Salut à tous
Nouveau sur le forum, je suis venu ici car j’ai retouché bêtement aux stéroïdes dans un contexte très particulier.
Après lecture de différents post, je me suis dis que ce serait intéressant de partager mon expérience des stéroïdes.
A savoir que je ne me suis jamais dopé, j’ai été suivi en endocrino de base pour un simple réa tard pubertaire, jamais je n’ai utilisé de doses supra-physiologiques.
J’espère que mon topic saura en dissuader plus d’un de mettre les pieds dans les stéros car dans les complications peuvent être extrêmes !!
J’ai commencé à être suivi en endocrinologie pour un simple retard de puberté.
A 15 ans, je début un traitement (que mon frère aussi avait suivi dans aucun soucis) pour mettre en route la puberté.
Le protocole : 50mg d’androtardyl tous les 14 jours.
Des mini doses juste de quoi créer des premiers effets et ensuite lancer l’axe hpta à l’arrêt du traitement (qui dure de 6 mois à un an selon les résultats).
J’ai très bien répondu au traitement. A un stade pré pubère, des quantités aussi dérisoires ont de gros effets : voix qui mue, libido +++, appétit qui augmente énormément, pic de croissance….
Bref puberté enclenchée.
Le problème est que je me lance dans un régime très strict au bout d’environ 6 mois de traitement, voulant faire une grosse seche. J’avais commencé à m’entraîner en début de traitement avec des pompes à la maison.
Je descend très bas en bf mais aussi très bas en poids et tout le monde me dis d’arrêter de me sous alimenter autour de moi (médecins et parents).
Bref, je la fais courte mais cette sous alimentation (j’étais constamment réveillé par la faim et j’étais omnubilé par la nourriture) a fait foiré la reprise de l’hpta à l’arrêt du traitement 1 an après la première injection.
Résultat : véritable descente aux enfers
Et voilà ça y’est. J’étais juste un p’tit jeune de 16 ans qui voulais se construire un physique mais qui était allé un peu trop sévèrement durant une phase où la restriction calorique sévère n’était pas du tout appropriée.
Résultat : énorme crash hormonal à 16 ans
c’est le monde qui s’abat sur mois, en 3 mois mes taux hormonaux chutent complètement…
Perte considérable de muscle, prise de gras, douleurs articulaires, plus AUCUNE érections, plus AUCUNE libido, plus D’EJACULATION, TRÈS TRÈS GROSSE DEPRETION.
Je vous met 2 bilan sanguins de l’époque
Ça a été la période la plus difficile de ma vie, même quand tout est allé mieux les années qui ont suivi, j’ai toujours gardé ce traumatisme en moi…
Personne ne pouvait comprendre ce qui se passait, mes parents souffraient aussi énormément de me voir dans cet état.
Les frères, je parle sincèrement mais vivre ça a 16 ans…. Voir sa libido partir, ses érections disparaître en qlq semaines, en qlq semaines perdre ses ejaculations… Peut être 2 mois aprss l’arrêt du traitement, je me rappelle avoir ejaculé une dernière goutte puis plus rien du tout….
A cette période j’étais tout simplement mort à l’intérieur.
Aprss qlq mois passé dans cet état j’ai été replacé sous traitement (je suis resté qlq chose comme 5-6 mois dans cet état de crash, sans recevoir aucun traitement).
Le protocole était le même mais avec ajout de gh : 50mg T enhantate tous les 14 jours + gh Lilly Umatrope tous les jours environ 2ui par jour de mémoire.
Au bout de 9 mois, la gh me fait une légère hypothyroïdie mais totalement asymptomatique, a cette époque j’étais très sec, assez musclé (je pratiquais déjà en salle) et j’avais un bon métabolisme, je mangeais bcp et ne prenais pas de gras
Voici une photo de mon physique à l’époque, j’avais 17 ans et demi (février-mars 2018)
Bref ensuite on me met sous levothyrox bien que aucun symptôme d’hypo.
=> je ne supporte pas cette merde et après une semaine j’arrête complètement.
En gros ça a coupé ma faim et m’a fait prendre du gras, j’étais aussi très fatigué.
J’ai mis plusieurs semaine pour retrouver ma sensation de faim.
En juillet 2018 soit après 1 an et 4 mois de traitement, je décide d’arrêter de moi même la gh sans en parler au médecin (je commençais à développer une gyno juste après une augmentation des doses que m’avais prescrit l’andocrino).
Puis en août 2018, je me dis que c’est bon. C’en est fini des traitements j’en ai marre.
Je suis persuadé au fond de moi que, après 1 an et demi de renutrition et de traitement, après avoir repris du poil de la bête, mon axe hpta va se lancer tout seul si j’arrête les produits.
Sans aucun avis médical
J’arrête les injections de testo, je suis prêt à reprendre le risque d’un nouveau crash s’il le faut, tellement je veux me sortir de tous ces traitements.
A ma consultation de septembre ou octobre 2018, mon endocrino pete un câble, dis que si j’avais pas été majeur il aurait porté plainte contre moi et me change d’hôpital.
Il voulait que je fasse un protocole HCG/HMG de 18 mois.
Résultats des courses après cet arrêt
Ça y’est mon axe se lance !!
LH / FSH / Inhibine B qui explosent.
Testosterone encore faiblarde mais je me dis qu’en patientant ça va grimper.
Et à raison d’ailleurs car voici les pds à l’heure actuelle
En gros, en vers et contre tous, tout rentre dans l’ordre et je revis !
Après 2 ans sous traitements en cumulés, un arret brutal apres 1 an et demi sous testo, sans protocole de relance ou quoi, tout se lance.
Libido au top, perfs au top, qualité de vie au top.
Le seul gros hic : azoospermie, malgré des taux d’inhibine b élevés.
Ce que mon endocrino arrive tjrs pas a expliquer.
Bien sûr j’ai gardé la séquelle psychologique qui ne partira jamais…
Et qui m’a refait faire une connerie, raison pour laquelle je me suis intéressé à ce forum.
De août 2018 (date à laquelle j’ai arrêté les traitements) jusqu’à mars 2023, je n’ai pas retouché à un seul traitement
Hormis un test de 1 ou 2 semaines de gonal- f en juin 2021 (FSH reconbinante) dans le but de stimuler la production de spermatozoides mais je n’ai pas toléré le traitement.
En fait je vous explique
Ces derniers mois, il s’est passé bcp de choses et mon passé m’a un peu rattrapé…
Déjà, faut savoir que je fais vraiment plus jeune que mon âge ( de tête), on me demande parfois si je suis majeur alors que j’ai 23 ans.
A l’entrée dans le monde du travail ça m’a pas mal frustré.
Ça cumulé au fait que j’ai fait une mini dépression en début d’année 2023 a cause d’un cumul de pas mal de facteurs, et j’ai pété un câble.
J’ai pris rdv chez l’endocrino, après avoir mal lu une prise de sang et pensant que ma testo était mauvaise.
J’étais dans un mauvais état psychologique, et les anecdotes de jeunesse d’un pote m’ont rappelé ma jeunesse à moi.
Je me suis rappelé à quel point ça a été difficile et ça m’a fait remonter de très mauvais souvenirs.
J’ai donc demandé à mon endocrino de me mette sous testo à nouveau, en pensant que ça allait régler mes pb psy et d’apparence, et que j’allais me sentir encore mieux.
Il voulait pas au début mais ensuite m’a dit ok pour un test de 4 mois, 1ml androtardyl par mois
Dès la première injection faite le 17 mars 2023, j’ai directement compris que c’était une connerie.
J’étais super fatigué de base et pourtant j’ai pas réussi à m’endormir de la nuit (injection faite vers 18h).
J’ai senti que j’étais entrain de déstabiliser mon homéostasie.
Résultats des courses :
Léger boost de libido le 3e jour après injection, rétention d’eau légère, perte d’appétit ???? Alors là j’ai pas compris.
Bref j’ai compris que j’avais fait une connerie, j’ai pas refait d’injection.
Seulement voilà
20 jours apres la piqure je sens un bon crash hormonal comme je les connais (plus de libido, érection très légère voir inexistante, douleurs articulaires, faiblesse musculaire, perte d’appétit….)
J’ai fait une pds un peu plus d’1 mois apres l’injectons voilà les résultats :
(Je continue au prochain post car trop de pj)
Nouveau sur le forum, je suis venu ici car j’ai retouché bêtement aux stéroïdes dans un contexte très particulier.
Après lecture de différents post, je me suis dis que ce serait intéressant de partager mon expérience des stéroïdes.
A savoir que je ne me suis jamais dopé, j’ai été suivi en endocrino de base pour un simple réa tard pubertaire, jamais je n’ai utilisé de doses supra-physiologiques.
J’espère que mon topic saura en dissuader plus d’un de mettre les pieds dans les stéros car dans les complications peuvent être extrêmes !!
J’ai commencé à être suivi en endocrinologie pour un simple retard de puberté.
A 15 ans, je début un traitement (que mon frère aussi avait suivi dans aucun soucis) pour mettre en route la puberté.
Le protocole : 50mg d’androtardyl tous les 14 jours.
Des mini doses juste de quoi créer des premiers effets et ensuite lancer l’axe hpta à l’arrêt du traitement (qui dure de 6 mois à un an selon les résultats).
J’ai très bien répondu au traitement. A un stade pré pubère, des quantités aussi dérisoires ont de gros effets : voix qui mue, libido +++, appétit qui augmente énormément, pic de croissance….
Bref puberté enclenchée.
Le problème est que je me lance dans un régime très strict au bout d’environ 6 mois de traitement, voulant faire une grosse seche. J’avais commencé à m’entraîner en début de traitement avec des pompes à la maison.
Je descend très bas en bf mais aussi très bas en poids et tout le monde me dis d’arrêter de me sous alimenter autour de moi (médecins et parents).
Bref, je la fais courte mais cette sous alimentation (j’étais constamment réveillé par la faim et j’étais omnubilé par la nourriture) a fait foiré la reprise de l’hpta à l’arrêt du traitement 1 an après la première injection.
Résultat : véritable descente aux enfers
Et voilà ça y’est. J’étais juste un p’tit jeune de 16 ans qui voulais se construire un physique mais qui était allé un peu trop sévèrement durant une phase où la restriction calorique sévère n’était pas du tout appropriée.
Résultat : énorme crash hormonal à 16 ans
c’est le monde qui s’abat sur mois, en 3 mois mes taux hormonaux chutent complètement…
Perte considérable de muscle, prise de gras, douleurs articulaires, plus AUCUNE érections, plus AUCUNE libido, plus D’EJACULATION, TRÈS TRÈS GROSSE DEPRETION.
Je vous met 2 bilan sanguins de l’époque
Ça a été la période la plus difficile de ma vie, même quand tout est allé mieux les années qui ont suivi, j’ai toujours gardé ce traumatisme en moi…
Personne ne pouvait comprendre ce qui se passait, mes parents souffraient aussi énormément de me voir dans cet état.
Les frères, je parle sincèrement mais vivre ça a 16 ans…. Voir sa libido partir, ses érections disparaître en qlq semaines, en qlq semaines perdre ses ejaculations… Peut être 2 mois aprss l’arrêt du traitement, je me rappelle avoir ejaculé une dernière goutte puis plus rien du tout….
A cette période j’étais tout simplement mort à l’intérieur.
Aprss qlq mois passé dans cet état j’ai été replacé sous traitement (je suis resté qlq chose comme 5-6 mois dans cet état de crash, sans recevoir aucun traitement).
Le protocole était le même mais avec ajout de gh : 50mg T enhantate tous les 14 jours + gh Lilly Umatrope tous les jours environ 2ui par jour de mémoire.
Au bout de 9 mois, la gh me fait une légère hypothyroïdie mais totalement asymptomatique, a cette époque j’étais très sec, assez musclé (je pratiquais déjà en salle) et j’avais un bon métabolisme, je mangeais bcp et ne prenais pas de gras
Voici une photo de mon physique à l’époque, j’avais 17 ans et demi (février-mars 2018)
Bref ensuite on me met sous levothyrox bien que aucun symptôme d’hypo.
=> je ne supporte pas cette merde et après une semaine j’arrête complètement.
En gros ça a coupé ma faim et m’a fait prendre du gras, j’étais aussi très fatigué.
J’ai mis plusieurs semaine pour retrouver ma sensation de faim.
En juillet 2018 soit après 1 an et 4 mois de traitement, je décide d’arrêter de moi même la gh sans en parler au médecin (je commençais à développer une gyno juste après une augmentation des doses que m’avais prescrit l’andocrino).
Puis en août 2018, je me dis que c’est bon. C’en est fini des traitements j’en ai marre.
Je suis persuadé au fond de moi que, après 1 an et demi de renutrition et de traitement, après avoir repris du poil de la bête, mon axe hpta va se lancer tout seul si j’arrête les produits.
Sans aucun avis médical
J’arrête les injections de testo, je suis prêt à reprendre le risque d’un nouveau crash s’il le faut, tellement je veux me sortir de tous ces traitements.
A ma consultation de septembre ou octobre 2018, mon endocrino pete un câble, dis que si j’avais pas été majeur il aurait porté plainte contre moi et me change d’hôpital.
Il voulait que je fasse un protocole HCG/HMG de 18 mois.
Résultats des courses après cet arrêt
Ça y’est mon axe se lance !!
LH / FSH / Inhibine B qui explosent.
Testosterone encore faiblarde mais je me dis qu’en patientant ça va grimper.
Et à raison d’ailleurs car voici les pds à l’heure actuelle
En gros, en vers et contre tous, tout rentre dans l’ordre et je revis !
Après 2 ans sous traitements en cumulés, un arret brutal apres 1 an et demi sous testo, sans protocole de relance ou quoi, tout se lance.
Libido au top, perfs au top, qualité de vie au top.
Le seul gros hic : azoospermie, malgré des taux d’inhibine b élevés.
Ce que mon endocrino arrive tjrs pas a expliquer.
Bien sûr j’ai gardé la séquelle psychologique qui ne partira jamais…
Et qui m’a refait faire une connerie, raison pour laquelle je me suis intéressé à ce forum.
De août 2018 (date à laquelle j’ai arrêté les traitements) jusqu’à mars 2023, je n’ai pas retouché à un seul traitement
Hormis un test de 1 ou 2 semaines de gonal- f en juin 2021 (FSH reconbinante) dans le but de stimuler la production de spermatozoides mais je n’ai pas toléré le traitement.
En fait je vous explique
Ces derniers mois, il s’est passé bcp de choses et mon passé m’a un peu rattrapé…
Déjà, faut savoir que je fais vraiment plus jeune que mon âge ( de tête), on me demande parfois si je suis majeur alors que j’ai 23 ans.
A l’entrée dans le monde du travail ça m’a pas mal frustré.
Ça cumulé au fait que j’ai fait une mini dépression en début d’année 2023 a cause d’un cumul de pas mal de facteurs, et j’ai pété un câble.
J’ai pris rdv chez l’endocrino, après avoir mal lu une prise de sang et pensant que ma testo était mauvaise.
J’étais dans un mauvais état psychologique, et les anecdotes de jeunesse d’un pote m’ont rappelé ma jeunesse à moi.
Je me suis rappelé à quel point ça a été difficile et ça m’a fait remonter de très mauvais souvenirs.
J’ai donc demandé à mon endocrino de me mette sous testo à nouveau, en pensant que ça allait régler mes pb psy et d’apparence, et que j’allais me sentir encore mieux.
Il voulait pas au début mais ensuite m’a dit ok pour un test de 4 mois, 1ml androtardyl par mois
Dès la première injection faite le 17 mars 2023, j’ai directement compris que c’était une connerie.
J’étais super fatigué de base et pourtant j’ai pas réussi à m’endormir de la nuit (injection faite vers 18h).
J’ai senti que j’étais entrain de déstabiliser mon homéostasie.
Résultats des courses :
Léger boost de libido le 3e jour après injection, rétention d’eau légère, perte d’appétit ???? Alors là j’ai pas compris.
Bref j’ai compris que j’avais fait une connerie, j’ai pas refait d’injection.
Seulement voilà
20 jours apres la piqure je sens un bon crash hormonal comme je les connais (plus de libido, érection très légère voir inexistante, douleurs articulaires, faiblesse musculaire, perte d’appétit….)
J’ai fait une pds un peu plus d’1 mois apres l’injectons voilà les résultats :
(Je continue au prochain post car trop de pj)