[Débat] Testostérone - Dosage Élevé/Bas

Toxicité rénale :

Dans les modèles de substitution, l'EQ est plus toxique pour les reins que la testostérone.
(AlmEldeen, 2012; El Majdoub, 2016; (Behairy, 2021).

Chez l'homme, la boldénone associée à d'autres anabolisants est sans équivoque plus toxique pour les reins (Kantarci, 2018).

La dose totale d'AAS pourrait y contribuer largement (Herlitz, 2010).

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Toxicité rénale :

Dans les modèles de substitution, l'EQ est plus toxique pour les reins que la testostérone.
(AlmEldeen, 2012; El Majdoub, 2016; (Behairy, 2021).

Chez l'homme, la boldénone associée à d'autres anabolisants est sans équivoque plus toxique pour les reins (Kantarci, 2018).

La dose totale d'AAS pourrait y contribuer largement (Herlitz, 2010).
La boldo est directement nephrotoxique ou c'est plutôt du à l'élevation de la pression artérielle via une augmentation des htc?
 
Rétention par la promotion de la réabsorption tubulaire de sodium et d'eau.

Les effets potentiels des stéroïdes anabolisants-androgènes et de l'hormone de croissance, couramment utilisés comme suppléments sportifs, sur les reins : une revue systématique.
Une étude menée sur des rats femelles hypertendues sous régime riche en sodium a révélé que la testostérone exogène est impliquée dans le développement de l'hypertension (Google Scholar). Par conséquent, le régime alimentaire est un facteur majeur dans le contrôle de la pression artérielle (BP) pendant un cycle et, par conséquent, dans la santé rénale. Paradoxalement, de faibles niveaux de testostérone endogène peuvent également conduire à une pression artérielle élevée. Les études que j'ai pu trouver sur les doses élevées de testostérone mesurant les valeurs rénales sériques sont les suivantes :

The Effects of Testosterone Administration (and its 5-alpha-reduction) on Parenchymal Organ Volumes in Healthy Young Men
Pour les analyses, les participants recevant un placebo ou du dutastéride ont été regroupés en fonction de la dose d'énanthate de testostérone (TE) qui leur a été administrée, générant 4 groupes de traitement (50, 125, 300 ou 600 mg de TE par semaine pendant 20 semaines).
Aucun changement cliniquement significatif dans les tests de la fonction rénale n'a été observé dans les groupes traités.

The Effects of Supraphysiologic Doses of Testosterone on Muscle Size and Strength in Normal Men
Étude : 600 mg une fois par semaine pendant 10 semaines chez des hommes en bonne santé.
Les concentrations de créatinine sérique n'ont pas changé de manière significative. Malheureusement, aucune imagerie des reins n'a été effectuée.
Les études humaines sur des doses supraphysiologiques de testostérone, bien que limitées, montrent qu'elles sont bien tolérées sur la durée des études.

Mais qu'en est-il des bodybuilders qui combinent plusieurs anabolisants ? En fait, il existe une étude comparant deux cycles de stéroïdes très courants chez les bodybuilders, dont l'un inclut le boldénone.

Evaluation of anabolic steroid induced renal damage with sonography in bodybuilders
Groupe 1 : 500 mg d'énanthate de testostérone, 400 mg de Deca et 40 mg de Dianabol pendant 12 semaines
Groupe 2 : 500 mg d'énanthate de testostérone, 300 mg de Deca et 300 mg d'EQ (boldénone) pendant 12 semaines
Groupe 3 : Contrôle

L'objectif de cette étude était d'examiner l'effet des stéroïdes anabolisants sur les reins chez les bodybuilders.
Méthodes : 22 bodybuilders ont été inclus dans l'étude et divisés en trois groupes selon leur schéma d'utilisation des stéroïdes.
Les volumes rénaux, l'épaisseur corticale, l'échogénicité et la valeur de l'apport protéique étaient significativement plus élevés dans le groupe 2 par rapport aux groupes 1 et 3. Les niveaux plasmatiques d'urée (BUN) et de créatinine dans le groupe 2 étaient significativement plus élevés que dans les autres groupes.

Les résultats de cette étude indiquent que l'apport élevé en protéines, l'utilisation de stéroïdes, en particulier les schémas incluant le boldénone undécylénate, augmentent l'échogénicité corticale, l'épaisseur du parenchyme rénal et le volume rénal chez les bodybuilders.

À mon avis, cela constitue la preuve ultime : le boldénone, même à une dose raisonnable et combiné à d'autres anabolisants, montre de manière indéniable qu'il est plus néphrotoxique.

Voici les résultats : il est démontré dans tous les modèles disponibles que le boldénone est néphrotoxique. Soyons clairs, ce n'est pas une publicité pour la testostérone ou d'autres stéroïdes anabolisants, mais une condamnation de l'EQ (boldénone). Je précise : tous les stéroïdes anabolisants, s'ils sont abusés ou si la génétique le permet, peuvent endommager vos reins. La testostérone n'est pas différente, mais je crois, sur la base des preuves que nous avons, que le boldénone est plus néphrotoxiqu
e que la testostérone.
 
Voilà, voilà.
Après, je suis le premier à dire que c'est une super molécule, mais il faut faire gaffe et surveiller tous les marqueurs.
Et l'idéal si on en utilise souvent, c'est d'aller plus loin dans les examens.
 
Bonjour à tous,
Topic super super super intéressant et très enrichissant, merci à tous depuis 2021 de le faire vivre comme ça.
Actuellement à la page 62, je continu de lire.
 

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