
Avant de se dire que c'était pas possible ça faisait trop donc on a fini par coter seulement l'examen.
Mais tout ça sans avoir pendant longtemps d'éclaircissement précis niveau sécu même en les appelant.
Jusqu'à ce qu'un jour en effet on ait la réponse, de ne coter que l'examen.

Entre temps tu as des médecins qui avaient continués à coter les deux, d'autres qui biaisaient en faisant un rdv pour l'examen, un rdv pour l'interprétation.
Tout n'est pas rose hein. Mais la sécu finit généralement par te tomber dessus.

Mais c'est une grosse machine bien lente.
Donc ce genre de couacs et le fait que des médecins alertent dessus ou d'autres en profitent avant que ce soit rectifié ne me choque pas ou en tout cas n'est pas spécifique à la vaccination contre le covid ;)
 
Dernière édition:
@sosodef13 au temps pour moi ;)
Mais tu vois comme dit @DIVER, et c'est pas facile et je le fais peut être aussi dans une certaine mesure, ne pas mélanger nos opinions politiques, nos avis sur la gestion des choses, sur le pass sanitaire ect.. et le discours scientifique.

La vidéo que tu as mis ne se retrouve pas sur tant de site d'infos que ça. De ce que j'ai compris, et si quelqu'un voit que je me trompe qu'il n'hésite pas, le white coat summit est organisé par America's Frontline Doctors qui du coup a une orientation marquée politique et des théories assez farfelues parfois et qu'on retrouve plutot sur des sites d'infos"alternatifs" ou complotistes.

@RX-style2
Ben justement c'est quoi le complotisme. Tu as raison d'en parler.
J'ai longtemps fait exprès de ne pas utiliser ce mot mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable parce qu'on y est confronté en ce moment.

Et on peut en discuter au contraire.
Pour moi ce n'est pas du tout avoir une défiance vis à vis du discours du gouvernement, des médias, du vaccin...
Ce n'est pas être anti système.
C'est même plutot sain de se poser des questions.
Tu as tout à fait raison sur ce que tu dis sur l'irak.

Maintenant en ce moment je trouve que les vrais complotistes, conspirationnistes, ceux qui voient une maladie inventée, une conspiration mondiale, un génocide via le vaccin, des traitements qu'on écarterait sciemment.. , profitent d'une période où on est tous un peu perdus et plus fragiles pour diffuser leurs idées.

Parce qu'ils te donnent des solutions, des raisons, des coupables parfois.
Et c'est facile de dire tout et n'importe quoi sans avoir à prouver les choses. De détourner des chiffres, de dire rdv dans tant d'années vous verrez. De profiter justement du manque de transparence ou de la gestion des politiques qui ont leurs torts la dessus.

Mais le complotisme n'a jamais été un outil de liberté ni même de liberté de penser ou de recherche de vérité.
Au contraire. Et c'est même une manipulation au final.

Donc se poser des questions, douter de certaines choses, se faire sa propre opinion oui.
Tout rejeter, se mettre des oeillères et finir par rejeter aussi des choses vraies, non.
Mais c'est pas facile de trier tout ce qui circule sur internet.

On est d'accord la dessus...

Ce mot est utilisé à toute les sauces.
Il faut faire la part des choses !
Mais il y a malheureusement de nombreux faits qui favorisent cette propagande.

Ils seront toujours utilisés à des fins de détournement des opinions, encore plus aujourd'hui avec internet et les réseaux sociaux.

Difficile d'êtres clairvoyant à cette époque en proie à la mal honnêteté continuelle.
Je pense que ce n'est que le début, c'est malheureux !

Good day Miss Dea :)
 
Je trouve déplorable d'en arriver à de telles paroles à de telles accusations. Nous sommes humain avec un libre arbitre une conscience et une capacité de réflexion

Pourquoi ne pas respecter chaque personnes uelque soit sa position vis à vis de ce qui se passe. Je ne cite tjr personne en particulier mais je trouve cela déroutant de pouvoir sentir tant de haine ici
J'aime venir sur le forum car on y partage notre passion mais je m'y perd un peu quand je lis certaines interventions dénuées de respect.

Qui a tort qui a raison personne ne peut le savoir mais chacun a le droit d'avoir son avis.

Pourrions nous rester dans un débat courtois je sais que c'est à un modérateur ou à Peter de signifier ce genre de dérive mais pour une fois de plus je me le permet pck vraiment ça m'attriste.

Belle soirée à tous en tout cas :)
 

COVID-19: « La prise en charge des femmes enceintes en réanimation est lourde et difficile émotionnellement »​

Vincent Richeux
15 septembre 2021

Paris, France – Début septembre, au CHU de Lille, trois femmes enceintes non vaccinées ont été admises en réanimation en une semaine pour une aggravation de Covid-19. Actuellement, deux femmes enceintes sont dans un état critique pour les mêmes raisons à l’hôpital Louis-Mourier (AP-HP), à Colombes. Les cas graves de Covid-19 survenant pendant une grossesse sont-ils en hausse ?

Interrogé par Medscape édition française, le Pr Olivier Picone (Louis-Mourier, AP-HP, Colombes) a rappelé qu’il n’est pas encore possible de connaitre le taux de femmes enceintes vaccinées en France, ni le taux d’hospitalisation pour covid-19 dans cette population à risque.
La multiplication des cas graves suscite toutefois des inquiétudes, en France, comme à l’étranger. Au Mexique et en Colombie, le Covid-19 est devenu la première cause de décès maternel en 2021.

En France, les réticences des futures mères à se faire vacciner contre le Covid-19 restent toujours très fortes, estime le Pr Picone, également président du Groupe de recherche sur les infections pendant la grossesse (GRIG).
Or, après quasiment un an de vaccination chez les femmes enceintes, les études de suivi menées notamment aux Etats-Unis n’ont rapporté aucun signal d’alerte, a-t-il rappelé.

Medscape édition française : Ces dernières semaines, plusieurs femmes enceintes ont été hospitalisées en réanimation pour Covid-19, notamment au CHU de Lille. Est-ce que l’on assiste à une hausse des cas graves dans cette population ?

Pr Olivier Picone : Il n'est pas possible pour le moment de connaitre le nombre exact de femmes enceintes admises en réanimation en France depuis le début l’épidémie de Covid-19, étant donné que les équipes n’ont pas toujours les moyens de déclarer les cas de grossesse et de faire remonter l’information.
Une réunion est prévue prochainement avec Santé publique France pour faire évoluer cette situation et tenter d’avoir un état des lieux plus régulier, sans rajouter de lourdeur administrative aux équipes.


Pour l’instant, l’évaluation se base sur un réseau sentinelles de quelques services de réanimation, qui ne donne pas un réel aperçu de la situation au niveau national.
Il y a peut-être eu plus de femmes enceintes hospitalisées en France pour Covid-19, mais la hausse des cas graves pourrait être proportionnelle à l’évolution de l’épidémie.
En tous les cas, il faudra veiller à l’avenir à avoir un meilleur suivi épidémiologique chez les femmes enceintes. C’est l’une des leçons à tirer de cette épidémie.

Quelle est la situation à l’hôpital Louis Mourier ? Vous indiquiez lors d’un précédent échange qu’il y avait toujours au moins une femme enceinte prise en charge en réanimation pendant les pics épidémiques. Est-ce toujours le cas?

Pr Picone : Oui, la situation n’a pas évolué depuis plusieurs mois. Il y a encore régulièrement des admissions en réanimation de patientes enceintes non vaccinées pour une aggravation de Covid-19. En ce moment, nous avons deux patientes à 5 et 7 mois de grossesse, qui sont dans un état critique.

Ce sont des situation complexes. Il faut surveiller les paramètres de la mère et du bébé, ce qui devient plus difficile encore lorsque la patiente est en décubitus ventral.
On réussit en général à sauver l’enfant, mais il faut parfois déclencher un accouchement prématuré, dans l’objectif également de mieux soigner la mère. Il y a aussi un risque de retard de croissance du fœtus en raison des atteintes placentaires souvent décrites avec ce virus.
On craint également les effets de l’hypoxie au niveau du cerveau fœtal chez ces patientes gravissimes. En sortie de réanimation, l’anatomie du cerveau du fœtus est évalué par échographie et IRM pour s’assurer que le manque d’oxygène n’a pas eu de conséquence sur son développement.

Tout est fait pour que la mère comme l’enfant s’en sortent au mieux. C’est une prise en charge lourde et très difficile émotionnellement, pour les proches, mais aussi pour les équipes médicales et paramédicales.

Beaucoup de femmes enceintes se sont montrées réticentes à se faire vacciner contre le Covid-19. Cette méfiance est-elle encore très forte dans cette population ?

Pr Picone : C’est difficile à dire. Le taux de vaccination des femmes enceintes contre le Covid n’est pas encore connu en France.
Une étude est actuellement menée par le GRIG dans plusieurs hôpitaux de France pour évaluer la couverture vaccinale chez les femmes qui viennent d’accoucher.
On devrait avoir les résultats d’ici quelques semaines.


En mai dernier, nous avons effectué un sondage qui a montré que seulement 30% des femmes enceintes étaient prêtes à se faire vacciner.
Il faut espérer que les messages de prévention diffusés depuis en ont convaincu davantage.
Ceci dit, les réticences sont toujours très présentes. Pour des raisons qui m’échappent, les patientes font désormais plus confiance aux informations provenant des réseaux sociaux qu’à leur médecin. Beaucoup n’ont pas conscience des risques.


Personnellement, je suis affligé de voir des femmes enceintes atteintes de la Covid-19 admises régulièrement en réanimation, parce qu’elles n’ont pas voulu se faire vacciner.
On peut blâmer l’influence de leur entourage ou des réseaux sociaux. Certaines d’entre elles doivent être mises sous assistance respiratoire extra-corporelle (ECMO). Il faut continuer de sensibiliser sur les risques et faire preuve de pédagogie.



Depuis peu, les troubles menstruels constatés après vaccination sont évoqués pour justifier la peur des répercussions du vaccin sur la grossesse. Quel message faut-il alors adopter pour rassurer les femmes enceintes?

Pr Picone: Concernant les perturbations du cycle menstruel , il faut rappeler qu’elles sont fréquentes chez les femmes sans contraception hormonale. Les causes peuvent être multiples. La vaccination peut modifier les règles, mais rien ne permet d’affirmer qu’elle a un impact sur la fertilité.


D’un point de vue général, on a maintenant suffisamment de recul dans cette population et les études sont assez nombreuses pour considérer qu’il n’y a pas d’effets secondaires particuliers pendant la grossesse après vaccination. Il n’y a pas plus de fausses couches, pas plus de prématurité. Les rapports successifs de pharmacovigilance de l’ANSM montrent que la majorité des événements rapportés, comme les fausses couches, se rencontrent à des taux équivalents chez les femmes enceintes non vaccinées.

Il faut prendre le temps d'informer, expliquer que l’ARNm se dégrade rapidement dans le corps, que le vaccin ne contient pas de virus vivant atténué, comme celui contre la rubéole qui est contre-indiqué pendant la grossesse.
Rappelons également que la pharmacovigilance se poursuit de manière rigoureuse.
Jusqu’à présent, aucun signal d’alerte n’a été émis, alors que les femmes enceintes sont vaccinées contre le Covid-19 depuis près d’un an.
Et, l’efficacité du vaccin à ARNm de Pfizer pendant la grossesse vient d’être confirmé dans une étude menée lorsque le variant Alpha était dominant: le risque d’infections avec symptômes est réduit de 97% et les hospitalisations de 89% [1].


Auparavant, les femmes enceintes devaient attendre le deuxième trimestre pour se faire vacciner contre le Covid-19. Désormais, il est possible d’y avoir accès dès le premier trimestre. Quel est le meilleur moment pour se faire vacciner ?

Pr Picone : Initialement, lorsque les autorités ont recommandé de vacciner à partir du deuxième trimestre, le message a été interprété comme une preuve qu’il existe un risque potentiel pendant le premier trimestre.
Or, ce n’est pas du tout le cas. Les gynécologues-obstétriciens craignaient surtout qu’en vaccinant au premier trimestre, on en viendrait plus facilement à faire un lien erroné entre le vaccin et les fausses-couches, plus fréquentes pendant cette période.
Aucune étude n’a depuis démontré qu’il y a un risque accru de fausse couche après vaccination au cours du premier trimestre de grossesse.

Pour autant, si les femmes préfèrent attendre le début du deuxième trimestre, il faut respecter leur choix. Le vaccin aura le temps d’agir pour la protéger des formes graves de Covid-19 qui se développent essentiellement pendant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse. L’idéal, pour éviter toutes ces interrogations autour de la vaccination, est de se faire vacciner avant la grossesse.


Les demandes d’accouchement à domicile se sont multipliées depuis le début de l’épidémie, notamment de la part des femmes enceintes non vaccinées. Est-ce que ce type d’accouchement est devenu plus accessible ?

Pr Picone : Leș accouchements à domicile doivent être limités à des cas très précis de femmes à bas risque, dans le cadre d’un suivi et d’une préparation spécifique.
Les critères sont stricts et n’ont pas été modifiés.
L’accouchement à domicile n’est pas plus recommandable actuellement.
On a pu constater une hausse des demandes pendant les pics de l’épidémie lorsque les conjoints n’étaient pas toujours autorisés à accéder à l’hôpital pour être présent lors de l’accouchement.
On a su depuis s’adapter et les femmes peuvent désormais être accompagnées. Le plus important est d’éviter à tout prix une rupture dans le suivi des femmes enceintes. Elles doivent pouvoir continuer à venir régulièrement à l’hôpital pour leurs consultations.

LIENS
 

COVID-19: « La prise en charge des femmes enceintes en réanimation est lourde et difficile émotionnellement »​

Vincent Richeux
15 septembre 2021

Paris, France – Début septembre, au CHU de Lille, trois femmes enceintes non vaccinées ont été admises en réanimation en une semaine pour une aggravation de Covid-19. Actuellement, deux femmes enceintes sont dans un état critique pour les mêmes raisons à l’hôpital Louis-Mourier (AP-HP), à Colombes. Les cas graves de Covid-19 survenant pendant une grossesse sont-ils en hausse ?

Interrogé par Medscape édition française, le Pr Olivier Picone (Louis-Mourier, AP-HP, Colombes) a rappelé qu’il n’est pas encore possible de connaitre le taux de femmes enceintes vaccinées en France, ni le taux d’hospitalisation pour covid-19 dans cette population à risque.
La multiplication des cas graves suscite toutefois des inquiétudes, en France, comme à l’étranger. Au Mexique et en Colombie, le Covid-19 est devenu la première cause de décès maternel en 2021.

En France, les réticences des futures mères à se faire vacciner contre le Covid-19 restent toujours très fortes, estime le Pr Picone, également président du Groupe de recherche sur les infections pendant la grossesse (GRIG).
Or, après quasiment un an de vaccination chez les femmes enceintes, les études de suivi menées notamment aux Etats-Unis n’ont rapporté aucun signal d’alerte, a-t-il rappelé.

Medscape édition française : Ces dernières semaines, plusieurs femmes enceintes ont été hospitalisées en réanimation pour Covid-19, notamment au CHU de Lille. Est-ce que l’on assiste à une hausse des cas graves dans cette population ?

Pr Olivier Picone : Il n'est pas possible pour le moment de connaitre le nombre exact de femmes enceintes admises en réanimation en France depuis le début l’épidémie de Covid-19, étant donné que les équipes n’ont pas toujours les moyens de déclarer les cas de grossesse et de faire remonter l’information.
Une réunion est prévue prochainement avec Santé publique France pour faire évoluer cette situation et tenter d’avoir un état des lieux plus régulier, sans rajouter de lourdeur administrative aux équipes.


Pour l’instant, l’évaluation se base sur un réseau sentinelles de quelques services de réanimation, qui ne donne pas un réel aperçu de la situation au niveau national.
Il y a peut-être eu plus de femmes enceintes hospitalisées en France pour Covid-19, mais la hausse des cas graves pourrait être proportionnelle à l’évolution de l’épidémie.
En tous les cas, il faudra veiller à l’avenir à avoir un meilleur suivi épidémiologique chez les femmes enceintes. C’est l’une des leçons à tirer de cette épidémie.

Quelle est la situation à l’hôpital Louis Mourier ? Vous indiquiez lors d’un précédent échange qu’il y avait toujours au moins une femme enceinte prise en charge en réanimation pendant les pics épidémiques. Est-ce toujours le cas?

Pr Picone : Oui, la situation n’a pas évolué depuis plusieurs mois. Il y a encore régulièrement des admissions en réanimation de patientes enceintes non vaccinées pour une aggravation de Covid-19. En ce moment, nous avons deux patientes à 5 et 7 mois de grossesse, qui sont dans un état critique.

Ce sont des situation complexes. Il faut surveiller les paramètres de la mère et du bébé, ce qui devient plus difficile encore lorsque la patiente est en décubitus ventral.
On réussit en général à sauver l’enfant, mais il faut parfois déclencher un accouchement prématuré, dans l’objectif également de mieux soigner la mère. Il y a aussi un risque de retard de croissance du fœtus en raison des atteintes placentaires souvent décrites avec ce virus.
On craint également les effets de l’hypoxie au niveau du cerveau fœtal chez ces patientes gravissimes. En sortie de réanimation, l’anatomie du cerveau du fœtus est évalué par échographie et IRM pour s’assurer que le manque d’oxygène n’a pas eu de conséquence sur son développement.

Tout est fait pour que la mère comme l’enfant s’en sortent au mieux. C’est une prise en charge lourde et très difficile émotionnellement, pour les proches, mais aussi pour les équipes médicales et paramédicales.

Beaucoup de femmes enceintes se sont montrées réticentes à se faire vacciner contre le Covid-19. Cette méfiance est-elle encore très forte dans cette population ?

Pr Picone : C’est difficile à dire. Le taux de vaccination des femmes enceintes contre le Covid n’est pas encore connu en France.
Une étude est actuellement menée par le GRIG dans plusieurs hôpitaux de France pour évaluer la couverture vaccinale chez les femmes qui viennent d’accoucher.
On devrait avoir les résultats d’ici quelques semaines.


En mai dernier, nous avons effectué un sondage qui a montré que seulement 30% des femmes enceintes étaient prêtes à se faire vacciner.
Il faut espérer que les messages de prévention diffusés depuis en ont convaincu davantage.
Ceci dit, les réticences sont toujours très présentes. Pour des raisons qui m’échappent, les patientes font désormais plus confiance aux informations provenant des réseaux sociaux qu’à leur médecin. Beaucoup n’ont pas conscience des risques.


Personnellement, je suis affligé de voir des femmes enceintes atteintes de la Covid-19 admises régulièrement en réanimation, parce qu’elles n’ont pas voulu se faire vacciner.
On peut blâmer l’influence de leur entourage ou des réseaux sociaux. Certaines d’entre elles doivent être mises sous assistance respiratoire extra-corporelle (ECMO). Il faut continuer de sensibiliser sur les risques et faire preuve de pédagogie.



Depuis peu, les troubles menstruels constatés après vaccination sont évoqués pour justifier la peur des répercussions du vaccin sur la grossesse. Quel message faut-il alors adopter pour rassurer les femmes enceintes?

Pr Picone: Concernant les perturbations du cycle menstruel , il faut rappeler qu’elles sont fréquentes chez les femmes sans contraception hormonale. Les causes peuvent être multiples. La vaccination peut modifier les règles, mais rien ne permet d’affirmer qu’elle a un impact sur la fertilité.


D’un point de vue général, on a maintenant suffisamment de recul dans cette population et les études sont assez nombreuses pour considérer qu’il n’y a pas d’effets secondaires particuliers pendant la grossesse après vaccination. Il n’y a pas plus de fausses couches, pas plus de prématurité. Les rapports successifs de pharmacovigilance de l’ANSM montrent que la majorité des événements rapportés, comme les fausses couches, se rencontrent à des taux équivalents chez les femmes enceintes non vaccinées.

Il faut prendre le temps d'informer, expliquer que l’ARNm se dégrade rapidement dans le corps, que le vaccin ne contient pas de virus vivant atténué, comme celui contre la rubéole qui est contre-indiqué pendant la grossesse.
Rappelons également que la pharmacovigilance se poursuit de manière rigoureuse.
Jusqu’à présent, aucun signal d’alerte n’a été émis, alors que les femmes enceintes sont vaccinées contre le Covid-19 depuis près d’un an.
Et, l’efficacité du vaccin à ARNm de Pfizer pendant la grossesse vient d’être confirmé dans une étude menée lorsque le variant Alpha était dominant: le risque d’infections avec symptômes est réduit de 97% et les hospitalisations de 89% [1].


Auparavant, les femmes enceintes devaient attendre le deuxième trimestre pour se faire vacciner contre le Covid-19. Désormais, il est possible d’y avoir accès dès le premier trimestre. Quel est le meilleur moment pour se faire vacciner ?

Pr Picone : Initialement, lorsque les autorités ont recommandé de vacciner à partir du deuxième trimestre, le message a été interprété comme une preuve qu’il existe un risque potentiel pendant le premier trimestre.
Or, ce n’est pas du tout le cas. Les gynécologues-obstétriciens craignaient surtout qu’en vaccinant au premier trimestre, on en viendrait plus facilement à faire un lien erroné entre le vaccin et les fausses-couches, plus fréquentes pendant cette période.
Aucune étude n’a depuis démontré qu’il y a un risque accru de fausse couche après vaccination au cours du premier trimestre de grossesse.

Pour autant, si les femmes préfèrent attendre le début du deuxième trimestre, il faut respecter leur choix. Le vaccin aura le temps d’agir pour la protéger des formes graves de Covid-19 qui se développent essentiellement pendant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse. L’idéal, pour éviter toutes ces interrogations autour de la vaccination, est de se faire vacciner avant la grossesse.


Les demandes d’accouchement à domicile se sont multipliées depuis le début de l’épidémie, notamment de la part des femmes enceintes non vaccinées. Est-ce que ce type d’accouchement est devenu plus accessible ?

Pr Picone : Leș accouchements à domicile doivent être limités à des cas très précis de femmes à bas risque, dans le cadre d’un suivi et d’une préparation spécifique.
Les critères sont stricts et n’ont pas été modifiés.
L’accouchement à domicile n’est pas plus recommandable actuellement.
On a pu constater une hausse des demandes pendant les pics de l’épidémie lorsque les conjoints n’étaient pas toujours autorisés à accéder à l’hôpital pour être présent lors de l’accouchement.
On a su depuis s’adapter et les femmes peuvent désormais être accompagnées. Le plus important est d’éviter à tout prix une rupture dans le suivi des femmes enceintes. Elles doivent pouvoir continuer à venir régulièrement à l’hôpital pour leurs consultations.

LIENS
Malheureusement,c'est une constatation
Le risque d’une évolution sévère de COVID-19 avec un risque accru d’admission en soins intensifs, d’intubation et de mortalité est nettement plus élevé chez les femmes enceintes que chez les femmes du même âge qui ne sont pas enceintes. En outre, il existe une nette augmentation du risque d’accouchement prématuré en cas de COVID-19 pendant la seconde moitié de la grossesse par rapport aux femmes enceintes non malades.

Des signaux alarmants venaient d’Angleterre des fin juillet début aout suite a une grosse étude faite sur des femmes enceintes atteintes de Covid-19, publié en preprint (pas encore revue par les pairs).

Pour résumer:
Un total de 3.371 femmes enceintes ont été hospitalisées avec le Covid-19 entre mars 2020 et le 11 juillet 2021 au Royaume-Uni. Un peu moins de la moitié d’entre elles (45%) ont été hospitalisées à cause du Covid-19, une proportion qui augmente en fonction du variant : 41 % pour la souche traditionnelle, 46 % pour Alpha et 54 % pour Delta. La proportion de femmes enceintes avec des formes graves de Covid-19 monte aussi, passant de 25 % pour la souche traditionnelle à 45 % pour Delta. Et un tiers de celles infectées par Delta ont eu besoin de respirateur artificiel, contre une sur cinq pour la souche traditionnelle et une sur quatre pour Alpha.



L’infection avait aussi un impact sur la grossesse : la proportion d’enfants prématurés (nés avant la 28e semaine d'aménorrhée) était de 0,7 % pour la souche traditionnelle et de 1,4 % pour Alpha

Il est très inquiétant de constater que les hospitalisations des femmes enceintes à cause du Covid-19 augmentent et qu’elles semblent être plus sévèrement touchées par le variant Delta.

J'invite a consulter ce lien de l'inserm

Les femmes enceintes plus à risque de complications liées au Covid-19, vraiment ?​

 
Dernière modification par un modérateur:
Et en même temps:
Un projet de loi visant à prolonger l'application du "pass sanitaire" au-delà de la date actuellement prévue du 15 novembre sera présenté le 13 octobre en conseil des ministres, avant d'être soumis au vote du Parlement, a appris l'AFP ce lundi de source proche du Premier ministre Jean Castex.

A mon avis ,ils ont un œil entre autre sur la situation en Nouvelle Calédonie,ou tous les voyants sont au rouges



Ah les politiques.......
Le cursus de notre ministre de la santé résume bien tout
 
Dernière modification par un modérateur:
Vous avez peut-être entendu parler de tolérance réduite à l’effort après une vaccination Covid, de thromboses, de myocardites, d’arrêts cardiaques…
Tous ces symptômes pourraient être liés au même mécanisme d’action du vaccin (ici Moderna), entrainant des dommages irréversible et une réduction de l’espérance de vie à quelques années maximum.

Après avoir administré environ 900 doses du vaccin expérimental COVID-19 à ARNm de Moderna, le Dr Charles Hoffe, un médecin courageux qui pratique la médecine depuis 28 ans dans la petite ville rurale de Lytton, en Colombie-Britannique (Canada), a tiré la sonnette d’alarme sur les réactions graves qu’il observait chez ses patients qui avaient choisi de se faire vacciner (il avait choisi de ne PAS le faire lui-même), y compris la mort.

Après avoir tiré la sonnette d’alarme, les autorités médicales de sa communauté lui ont imposé le silence (gag order). Il a bravé ce silence et a été interviewé par Laura-Lynn Tyler Thompson dans son émission où il a tiré la sonnette d’alarme.

Voici un extrait de 8 minutes de l’interview originale (VOSTFR) :

Pour avoir pris l’initiative d’avertir les autres des dangers de ces injections expérimentales, il a été relevé de ses fonctions à l’hôpital et a perdu la moitié de ses revenus.

La semaine dernière, le Dr Hoffe a de nouveau été interviewé par Laura-Lynn Tyler Thompson, et il continue de partager avec le public ses conclusions concernant les injections expérimentales COVID-19.

Le Dr Hoffe est un véritable héros aujourd’hui, risquant non seulement sa réputation, mais probablement sa vie même pour apporter des informations importantes concernant les injections COVID-19 que les mondialistes qui contrôlent les médias professionnels et les réseaux sociaux essaient de censurer.

Dans cette dernière interview, le Dr Hoffe affirme que les caillots sanguins que les médias présentent comme “rares” sont tout sauf rares, d’après les tests qu’il a effectués sur ses propres patients qui ont récemment reçu l’une de ces injections.

Les caillots sanguins dont on entend parler et qui, selon les médias, sont très rares, sont les gros caillots qui provoquent des accidents vasculaires cérébraux et apparaissent sur les tomodensitogrammes, les IRM, etc.

Les caillots dont je parle sont microscopiques et trop petits pour être détectés par un scanner. Ils ne peuvent donc être détectés qu’à l’aide du test D-dimer.

En utilisant ce test avec ses propres patients, le Dr Hoffe affirme qu’il a trouvé des preuves de la présence de petits caillots sanguins chez 62 % de ses patients qui ont reçu une injection d’ARNm.

Il affirme que ces personnes sont désormais handicapées à vie et qu’elles ne pourront plus “faire ce qu’elles faisaient auparavant”.

Ces personnes n’ont aucune idée de la présence de ces caillots sanguins microscopiques. Le plus inquiétant dans tout cela, c’est que certaines parties du corps, comme le cerveau, la moelle épinière, le cœur et les poumons, ne peuvent pas se régénérer. Lorsque ces tissus sont endommagés par des caillots sanguins, ils sont définitivement endommagés.

Son avertissement est très sévère : “Ces injections causent d’énormes dégâts et le pire est encore à venir.”
 
Vous avez peut-être entendu parler de tolérance réduite à l’effort après une vaccination Covid, de thromboses, de myocardites, d’arrêts cardiaques…
Tous ces symptômes pourraient être liés au même mécanisme d’action du vaccin (ici Moderna), entrainant des dommages irréversible et une réduction de l’espérance de vie à quelques années maximum.

Après avoir administré environ 900 doses du vaccin expérimental COVID-19 à ARNm de Moderna, le Dr Charles Hoffe, un médecin courageux qui pratique la médecine depuis 28 ans dans la petite ville rurale de Lytton, en Colombie-Britannique (Canada), a tiré la sonnette d’alarme sur les réactions graves qu’il observait chez ses patients qui avaient choisi de se faire vacciner (il avait choisi de ne PAS le faire lui-même), y compris la mort.

Après avoir tiré la sonnette d’alarme, les autorités médicales de sa communauté lui ont imposé le silence (gag order). Il a bravé ce silence et a été interviewé par Laura-Lynn Tyler Thompson dans son émission où il a tiré la sonnette d’alarme.

Voici un extrait de 8 minutes de l’interview originale (VOSTFR) :

Pour avoir pris l’initiative d’avertir les autres des dangers de ces injections expérimentales, il a été relevé de ses fonctions à l’hôpital et a perdu la moitié de ses revenus.

La semaine dernière, le Dr Hoffe a de nouveau été interviewé par Laura-Lynn Tyler Thompson, et il continue de partager avec le public ses conclusions concernant les injections expérimentales COVID-19.

Le Dr Hoffe est un véritable héros aujourd’hui, risquant non seulement sa réputation, mais probablement sa vie même pour apporter des informations importantes concernant les injections COVID-19 que les mondialistes qui contrôlent les médias professionnels et les réseaux sociaux essaient de censurer.

Dans cette dernière interview, le Dr Hoffe affirme que les caillots sanguins que les médias présentent comme “rares” sont tout sauf rares, d’après les tests qu’il a effectués sur ses propres patients qui ont récemment reçu l’une de ces injections.

Les caillots sanguins dont on entend parler et qui, selon les médias, sont très rares, sont les gros caillots qui provoquent des accidents vasculaires cérébraux et apparaissent sur les tomodensitogrammes, les IRM, etc.

Les caillots dont je parle sont microscopiques et trop petits pour être détectés par un scanner. Ils ne peuvent donc être détectés qu’à l’aide du test D-dimer.

En utilisant ce test avec ses propres patients, le Dr Hoffe affirme qu’il a trouvé des preuves de la présence de petits caillots sanguins chez 62 % de ses patients qui ont reçu une injection d’ARNm.

Il affirme que ces personnes sont désormais handicapées à vie et qu’elles ne pourront plus “faire ce qu’elles faisaient auparavant”.

Ces personnes n’ont aucune idée de la présence de ces caillots sanguins microscopiques. Le plus inquiétant dans tout cela, c’est que certaines parties du corps, comme le cerveau, la moelle épinière, le cœur et les poumons, ne peuvent pas se régénérer. Lorsque ces tissus sont endommagés par des caillots sanguins, ils sont définitivement endommagés.

Son avertissement est très sévère : “Ces injections causent d’énormes dégâts et le pire est encore à venir.”
Je vais essayer de replacer dans leurs contextes les chiffres et les affirmations.

Laura-Lynn Tyler Thompson est la représentante du Christian Heritage Party of British Columbia(parti chrétien catalogué et bien connu)​

Quant a elle,pour la résumée,elle combat farouchement les
idéologues de gauche hostiles.
Je vais pas vous faire,un dessin vérifiez par vous mêmes l'orientation de ces "émissions".
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Pour le Dr Charles Hoffe​

Incroyable:​

- les cas d’anaphylaxie,sont de 1 cas par 100 000,en moyenne dans le monde,mais a Lytton,2 sur 900....​

A méditer ,Car le taux d’effets indésirables graves (incluant toutes les catégories, neurologiques ou autres)sont de 3,8 par 100 000 au Canada.​

- Le décès. Il s’agissait d’un homme âgé (72 ans) qui souffrait déjà de problèmes de santé sérieux — une «maladie pulmonaire obstructive chronique». En outre, il est décédé plus de trois semaines (24 jours) après avoir reçu le vaccin, lequel n’avait pas provoqué chez lui d’effets secondaires graves pendant tout ce temps. Le lien entre les deux est donc extrêmement spéculatif.

-Ces fameux caillots sanguins,il oublie juste de préciser quant il parle des dosages des D-dimères, qui sont un produit de dégradation de la fibrine
Les D-dimères sont augmentés très fréquemment chez les malades atteints de covid, entre autres (en fait nombre d'infections virales ou bactériennes peuvent les générer)
Un lien pour l'expliquer http://www.efurgences.net/covid-19/2...d-ddimere.html

Au fil des interviews,de la désinformation,des orientations politiques,etc
on est passé de au début

Je cite notre brave Docteur:
Il admet au sujet de un décès, de «nombreuses» réactions allergiques incluant deux cas d’anaphylaxie (soit une réaction allergique si forte qu’elle met la vie en péril) ainsi que trois cas de «problèmes neurologiques»cependant lui-même ne pas savoir si c’est vraiment le vaccin qui est le déclencheur — ou du moins, ne pas être capable de le prouver

A 62 pour cent des patients vaccinés ont des lésions cardiaques permanentes au fil des interviews
et surtout de l'orientation des interviewers.
C'EST PLUS EFFICACE QUE LA MULTIPLICATION DES PAINS,la foi chrétienne.....
Et bien entendu,on pourrait développer longtemps,je vous invite donc a faire un tour sur des médias Canadiens sérieux et surtout plutôt sur les sites scientifiques Canadiens
 
Dernière modification par un modérateur:
Tu vois @Saucisse.Ferrara ce genre d'articles pour moi c'est la même chose que celui que tu mets sur la "maladie de lille" ^^
Les caillots dont je parle sont microscopiques et trop petits pour être détectés par un scanner. Ils ne peuvent donc être détectés qu’à l’aide du test D-dimer.

En utilisant ce test avec ses propres patients, le Dr Hoffe affirme qu’il a trouvé des preuves de la présence de petits caillots sanguins chez 62 % de ses patients qui ont reçu une injection d’ARNm.

Un taux de d-dimères élevé n'est pas un diagnostic de présence de caillots sanguins.
Tu peux chercher toi même, tu trouveras ça sur tous les liens que tu ouvriras ;)

J'en rajoute 2 à celui de @DIVER pour les citer

"Le principal intérêt du dosage des D'dimères est le diagnostic d'exclusion d'une thrombose veineuse profonde (TPV) ou d'une embolie pulmonaire récente (datant de moins de 10 jours) "

"Dans certains cas, le médecin peut également prescrire une prise de sang pour une recherche de D-dimères, des substances provenant de la formation d'un caillot. Un taux sanguin de D-dimères faible permet en général d'écarter un risque de phlébite. En revanche, un taux de D-dimères élevé n'a pas de signification car ils peuvent être augmentés dans de nombreuses situations autres que la phlébite."


On s'en sert parce qu'un taux de d-dimères en dessous d'un certain seuil permet d'exclure la présence de caillots.
Par contre un taux au dessus du seuil ne veut pas dire qu'il y a présence de caillots mais est une indication pour faire d'autres examens complémentaires.

"Il n'existe pas, à l'heure actuelle, d'étude validée établissant une relation entre le taux de D-Dimères et l'existence d'une thrombose"

"Les causes d'augmentation non spécifiques des D-dimères sont variées:
-femmes enceintes
-patients agés de plus de 80 ans
-patients hospitalisés
-état infectieux ou inflammatoire
-après une chirurgie ou un traumatisme récent"


J'ai cherché un peu mais je n'ai pas trouvé combien de patients il a testé.

Juste dans un article qu'il aurait fait le test chez des patients ayant reçu un vaccin dans les 7 jours.
Est ce vraiment judicieux si un état infectieux/inflammatoire peut augmenter ce taux?
Mais bon je vais garder ça au conditionnel parce que je n'ai aucune confiance dans ce site "alternatif" ;)
Qui se revendique d'être un "média indépendant", à la "recherche de la vérité et du bon sens dans l'intérêt général".

Et c'est là où pour moi c'est comme l'article sur la maladie de Lille ^^
N'importe qui qui dit n'importe quoi a un effet "lanceur d'alerte".

Et c'est ensuite relayé par des sites qui font circuler n'importe quoi sous couvert de "recherche de la vérité" ou de liberté d'expression.

Sauf que ce n'est pas de la liberté d'expression, pour moi c'est de la désinformation ;)
 
Tu vois @Saucisse.Ferrara ce genre d'articles pour moi c'est la même chose que celui que tu mets sur la "maladie de lille" ^^


Un taux de d-dimères élevé n'est pas un diagnostic de présence de caillots sanguins.
Tu peux chercher toi même, tu trouveras ça sur tous les liens que tu ouvriras ;)

J'en rajoute 2 à celui de @DIVER pour les citer

"Le principal intérêt du dosage des D'dimères est le diagnostic d'exclusion d'une thrombose veineuse profonde (TPV) ou d'une embolie pulmonaire récente (datant de moins de 10 jours) "

"Dans certains cas, le médecin peut également prescrire une prise de sang pour une recherche de D-dimères, des substances provenant de la formation d'un caillot. Un taux sanguin de D-dimères faible permet en général d'écarter un risque de phlébite. En revanche, un taux de D-dimères élevé n'a pas de signification car ils peuvent être augmentés dans de nombreuses situations autres que la phlébite."


On s'en sert parce qu'un taux de d-dimères en dessous d'un certain seuil permet d'exclure la présence de caillots.
Par contre un taux au dessus du seuil ne veut pas dire qu'il y a présence de caillots mais est une indication pour faire d'autres examens complémentaires.

"Il n'existe pas, à l'heure actuelle, d'étude validée établissant une relation entre le taux de D-Dimères et l'existence d'une thrombose"

"Les causes d'augmentation non spécifiques des D-dimères sont variées:
-femmes enceintes
-patients agés de plus de 80 ans
-patients hospitalisés
-état infectieux ou inflammatoire
-après une chirurgie ou un traumatisme récent"


J'ai cherché un peu mais je n'ai pas trouvé combien de patients il a testé.

Juste dans un article qu'il aurait fait le test chez des patients ayant reçu un vaccin dans les 7 jours.
Est ce vraiment judicieux si un état infectieux/inflammatoire peut augmenter ce taux?
Mais bon je vais garder ça au conditionnel parce que je n'ai aucune confiance dans ce site "alternatif" ;)
Qui se revendique d'être un "média indépendant", à la "recherche de la vérité et du bon sens dans l'intérêt général".

Et c'est là où pour moi c'est comme l'article sur la maladie de Lille ^^
N'importe qui qui dit n'importe quoi a un effet "lanceur d'alerte".

Et c'est ensuite relayé par des sites qui font circuler n'importe quoi sous couvert de "recherche de la vérité" ou de liberté d'expression.

Sauf que ce n'est pas de la liberté d'expression, pour moi c'est de la désinformation ;)
C’est de la Merde en gros et j’ai perdu 10 minutes à la lire :)

poto @Saucisse.Ferrara j’ai rien contre toi mon gros . Peace ;)
 
C’est de la Merde en gros et j’ai perdu 10 minutes à la lire :)

poto @Saucisse.Ferrara j’ai rien contre toi mon gros . Peace ;)
Je parle trop quoi :p

Nan mais moi non plus je n'ai rien de particulier contre toi hein @Saucisse.Ferrara ;)
Mais je ne comprends pas qu'on puisse croire ce genre d'articles sans vérifier.
C'est pas une opinion là, ce ne sont pas des articles sortis pour le vaccin que je te mets, ça date, c'est comme ça. Pour moi c'est des faits.

Bon je sais que j'en hérisse d'autres en disant ça.
Mais je ne comprends pas non plus comment sur ce site où sur les autres sujets on se renseigne, on regarde des études et on est plutôt pointu sur certains sujets, ici on préfère parfois ce genre d'articles à des études ou des articles médicaux ;)

Bon je parle trop encore je me tais :D
 
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